Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a validé un projet de décret qui pourrait bien redéfinir l’avenir du cinéma marocain. Sous la houlette du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le décret n° 2.25.365 vient compléter la loi n° 18.23, promulguée en décembre 2024, et vise à réorganiser le Centre Cinématographique Marocain (CCM). Objectif ? Moderniser l’industrie cinématographique nationale et renforcer sa gouvernance.
Le CCM, qui a longtemps été le moteur du développement du 7e art au Maroc, va désormais opérer sous la tutelle de l’autorité gouvernementale en charge de la Communication. Une réorganisation qui s’accompagne de nouvelles modalités pour la formation de son Conseil d’administration, désormais divisé en deux catégories : des représentants de l’administration et des professionnels du secteur. Une réforme ambitieuse qui veut donner un coup de projecteur sur le cinéma marocain, à l’heure où les productions locales peinent parfois à rivaliser avec les blockbusters internationaux.
Le CCM, qui a longtemps été le moteur du développement du 7e art au Maroc, va désormais opérer sous la tutelle de l’autorité gouvernementale en charge de la Communication. Une réorganisation qui s’accompagne de nouvelles modalités pour la formation de son Conseil d’administration, désormais divisé en deux catégories : des représentants de l’administration et des professionnels du secteur. Une réforme ambitieuse qui veut donner un coup de projecteur sur le cinéma marocain, à l’heure où les productions locales peinent parfois à rivaliser avec les blockbusters internationaux.
Un zoom sur la réforme : entre ambitions et défis
Ce décret arrive dans un contexte où le cinéma marocain cherche à se réinventer. Avec des films comme "Les Meutes" ou "Le Bleu du Caftan" qui ont brillé à l’international, il est clair que le potentiel est là. Mais la structure même de l’industrie restait jusqu’ici un frein. En mettant en place un Conseil d’administration composé à la fois de représentants étatiques et de professionnels du secteur, le gouvernement espère créer un équilibre entre vision stratégique et expertise terrain.
L’un des enjeux majeurs sera de garantir une meilleure intégration des professionnels du cinéma marocain dans les décisions clés. Les organisations professionnelles auront désormais leur mot à dire, ce qui pourrait dynamiser la production locale et encourager les coproductions internationales. Mais attention, cette réforme ne sera efficace que si elle s’accompagne de moyens concrets : financements, infrastructures modernes, et surtout, une réelle stratégie de promotion.
L’un des enjeux majeurs sera de garantir une meilleure intégration des professionnels du cinéma marocain dans les décisions clés. Les organisations professionnelles auront désormais leur mot à dire, ce qui pourrait dynamiser la production locale et encourager les coproductions internationales. Mais attention, cette réforme ne sera efficace que si elle s’accompagne de moyens concrets : financements, infrastructures modernes, et surtout, une réelle stratégie de promotion.
Le cinéma marocain à un tournant ?
Avec cette réforme, le Maroc semble vouloir donner un nouveau souffle à son industrie cinématographique. Mais la route est encore longue. Si cette réorganisation du CCM est un premier pas, elle devra s’accompagner d’actions concrètes pour que le cinéma marocain puisse réellement briller, non seulement sur les tapis rouges internationaux, mais aussi dans le cœur du public marocain.