Le 8 Mars : Quand les Fleurs ne suffisent plus


Dans la quête d'un monde, où l'égalité brille,
Où chaque voix s'élève, et chaque cœur scintille.
Femmes et hommes ensemble, dans la danse de la vie,
Construisant demain, loin des ombres de la nuit.

Entre les fleurs et les droits, notre choix est fait,
Pour un avenir juste, où chacun est parfait.
Dans le respect mutuel, nos âmes s'entrelacent,
Pour un monde meilleur, ensemble, on embrasse.



Par Adnane Benchakroun

Dans l'écrin du temps, chaque huit mars s'éveille,
Un cycle en son retour, trois cent soixante-cinq veilles.
Pour la femme, un jour seul, dans l'année s'inscrit,
Vingt-quatre heures offertes, pour l'oubli du mépris.

À l'aube d'un code neuf, la famille en question,
Les femmes, loin des fleurs, réclament leur portion.
Des droits, point de bijoux, l'égalité en vue,
Marocaines en lutte, un avenir construit.

Le discours figé, des conservateurs, m'attriste,
La société ne peut dans le passé, s'enlister.
Pourtant, aux féministes, je ne peux m'unir,
Leur déconstruction, un chemin à redéfinir.

Perdu, je navigue, entre crainte et espoir,
Le modèle familial, en moi, sème le doute.
L'occident moderne, ne saurait me séduire,
Ses familles brisées, au libéralisme s'ouvrent.

Le neuf mars, je poursuis, ma quête incessante,
D'un équilibre juste, d'une voie alternative.
Entre tradition, et un futur à inventer,
Je cherche un chemin, où tous pourraient s'aimer.

Dans ce monde en mouvement, où tout semble éphémère,
Je rêve d'une société, où l'égal serait roi.
Où femme et homme, ensemble, marcheraient sans entrave,
Dans un respect mutuel, bâtissant leur alcôve.

Les idées reçues, les préjugés, je les fuis,
Cherchant dans chaque cœur, une étincelle qui luit.
Pour un monde meilleur, où chacun trouve sa place,
Sans être réduit, à un genre ou une race.

La famille, ce pilier, souvent malmené,
Peut-elle se redéfinir, sans être reniée ?
Peut-on concilier, modernité et racines,
Sans que notre essence, au vent, se dessine ?

Les fleurs et les bijoux, symboles éphémères,
Ne sauraient suffire, à panser les misères.
Ce sont des droits solides, que les femmes convoitent,
Dans un monde juste, où leur voix porte et éclate.

Le discours des uns, et les cris des autres,
Dans ce tumulte, ma voix cherche sa note.
Entre conservatisme, et un futur à réinventer,
Je rêve d'un monde, où tous pourraient s'épanouir.

La famille, en son cœur, détient peut-être la clé,
D'un avenir où l'amour, de chaînes, serait libéré.
Où chacun, en son âme, trouverait l'équilibre,
Dans un respect de l'autre, où le moi ne se déchire.

Le lendemain du huit, dans mes pensées je plonge,
Cherchant dans l'horizon, un signe qui me rassure.
Un modèle alternatif, où l'égalité trône,
Pour que demain, en paix, chaque âme s'assure.

Dans ce voyage intime, où les doutes m'accompagnent,
Je garde l'espoir, d'un monde plus juste qui gagne.
Où la femme, en son droit, serait enfin reine,
Dans une harmonie parfaite, où l'amour sème sa graine.

Découvrir le second recueil de l'auteur


égalité, droits des femmes, société, modèle familial, féminisme, conservatisme, modernité, Marocaines, 8 mars, journée de la femme



Vendredi 8 Mars 2024

Dans la même rubrique :