le ministère de la Culture sort ses pinceaux juridiques : il vient de lancer un appel d’offres pour préparer un avant-projet de loi destiné à protéger artistes, collectionneurs et institutions.
L’initiative ne tombe pas du ciel. Selon le département de la Culture, la mission confiée consistera à dérouler trois grandes étapes. Premièrement, établir un diagnostic précis du phénomène, avec un benchmarking comparatif et des échanges avec les équipes concernées. Deuxièmement, rédiger un avant-projet de loi qui fixera les règles du jeu, avec des propositions claires pour encadrer la vente, la certification et la protection des œuvres. Enfin, troisièmement, mettre en place un tableau explicatif pour éclairer les arbitrages et choix effectués.
Derrière ce jargon juridique, une ambition claire : redonner confiance aux acteurs du marché de l’art et aux collectionneurs. Car, soyons honnêtes, acheter une toile en pensant investir dans un futur « Chaibia » et se retrouver avec une pâle imitation, ça fait mal au portefeuille… et à la culture.
Quand l’art se défend contre ses clones
L’idée d’une loi contre la contrefaçon artistique n’est pas nouvelle. Déjà en février 2024, une première réunion organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication avec la Fondation nationale des musées (FNM), le ministère de la Justice et le Secrétariat général du gouvernement avait posé les bases d’une feuille de route préliminaire. Sur la table : renforcement de la législation, création de mécanismes de lutte, mais aussi des solutions très concrètes.
Parmi elles : la formation d’experts capables de détecter un faux en un clin d’œil, la mise en place de cellules spécialisées, et même la création d’une plateforme numérique où chaque œuvre authentique serait enregistrée, documentée et protégée. Un peu comme un passeport digital pour les tableaux, les sculptures ou les photos.
Réception : entre applaudissements et scepticisme
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle est accueillie avec un mélange d’enthousiasme et de méfiance. « Enfin, une vraie arme contre les faussaires », salue un galeriste marrakchi sur Instagram. « Très bien sur le papier, mais qui va contrôler ? » rétorque un internaute sur X (ex-Twitter), craignant que les failles de l’application ne profitent encore aux réseaux de contrefacteurs.
Dans la presse spécialisée, les échos sont globalement positifs. Plusieurs critiques rappellent que d’autres pays, comme la France ou l’Italie, ont déjà renforcé leur arsenal juridique pour protéger leur patrimoine artistique et que le Maroc se devait de rattraper ce retard.
Alors, affaire à suivre : si la toile est encore en esquisse, le Maroc semble bien décidé à en finir avec les copies douteuses. Et cette fois-ci, sans retouches Photoshop.
L’initiative ne tombe pas du ciel. Selon le département de la Culture, la mission confiée consistera à dérouler trois grandes étapes. Premièrement, établir un diagnostic précis du phénomène, avec un benchmarking comparatif et des échanges avec les équipes concernées. Deuxièmement, rédiger un avant-projet de loi qui fixera les règles du jeu, avec des propositions claires pour encadrer la vente, la certification et la protection des œuvres. Enfin, troisièmement, mettre en place un tableau explicatif pour éclairer les arbitrages et choix effectués.
Derrière ce jargon juridique, une ambition claire : redonner confiance aux acteurs du marché de l’art et aux collectionneurs. Car, soyons honnêtes, acheter une toile en pensant investir dans un futur « Chaibia » et se retrouver avec une pâle imitation, ça fait mal au portefeuille… et à la culture.
Quand l’art se défend contre ses clones
L’idée d’une loi contre la contrefaçon artistique n’est pas nouvelle. Déjà en février 2024, une première réunion organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication avec la Fondation nationale des musées (FNM), le ministère de la Justice et le Secrétariat général du gouvernement avait posé les bases d’une feuille de route préliminaire. Sur la table : renforcement de la législation, création de mécanismes de lutte, mais aussi des solutions très concrètes.
Parmi elles : la formation d’experts capables de détecter un faux en un clin d’œil, la mise en place de cellules spécialisées, et même la création d’une plateforme numérique où chaque œuvre authentique serait enregistrée, documentée et protégée. Un peu comme un passeport digital pour les tableaux, les sculptures ou les photos.
Réception : entre applaudissements et scepticisme
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle est accueillie avec un mélange d’enthousiasme et de méfiance. « Enfin, une vraie arme contre les faussaires », salue un galeriste marrakchi sur Instagram. « Très bien sur le papier, mais qui va contrôler ? » rétorque un internaute sur X (ex-Twitter), craignant que les failles de l’application ne profitent encore aux réseaux de contrefacteurs.
Dans la presse spécialisée, les échos sont globalement positifs. Plusieurs critiques rappellent que d’autres pays, comme la France ou l’Italie, ont déjà renforcé leur arsenal juridique pour protéger leur patrimoine artistique et que le Maroc se devait de rattraper ce retard.
Alors, affaire à suivre : si la toile est encore en esquisse, le Maroc semble bien décidé à en finir avec les copies douteuses. Et cette fois-ci, sans retouches Photoshop.