Mercredi 18 juin, Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, a balancé un discours musclé à la télévision d’État, en réponse directe aux menaces du président américain Donald Trump.
Le message est sans ambiguïté :
"Toute intervention militaire des États-Unis s’accompagnera de dommages irréparables."
Plus tôt, Khamenei avait déjà lancé un “La bataille commence”, histoire de poser le décor. En face, Trump exigeait que l’Iran “capitule sans conditions”, tout en laissant entendre une possible élimination ciblée du leader iranien. Autant dire que les ponts sont coupés.
Depuis plusieurs semaines, les tensions explosent entre Israël et l’Iran, notamment après plusieurs attaques ciblées, dont certaines attribuées au Mossad. L’armée israélienne maintient la pression, tandis que les États-Unis montrent clairement leur soutien militaire.
L’Iran, affaibli mais toujours combatif, prévient : si les USA s’en mêlent, ils devront assumer les conséquences. Et ce ne sont pas de simples mots. Selon la BBC, des cibles prioritaires sont déjà dans le viseur de Téhéran : Bases américaines au Koweït, en Irak et à Bahreïn; infrastructures énergétiques sensibles du Golfe et surtout, le détroit d’Ormuz, passage stratégique par où transite près d’un tiers du pétrole mondial.
Les jours qui viennent seront décisifs. Une intervention américaine ou israélienne directe pourrait faire basculer la région dans un conflit ouvert, avec un impact mondial sur le pétrole, les marchés, et les équilibres géopolitiques. Côté marocain, les prix à la pompe et les importations pourraient être les premières victimes collatérales.