Des signaux positifs, des défis persistants
L’économie marocaine a confirmé au T3 2025 un redressement tangible du marché du travail. Selon les dernières données publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 167.000 emplois nets ont été créés sur la période, un signe de reprise après des trimestres marqués par la volatilité conjoncturelle et les séquelles de chocs exogènes. Cette progression témoigne d’un environnement macroéconomique plus porteur et de politiques publiques orientées vers la relance, l’investissement et la montée en compétences.
La dynamique sectorielle met en avant la contribution des services, toujours premier pourvoyeur d’emplois, et le regain de l’agriculture grâce à une campagne plus favorable et à la diffusion d’initiatives d’irrigation et de valorisation. L’industrie manufacturière, portée par les filières exportatrices, voiture notamment, a également consolidé ses bases, même si la création nette y demeure plus sélective et concentrée dans des poches de productivité élevée. Le BTP, sous l’effet de chantiers structurants et de la demande en infrastructures, a participé à la tendance, sans retrouver encore ses pics historiques.
Au-delà des volumes, la question de la qualité des emplois s’impose. La progression des postes vulnérables et informels est à surveiller, car elle conditionne le revenu, la protection sociale et la résilience des ménages face aux chocs. La généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire et l’élargissement de la protection sociale constituent des amortisseurs essentiels, mais demandent un accompagnement continu des TPE/PME pour formaliser et fidéliser l’emploi.
La géographie de l’emploi reste contrastée, avec des régions plus industrialisées et connectées aux chaînes d’exportation qui captent une part disproportionnée de la création. L’enjeu des compétences demeure central: l’adéquation formation-emploi, la diffusion de compétences numériques et techniques, et l’apprentissage en alternance peuvent transformer une reprise conjoncturelle en trajectoire durable. Les programmes d’employabilité des jeunes et des femmes, s’ils sont mieux ciblés et évalués, peuvent amplifier l’impact.
Ces 167.000 créations ne suffisent pas, à elles seules, à absorber les nouveaux arrivants ni à réduire significativement les poches de chômage de longue durée. Toutefois, elles confirment que la combinaison d’investissements industriels, d’infrastructures logistiques et de montée en gamme des services produit des effets tangibles sur l’emploi. La priorité consiste désormais à consolider la qualité et la stabilité des postes, condition d’une croissance inclusive.
La dynamique sectorielle met en avant la contribution des services, toujours premier pourvoyeur d’emplois, et le regain de l’agriculture grâce à une campagne plus favorable et à la diffusion d’initiatives d’irrigation et de valorisation. L’industrie manufacturière, portée par les filières exportatrices, voiture notamment, a également consolidé ses bases, même si la création nette y demeure plus sélective et concentrée dans des poches de productivité élevée. Le BTP, sous l’effet de chantiers structurants et de la demande en infrastructures, a participé à la tendance, sans retrouver encore ses pics historiques.
Au-delà des volumes, la question de la qualité des emplois s’impose. La progression des postes vulnérables et informels est à surveiller, car elle conditionne le revenu, la protection sociale et la résilience des ménages face aux chocs. La généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire et l’élargissement de la protection sociale constituent des amortisseurs essentiels, mais demandent un accompagnement continu des TPE/PME pour formaliser et fidéliser l’emploi.
La géographie de l’emploi reste contrastée, avec des régions plus industrialisées et connectées aux chaînes d’exportation qui captent une part disproportionnée de la création. L’enjeu des compétences demeure central: l’adéquation formation-emploi, la diffusion de compétences numériques et techniques, et l’apprentissage en alternance peuvent transformer une reprise conjoncturelle en trajectoire durable. Les programmes d’employabilité des jeunes et des femmes, s’ils sont mieux ciblés et évalués, peuvent amplifier l’impact.
Ces 167.000 créations ne suffisent pas, à elles seules, à absorber les nouveaux arrivants ni à réduire significativement les poches de chômage de longue durée. Toutefois, elles confirment que la combinaison d’investissements industriels, d’infrastructures logistiques et de montée en gamme des services produit des effets tangibles sur l’emploi. La priorité consiste désormais à consolider la qualité et la stabilité des postes, condition d’une croissance inclusive.