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Maroc–Émirats : enfin un partenariat à la hauteur des défis
Un vent d'optimisme souffle sur le Maroc, et il ne s’agit pas d’un mirage du désert. Le lundi 19 mai 2025, la suspension temporaire de la cotation de Taqa Morocco à la Bourse de Casablanca a certes intrigué les observateurs, mais elle a surtout précédé une annonce historique : un investissement de cent cinquante milliards de dirhams, signé avec éclat par un consortium national et international, destiné à réinventer l’avenir énergétique, hydrique et industriel du Royaume.
Contrairement à ceux qui y voient un pas de plus vers une dépendance énergétique ou un abandon de souveraineté, ce partenariat entre Taqa Morocco, Nareva et le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, coordonné étroitement avec les ministères marocains concernés, est tout sauf un bradage stratégique. Il incarne au contraire une vision assumée, offensive et souveraine du développement. C’est le Maroc qui choisit ses alliés, son tempo, ses priorités.
Quand l’État pilote, les partenaires s’alignent
Ce méga-programme ne se résume pas à une signature d’apparat ou à un simple afflux de capitaux étrangers. Il s'agit d’un projet conçu, orienté et encadré par les institutions marocaines, répondant à une feuille de route claire : diversification énergétique, dessalement d’eau de mer, interconnexion hydraulique et renforcement des infrastructures nationales.
Ce n’est pas un hasard si le Fonds Mohammed VI y est pleinement impliqué : il veille à ce que la colonne vertébrale de l’économie nationale ne soit jamais livrée à une logique de rente. Chaque dirham investi doit produire un impact durable, créer de l’emploi, renforcer les capacités locales, et réduire les vulnérabilités structurelles. Ce n’est pas une externalisation de notre avenir, c’est l’industrialisation planifiée de notre souveraineté.
Taqa n’est pas un cheval de Troie, mais un cheval de course
Les discours alarmistes qui agitent le chiffon rouge de la "prise de contrôle étrangère" négligent volontairement un point crucial : Taqa Morocco n’est pas un acteur opportuniste venu capter une rente, mais un partenaire historique, engagé depuis un quart de siècle au service de la transition énergétique du pays.
En exploitant la centrale de Jorf Lasfar, en intégrant bientôt celle de Tahaddart, et en s’alliant à des structures marocaines comme Nareva ou le FM6I, Taqa ne prend pas le pouvoir : elle le partage, sous gouvernance marocaine. Les pourcentages d'électricité produits importent peu face à la question centrale : qui décide des orientations ? Qui encadre les contrats ? Qui bénéficie des transferts de technologie, de la formation, de la valeur ajoutée ? Et à toutes ces questions, la réponse est : le Maroc.
Une souveraineté qui se construit, pas qui se proclame
La souveraineté énergétique ne se mesure pas à l’aune de l’autarcie. Elle se construit dans l’interdépendance choisie, maîtrisée, et régulée. Les États modernes savent que leur puissance repose aussi sur leur capacité à attirer les meilleurs investisseurs sans céder leur autorité. C’est exactement ce que fait le Maroc en multipliant les partenariats tout en maintenant un cap ferme et stratégique.
Contrairement à ceux qui y voient un pas de plus vers une dépendance énergétique ou un abandon de souveraineté, ce partenariat entre Taqa Morocco, Nareva et le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, coordonné étroitement avec les ministères marocains concernés, est tout sauf un bradage stratégique. Il incarne au contraire une vision assumée, offensive et souveraine du développement. C’est le Maroc qui choisit ses alliés, son tempo, ses priorités.
Quand l’État pilote, les partenaires s’alignent
Ce méga-programme ne se résume pas à une signature d’apparat ou à un simple afflux de capitaux étrangers. Il s'agit d’un projet conçu, orienté et encadré par les institutions marocaines, répondant à une feuille de route claire : diversification énergétique, dessalement d’eau de mer, interconnexion hydraulique et renforcement des infrastructures nationales.
Ce n’est pas un hasard si le Fonds Mohammed VI y est pleinement impliqué : il veille à ce que la colonne vertébrale de l’économie nationale ne soit jamais livrée à une logique de rente. Chaque dirham investi doit produire un impact durable, créer de l’emploi, renforcer les capacités locales, et réduire les vulnérabilités structurelles. Ce n’est pas une externalisation de notre avenir, c’est l’industrialisation planifiée de notre souveraineté.
Taqa n’est pas un cheval de Troie, mais un cheval de course
Les discours alarmistes qui agitent le chiffon rouge de la "prise de contrôle étrangère" négligent volontairement un point crucial : Taqa Morocco n’est pas un acteur opportuniste venu capter une rente, mais un partenaire historique, engagé depuis un quart de siècle au service de la transition énergétique du pays.
En exploitant la centrale de Jorf Lasfar, en intégrant bientôt celle de Tahaddart, et en s’alliant à des structures marocaines comme Nareva ou le FM6I, Taqa ne prend pas le pouvoir : elle le partage, sous gouvernance marocaine. Les pourcentages d'électricité produits importent peu face à la question centrale : qui décide des orientations ? Qui encadre les contrats ? Qui bénéficie des transferts de technologie, de la formation, de la valeur ajoutée ? Et à toutes ces questions, la réponse est : le Maroc.
Une souveraineté qui se construit, pas qui se proclame
La souveraineté énergétique ne se mesure pas à l’aune de l’autarcie. Elle se construit dans l’interdépendance choisie, maîtrisée, et régulée. Les États modernes savent que leur puissance repose aussi sur leur capacité à attirer les meilleurs investisseurs sans céder leur autorité. C’est exactement ce que fait le Maroc en multipliant les partenariats tout en maintenant un cap ferme et stratégique.
Une transformation lucide, non naïve
Plutôt que de craindre que ce partenariat ne soit le signe d’un déséquilibre, il faut y voir l’indice d’un Maroc sûr de lui, qui attire les grandes puissances économiques non par faiblesse, mais par ambition. Un pays qui se transforme non par soumission à la finance étrangère, mais par vision éclairée de ses intérêts à long terme.
Ce deal n’est pas une perte de contrôle : c’est la preuve que le Maroc prend le contrôle de son avenir avec les meilleurs instruments disponibles, en gardant les mains fermement sur le volant.
Ce deal n’est pas une perte de contrôle : c’est la preuve que le Maroc prend le contrôle de son avenir avec les meilleurs instruments disponibles, en gardant les mains fermement sur le volant.