Ce ressenti est traduit en chiffres.
En effet, le HCP révèle que l'indice de confiance des ménages (ICM) s’établit à 45,4 points au lieu de 46,3 points enregistrés le trimestre précédent et 50,1 points le même trimestre de l’année précédente.
Au premier trimestre 2008, l’ICV dépassait les 85 %.
Exprimé en termes d’évolution des principales composantes de l'ICM, à savoir, la perception par les ménages de l’évolution du niveau de vie, du chômage, de l’opportunité à effectuer des achats de biens durables et de leur situation financière, le malaise est significatif.
Et pour preuves :
Les ménages ressentent une détérioration des niveaux de vie : au deuxième trimestre de 2023, 87,3 % des ménages déclarent une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, 10,0 % un maintien au même niveau et 2,7 % une amélioration. Et s’agissant de l’évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois, 53,4 % des ménages s’attendent à une dégradation, 36,9 % à un maintien au même niveau et 9,7 % à une amélioration.
Les ménages ont des perceptions négatives vis-à-vis de l’évolution du chômage : au deuxième trimestre de 2023, 85,3 % contre 4,9 % des ménages s’attendent à une hausse du chômage au cours des 12 prochains mois.
Les ménages qualifient la conjoncture de peu favorable à l’achat des biens durables : au deuxième trimestre de 2023, 78,8 % contre 9,9 % des ménages considèrent que le moment n’est pas opportun pour effectuer des achats de biens durables.
Les ménages s'attendent à une dégradation de leur situation financière : au deuxième trimestre de 2023, 53,4 % des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 44,0 % déclarent s’endetter ou puiser dans leur épargne et 2,6 % affirment épargner une partie de leur revenu.
Quant à l’évolution de leur situation financière au cours des 12 derniers mois, 60,6 % contre 3,3 % des ménages considèrent qu’elle s’est dégradée.
S’agissant de l’évolution de leur situation financière au cours des 12 prochains mois, 18,5 % des ménages s’attendent à une amélioration de leur situation financière, 56,9 % à un maintien au même niveau et 24,6 % à une dégradation.
Ceci étant, le HCP livre aussi des données trimestrielles sur la perception des ménages relatives à d’autres aspects des conditions de vie, dont la capacité des ménages à épargner et l’évolution des prix des produits alimentaires.
Aussi, note-t-il, à ce titre, des perceptions pessimistes de la part des ménages quant à une capacité future à épargner dans la mesure où seuls 10,3 % contre 89,7 % des ménages s’attendent à épargner au cours des 12 prochains mois.
Et ce, au moment où l’augmentation des prix des produits alimentaires est ressentie par la totalité des ménages : 98,1 % déclarent que les prix des produits alimentaires ont augmenté au cours des 12 derniers mois contre une proportion minime des ménages (0,1 %) qui ressentent leur diminution. Et que pour les 12 prochains mois, 72,5 % d’entre eux s’attendent à une augmentation, 22,7 % à un maintien au même niveau et 4,8 % seulement à une diminution.
Au premier trimestre 2008, l’ICV dépassait les 85 %.
Exprimé en termes d’évolution des principales composantes de l'ICM, à savoir, la perception par les ménages de l’évolution du niveau de vie, du chômage, de l’opportunité à effectuer des achats de biens durables et de leur situation financière, le malaise est significatif.
Et pour preuves :
Les ménages ressentent une détérioration des niveaux de vie : au deuxième trimestre de 2023, 87,3 % des ménages déclarent une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, 10,0 % un maintien au même niveau et 2,7 % une amélioration. Et s’agissant de l’évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois, 53,4 % des ménages s’attendent à une dégradation, 36,9 % à un maintien au même niveau et 9,7 % à une amélioration.
Les ménages ont des perceptions négatives vis-à-vis de l’évolution du chômage : au deuxième trimestre de 2023, 85,3 % contre 4,9 % des ménages s’attendent à une hausse du chômage au cours des 12 prochains mois.
Les ménages qualifient la conjoncture de peu favorable à l’achat des biens durables : au deuxième trimestre de 2023, 78,8 % contre 9,9 % des ménages considèrent que le moment n’est pas opportun pour effectuer des achats de biens durables.
Les ménages s'attendent à une dégradation de leur situation financière : au deuxième trimestre de 2023, 53,4 % des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 44,0 % déclarent s’endetter ou puiser dans leur épargne et 2,6 % affirment épargner une partie de leur revenu.
Quant à l’évolution de leur situation financière au cours des 12 derniers mois, 60,6 % contre 3,3 % des ménages considèrent qu’elle s’est dégradée.
S’agissant de l’évolution de leur situation financière au cours des 12 prochains mois, 18,5 % des ménages s’attendent à une amélioration de leur situation financière, 56,9 % à un maintien au même niveau et 24,6 % à une dégradation.
Ceci étant, le HCP livre aussi des données trimestrielles sur la perception des ménages relatives à d’autres aspects des conditions de vie, dont la capacité des ménages à épargner et l’évolution des prix des produits alimentaires.
Aussi, note-t-il, à ce titre, des perceptions pessimistes de la part des ménages quant à une capacité future à épargner dans la mesure où seuls 10,3 % contre 89,7 % des ménages s’attendent à épargner au cours des 12 prochains mois.
Et ce, au moment où l’augmentation des prix des produits alimentaires est ressentie par la totalité des ménages : 98,1 % déclarent que les prix des produits alimentaires ont augmenté au cours des 12 derniers mois contre une proportion minime des ménages (0,1 %) qui ressentent leur diminution. Et que pour les 12 prochains mois, 72,5 % d’entre eux s’attendent à une augmentation, 22,7 % à un maintien au même niveau et 4,8 % seulement à une diminution.