« Il a créé l’homme d’argile sonnante comme la poterie » (verset 14 – Sourate Ar-Rahman). C’est par ce verset du Saint Coran qu’Ahmed Serghini, maître potier héritier d’une lignée de sept générations, a exprimé sa passion pour un art dont le berceau est Safi. Ironie du sort, la ville venait tout juste d’être frappée, quelques jours auparavant, par de violentes inondations ayant causé des dizaines de victimes et de lourds dégâts matériels.
À l’initiative de la Fondation BMCI, une rencontre s’est tenue le 18 décembre 2025 à la galerie Venise Cadre, à Casablanca. Elle a permis de présenter le Beau-livre parrainé par la Fondation, « La Main, l’Argile et le Feu – Serghini et les potiers de Safi », et de rendre un hommage solennel au grand Maallem Ahmed Serghini, qui a élevé la poterie safiote au rang d’art majeur et l’a fait rayonner aux quatre coins du monde, comme l’a rappelé l’artisan honoré. Ce fut aussi l’occasion de souligner sa générosité, sa grandeur d’âme et son engagement à transmettre son savoir-faire aux nouvelles générations.
Dans son mot d’ouverture, Hicham Seffa, président du directoire de la BMCI et vice‑président de la Fondation BMCI, est revenu sur la genèse du Beau-livre consacré à la poterie de Safi et à son icône Ahmed Serghini :
À l’initiative de la Fondation BMCI, une rencontre s’est tenue le 18 décembre 2025 à la galerie Venise Cadre, à Casablanca. Elle a permis de présenter le Beau-livre parrainé par la Fondation, « La Main, l’Argile et le Feu – Serghini et les potiers de Safi », et de rendre un hommage solennel au grand Maallem Ahmed Serghini, qui a élevé la poterie safiote au rang d’art majeur et l’a fait rayonner aux quatre coins du monde, comme l’a rappelé l’artisan honoré. Ce fut aussi l’occasion de souligner sa générosité, sa grandeur d’âme et son engagement à transmettre son savoir-faire aux nouvelles générations.
Dans son mot d’ouverture, Hicham Seffa, président du directoire de la BMCI et vice‑président de la Fondation BMCI, est revenu sur la genèse du Beau-livre consacré à la poterie de Safi et à son icône Ahmed Serghini :
« Ce fut une sorte de coup de foudre lorsque j’ai visité pour la première fois l’atelier de M. Serghini et découvert ses poteries, ou plutôt ses œuvres. Dès nos premiers échanges, j’ai compris que son histoire méritait d’être racontée. J’ai aussitôt appelé notre service de communication pour lancer le projet. »
Une œuvre immortalisée. Qui mieux que Mohamed Metalsi pour raconter l’épopée d’Ahmed Serghini ? Urbaniste, docteur en esthétique, doyen de la faculté Euromed des sciences humaines et sociales de Fès, il a dirigé pendant plus de 30 ans les affaires culturelles de l’Institut du monde arabe et signé de nombreux ouvrages sur le Maroc (« Les villes impériales du Maroc », « Fès, la ville essentielle », « Maroc, les palais et jardins royaux », « Tanger », etc.). Metalsi relate sa première rencontre avec Serghini et l’impression durable qu’elle lui a laissée. Toujours disponible et patient, Serghini a accepté de répondre à un long questionnaire pour bâtir l’ossature du livre, livrant les secrets de son métier, ce savoir-faire séculaire dont il est le digne héritier, avec une générosité et une bienveillance sans limites.
Ému en évoquant son parcours, Ahmed Serghini a rendu grâce à Dieu pour avoir exaucé son vœu d’immortaliser son œuvre. Il a tenu à remercier la Fondation BMCI, l’auteur Mohamed Metalsi qui a su traduire sa passion pour la poterie, ainsi que les éditions Malak, affirmant leur devoir beaucoup. Authentique et spontané, il a raconté avec simplicité sa première rencontre avec feu Sa Majesté Hassan II, ainsi que les encouragements constants reçus de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui l’a entouré de sa haute sollicitude.
Après la projection d’un making‑of célébrant le lien singulier entre Safi et la poterie, le comédien Hassan El Jai a lu des extraits du livre, emportant l’assistance dans l’univers magique de Serghini et des potiers de Safi.