Le Maroc possède un patrimoine manuscrit exceptionnel, avec plus de 15 000 volumes numérisés par la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM). Cette initiative vise à préserver ces trésors et à les rendre accessibles au public, grâce à une bibliothèque numérique multilingue disponible 24h/24.
Cependant, cette mise en vitrine soulève des questions. La numérisation, bien qu'essentielle pour la conservation, ne garantit pas la compréhension ni l'intégration de ces manuscrits dans la culture vivante. Beaucoup de ces documents restent inaccessibles au grand public, tant par la langue que par le contenu spécialisé.
Des efforts sont faits pour sensibiliser et engager un dialogue constructif autour de ces manuscrits. Des rencontres, comme celle organisée par l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume (APDS) lors du SIEL 2024, visent à souligner l'importance de ces documents dans la préservation de l'héritage culturel marocain.
Pourtant, malgré ces initiatives, le risque de patrimonialisation stérile persiste. Sans une stratégie nationale claire et structurée, ces manuscrits risquent de rester des objets de musée, déconnectés de la vie culturelle contemporaine.
Cependant, cette mise en vitrine soulève des questions. La numérisation, bien qu'essentielle pour la conservation, ne garantit pas la compréhension ni l'intégration de ces manuscrits dans la culture vivante. Beaucoup de ces documents restent inaccessibles au grand public, tant par la langue que par le contenu spécialisé.
Des efforts sont faits pour sensibiliser et engager un dialogue constructif autour de ces manuscrits. Des rencontres, comme celle organisée par l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume (APDS) lors du SIEL 2024, visent à souligner l'importance de ces documents dans la préservation de l'héritage culturel marocain.
Pourtant, malgré ces initiatives, le risque de patrimonialisation stérile persiste. Sans une stratégie nationale claire et structurée, ces manuscrits risquent de rester des objets de musée, déconnectés de la vie culturelle contemporaine.
L'avis de l'avocat du diable
La mise en valeur des manuscrits marocains est louable, mais elle ne doit pas se limiter à une simple exposition. Sans efforts pour les intégrer dans l'éducation, la recherche et la culture populaire, ces trésors risquent de devenir des reliques sans âme. Il est crucial de créer des passerelles entre ce patrimoine et la société actuelle, pour que ces manuscrits redeviennent des sources de savoir vivant.