Ce phénomène s’explique par une réalité souvent ignorée :
Le corps ne réagit pas uniquement à ce que nous mangeons, mais aussi à la manière dont nous mangeons et au stress que cela génère. Lorsqu’une alimentation devient excessivement contrôlée, restrictive ou obsessionnelle, le corps peut interpréter cette situation comme une forme de menace.
Même si les apports semblent théoriquement équilibrés, le système nerveux perçoit le contexte comme instable. Cette perception déclenche une réponse biologique de survie, caractérisée par une augmentation du cortisol.
Le cortisol, souvent diabolisé, est une hormone essentielle. Mais lorsqu’il reste élevé trop longtemps, il épuise l’organisme.
Il perturbe le sommeil, ralentit la digestion, affecte les hormones sexuelles et altère la sensation de faim et de satiété. Résultat : le corps consomme énormément d’énergie pour gérer un stress permanent, même si ce stress est “déguisé” en discipline alimentaire.
Même si les apports semblent théoriquement équilibrés, le système nerveux perçoit le contexte comme instable. Cette perception déclenche une réponse biologique de survie, caractérisée par une augmentation du cortisol.
Le cortisol, souvent diabolisé, est une hormone essentielle. Mais lorsqu’il reste élevé trop longtemps, il épuise l’organisme.
Il perturbe le sommeil, ralentit la digestion, affecte les hormones sexuelles et altère la sensation de faim et de satiété. Résultat : le corps consomme énormément d’énergie pour gérer un stress permanent, même si ce stress est “déguisé” en discipline alimentaire.
De plus, une alimentation trop restrictive peut priver l’organisme de certains macronutriments essentiels à l’équilibre hormonal et énergétique.
Les glucides, par exemple, sont souvent réduits de manière excessive au nom du “manger sain”. Or, ils jouent un rôle clé dans le fonctionnement du cerveau, la production de sérotonine et la gestion du stress. Sans eux, le corps bascule plus facilement en mode alerte.
Il existe aussi une fatigue mentale liée à la charge cognitive du contrôle alimentaire. Penser constamment à ce que l’on mange, éviter certaines catégories d’aliments, analyser chaque repas, crée une tension continue.
Cette tension mobilise le système nerveux sympathique, celui de l’action et de la vigilance, au détriment du système parasympathique, indispensable à la récupération.
Il existe aussi une fatigue mentale liée à la charge cognitive du contrôle alimentaire. Penser constamment à ce que l’on mange, éviter certaines catégories d’aliments, analyser chaque repas, crée une tension continue.
Cette tension mobilise le système nerveux sympathique, celui de l’action et de la vigilance, au détriment du système parasympathique, indispensable à la récupération.
À long terme, ce type de rapport à l’alimentation peut conduire à ce que certains spécialistes appellent le “bien-être toxique”.
Une quête de santé si rigide qu’elle finit par produire l’effet inverse.
Le corps, au lieu de se sentir nourri et sécurisé, se sent sous pression, surveillé, privé. La fatigue qui en résulte n’est pas toujours immédiatement reliée à l’alimentation, car elle s’installe progressivement.
Baisse d’énergie, troubles digestifs, sommeil léger, irritabilité, difficulté à récupérer après un effort. Autant de signaux que le corps envoie pour indiquer qu’il n’est plus dans un état d’équilibre, mais dans une stratégie d’adaptation constante.
Le corps, au lieu de se sentir nourri et sécurisé, se sent sous pression, surveillé, privé. La fatigue qui en résulte n’est pas toujours immédiatement reliée à l’alimentation, car elle s’installe progressivement.
Baisse d’énergie, troubles digestifs, sommeil léger, irritabilité, difficulté à récupérer après un effort. Autant de signaux que le corps envoie pour indiquer qu’il n’est plus dans un état d’équilibre, mais dans une stratégie d’adaptation constante.
Manger sainement ne devrait jamais être synonyme de lutte permanente contre soi-même.
Le corps fonctionne mieux lorsqu’il se sent en sécurité, nourri de manière suffisante et libéré de la peur de “mal faire”.
La vraie santé ne se joue pas uniquement dans l’assiette, mais dans l’état de calme intérieur dans lequel cette assiette est consommée.
La vraie santé ne se joue pas uniquement dans l’assiette, mais dans l’état de calme intérieur dans lequel cette assiette est consommée.