Parmi les recrues déjà confirmées, Mohammed Ihattaren, ancien international néerlandais, a officiellement opté pour le Maroc, scellant son engagement envers la sélection nationale. De son côté, Anass Salah-Eddine, également d’origine néerlandaise, est en passe de finaliser sa naturalisation et pourrait rejoindre les Lions de l’Atlas dans les prochaines semaines.
D’autres profils sont également suivis de près par la FRMF. Le Maroco-belge Rayane Bounida, jeune espoir de l’Ajax Amsterdam, a clairement exprimé son souhait de représenter le Maroc plutôt que la Belgique, selon une source proche du dossier citée par Hesport. Quant au Franco-Marocain Ayyoub Bouaddi, son choix international reste encore indécis.
Ces démarches s’inscrivent dans une politique proactive menée par la FRMF, qui vise à consolider une équipe déjà compétitive en s’appuyant sur les talents binationaux. L’objectif est clair : présenter à la CAN 2025 un effectif plus solide, plus jeune et plus diversifié, capable de rivaliser avec les meilleures sélections africaines.
Toutefois, cette stratégie marocaine ne fait pas l’unanimité. La Fédération néerlandaise tente depuis deux ans de retenir ses joueurs d’origine étrangère, notamment marocains, face à une concurrence accrue du Maroc. Malgré cela, de nombreux footballeurs semblent séduits par la dynamique des Lions de l’Atlas et par les succès récents du football marocain.
L’épopée historique du Maroc lors de la Coupe du monde 2022, ponctuée d’une demi-finale inédite, ainsi que la politique ambitieuse de la FRMF pour valoriser les talents issus de la diaspora, ont renforcé le prestige et l’attractivité de la sélection nationale auprès des jeunes joueurs européens d’origine marocaine.