Un appel urgent à la protection de l'industrie européenne :
Les équipementiers automobiles français ont exprimé leur préoccupation lors d'une réunion jeudi, demandant la mise en place "urgente" dès 2026 d'un "label made in EU" pour tous les véhicules et pièces détachées fabriqués en Europe. Leur objectif est d'éviter un "effondrement" de l'industrie face à la concurrence croissante de la Chine.
Représentant 3.600 entreprises, 240.000 salariés et générant 52 milliards d'euros de chiffre d'affaires, les fabricants de pièces métalliques, pneus et autres accessoires souhaitent l'instauration d'une politique européenne stricte qui préserve le contenu local dans tous les véhicules et pièces vendus dans l'Union. Ils proposent un seuil de 80% de contenu local pour les voitures et 70% pour les pièces.
Cette proposition, plus stricte que celle avancée par Renault, arrive à un moment crucial, alors que Bruxelles s'apprête à annoncer un grand plan automobile européen.
Pour la première fois, la balance commerciale de l'UE avec la Chine pour les voitures neuves est devenue négative, avec un déficit estimé à 2,3 milliards d'euros en 2025. En 2022, cette balance était encore excédentaire de 15 milliards d'euros. Ce retournement est attribué à l'offensive commerciale sans précédent de la Chine sur le marché européen.
Jean-Louis Pech, président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules (FIEV), a souligné l'urgence de la situation : "Il y a urgence. De nombreuses entreprises et PME vont disparaître, et la France perdra sa souveraineté automobile." Il a également mis en garde contre la pression croissante exercée par les usines chinoises en Europe, qui manquent d'exigences harmonisées en matière de contenu local.
Le président français Emmanuel Macron a réagi à cette situation lors de sa visite en Chine, plaidant pour le principe de "préférence européenne" afin de préserver la base de production de l'UE. "Nous devons protéger les secteurs qui sont bousculés et accélérer l'investissement, la compétitivité, la simplification et l'innovation," a-t-il déclaré.
Représentant 3.600 entreprises, 240.000 salariés et générant 52 milliards d'euros de chiffre d'affaires, les fabricants de pièces métalliques, pneus et autres accessoires souhaitent l'instauration d'une politique européenne stricte qui préserve le contenu local dans tous les véhicules et pièces vendus dans l'Union. Ils proposent un seuil de 80% de contenu local pour les voitures et 70% pour les pièces.
Cette proposition, plus stricte que celle avancée par Renault, arrive à un moment crucial, alors que Bruxelles s'apprête à annoncer un grand plan automobile européen.
Pour la première fois, la balance commerciale de l'UE avec la Chine pour les voitures neuves est devenue négative, avec un déficit estimé à 2,3 milliards d'euros en 2025. En 2022, cette balance était encore excédentaire de 15 milliards d'euros. Ce retournement est attribué à l'offensive commerciale sans précédent de la Chine sur le marché européen.
Jean-Louis Pech, président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules (FIEV), a souligné l'urgence de la situation : "Il y a urgence. De nombreuses entreprises et PME vont disparaître, et la France perdra sa souveraineté automobile." Il a également mis en garde contre la pression croissante exercée par les usines chinoises en Europe, qui manquent d'exigences harmonisées en matière de contenu local.
Le président français Emmanuel Macron a réagi à cette situation lors de sa visite en Chine, plaidant pour le principe de "préférence européenne" afin de préserver la base de production de l'UE. "Nous devons protéger les secteurs qui sont bousculés et accélérer l'investissement, la compétitivité, la simplification et l'innovation," a-t-il déclaré.