Climat et irrigation sous surveillance
La campagne agricole 2025-2026 s’annonce favorable pour le palmier-dattier. Les projections font état de 160 000 tonnes de dattes, un niveau en hausse par rapport aux années déficitaires marquées par stress hydrique et épisodes de chaleur extrême. Les régions oasiennes, notamment Drâa-Tafilalet, Ouarzazate, Errachidia et Zagora, récoltent les fruits des investissements des dernières années: plantations nouvelles, régénération de palmeraies, lutte contre les maladies, et infrastructures de valorisation.
Cette dynamique s’appuie sur des programmes publics qui ont ciblé la résilience des oasis. L’extension des systèmes d’irrigation localisée (goutte à goutte), la rationalisation de la ressource en eau, et l’introduction de variétés adaptées, dont Mejhoul, Boufeggous et Deglet Nour, améliorent les rendements et la qualité. Des unités de conditionnement, de stockage frigorifique et de transformation (pâtes de dattes, sirops, produits dérivés) ont émergé, permettant d’allonger la durée de commercialisation et d’augmenter la valeur ajoutée.
Toutefois, la filière reste vigilante face aux aléas climatiques: vagues de chaleur, vent desséchant, et pression phytosanitaire, notamment du charançon rouge du palmier, exigent une surveillance accrue et des plans de lutte coordonnés. La gestion intégrée, les traitements biologiques et la formation des agriculteurs sont des leviers clés pour contenir les risques. La ressource hydrique demeure le paramètre critique: l’optimisation des seguias, la recharge des nappes et l’usage de technologies de télédétection offrent des marges de progrès.
Sur les marchés, la demande domestique reste soutenue, particulièrement durant les périodes religieuses. L’export se développe vers l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et les pays du Golfe, avec un accent sur la traçabilité, la certification sanitaire et la qualité premium (Mejhoul). Les coopératives et les agrégateurs jouent un rôle central dans l’organisation commerciale, la contractualisation et l’accès au financement.
À 160 000 tonnes, la filière dattière confirme son statut de pilier des économies oasiennes, générateur d’emplois saisonniers et de revenus pour des milliers de familles. La montée en gamme, l’adaptation climatique et la structuration des circuits de distribution seront déterminantes pour maintenir cette trajectoire et convertir le potentiel en exportations régulières. Le Maroc, fort d’une tradition oasienne et d’une stratégie agricole orientée valeur, dispose des atouts pour inscrire durablement la datte à l’agenda agroalimentaire et exportateur du pays.
Cette dynamique s’appuie sur des programmes publics qui ont ciblé la résilience des oasis. L’extension des systèmes d’irrigation localisée (goutte à goutte), la rationalisation de la ressource en eau, et l’introduction de variétés adaptées, dont Mejhoul, Boufeggous et Deglet Nour, améliorent les rendements et la qualité. Des unités de conditionnement, de stockage frigorifique et de transformation (pâtes de dattes, sirops, produits dérivés) ont émergé, permettant d’allonger la durée de commercialisation et d’augmenter la valeur ajoutée.
Toutefois, la filière reste vigilante face aux aléas climatiques: vagues de chaleur, vent desséchant, et pression phytosanitaire, notamment du charançon rouge du palmier, exigent une surveillance accrue et des plans de lutte coordonnés. La gestion intégrée, les traitements biologiques et la formation des agriculteurs sont des leviers clés pour contenir les risques. La ressource hydrique demeure le paramètre critique: l’optimisation des seguias, la recharge des nappes et l’usage de technologies de télédétection offrent des marges de progrès.
Sur les marchés, la demande domestique reste soutenue, particulièrement durant les périodes religieuses. L’export se développe vers l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et les pays du Golfe, avec un accent sur la traçabilité, la certification sanitaire et la qualité premium (Mejhoul). Les coopératives et les agrégateurs jouent un rôle central dans l’organisation commerciale, la contractualisation et l’accès au financement.
À 160 000 tonnes, la filière dattière confirme son statut de pilier des économies oasiennes, générateur d’emplois saisonniers et de revenus pour des milliers de familles. La montée en gamme, l’adaptation climatique et la structuration des circuits de distribution seront déterminantes pour maintenir cette trajectoire et convertir le potentiel en exportations régulières. Le Maroc, fort d’une tradition oasienne et d’une stratégie agricole orientée valeur, dispose des atouts pour inscrire durablement la datte à l’agenda agroalimentaire et exportateur du pays.