Un projet national pour consacrer le zellige marocain au patrimoine mondial
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a officiellement lancé, vendredi à Salé, le projet visant à inscrire l’art du zellige de Fès et de Tétouan sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Présentée lors d’une journée d’étude, cette initiative témoigne de la volonté du Royaume de préserver ce savoir-faire ancestral, de valoriser sa place dans l’héritage marocain et d’en assurer la transmission aux générations futures. Considéré comme un pilier de l’identité artisanale nationale, le zellige constitue un trésor dont le Maroc souhaite aujourd’hui renforcer le rayonnement sur les scènes nationale et internationale.
À cette occasion, le ministre Mohamed Mehdi Bensaid a souligné que cette candidature s’inscrit dans la continuité des efforts menés pour protéger ce patrimoine séculaire : inventaire, documentation, transmission et reconnaissance juridique à travers le “label patrimoine”. Au-delà de son rôle décoratif, le zellige représente une mémoire, une identité et une tradition qui se transmet de maître-artisan à apprenti, illustrant un savoir-faire fondé sur la précision, l’excellence et l’innovation.
À cette occasion, le ministre Mohamed Mehdi Bensaid a souligné que cette candidature s’inscrit dans la continuité des efforts menés pour protéger ce patrimoine séculaire : inventaire, documentation, transmission et reconnaissance juridique à travers le “label patrimoine”. Au-delà de son rôle décoratif, le zellige représente une mémoire, une identité et une tradition qui se transmet de maître-artisan à apprenti, illustrant un savoir-faire fondé sur la précision, l’excellence et l’innovation.
Un art vivant, témoin de créativité et d’évolution à travers les siècles
Le zellige, qui mêle architecture, calligraphie et esthétique, reflète un haut degré de raffinement ayant marqué l’histoire de l’artisanat marocain. Aujourd’hui encore, il suscite un engouement croissant au Maroc comme à l’étranger, confirmant sa place centrale dans l’identité culturelle nationale. Le ministre a rappelé son omniprésence dans les monuments historiques du Royaume et salué les efforts des maîtres-artisans, des institutions de formation et des chercheurs qui œuvrent à sa sauvegarde.
Le directeur du Centre du patrimoine de Tétouan, Othmane El Absi, a rappelé que les démarches pour inscrire le zellige marocain à l’UNESCO se poursuivent depuis plus de trente ans. Revenant sur ses origines remontant à l’époque pré-almoravide, il a souligné la singularité du zellige de Tétouan, inspiré de l’héritage maroco-arabo-andalou, caractérisé par des formes, couleurs et compositions spécifiques au nombre de 27.
Le chercheur Mouhcine El Idrissi El Omari a, lui aussi, mis en lumière l’importance historique du zellige de Fès, dont les premiers modèles datent du XIIIᵉ siècle. Parmi les exemples les plus anciens figurent ceux du minaret de la medersa Seffarine et de la Grande Mosquée de Fès Jedid, témoignant de l’évolution continue de cet art au fil des siècles.
Le directeur du Centre du patrimoine de Tétouan, Othmane El Absi, a rappelé que les démarches pour inscrire le zellige marocain à l’UNESCO se poursuivent depuis plus de trente ans. Revenant sur ses origines remontant à l’époque pré-almoravide, il a souligné la singularité du zellige de Tétouan, inspiré de l’héritage maroco-arabo-andalou, caractérisé par des formes, couleurs et compositions spécifiques au nombre de 27.
Le chercheur Mouhcine El Idrissi El Omari a, lui aussi, mis en lumière l’importance historique du zellige de Fès, dont les premiers modèles datent du XIIIᵉ siècle. Parmi les exemples les plus anciens figurent ceux du minaret de la medersa Seffarine et de la Grande Mosquée de Fès Jedid, témoignant de l’évolution continue de cet art au fil des siècles.
Une valorisation culturelle renforcée par une nouvelle exposition
En marge du lancement du projet, le vernissage de l’exposition « Le Zellige marocain : un héritage historique et un patrimoine vivant » a permis de présenter des œuvres réalisées par des artisans marocains. L’événement illustre l’évolution de cet art, depuis ses premières manifestations architecturales jusqu’à ses formes contemporaines, confirmant la richesse d’un savoir-faire où authenticité et créativité se rencontrent.