L’histoire contemporaine de la question du Sahara marocain vient de connaître un tournant décisif.
Par l’adoption de la résolution 2797, le Conseil de sécurité des Nations unies a officiellement érigé le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine en seule solution réaliste et durable au conflit. Ce texte, bien plus qu’une formalité administrative, sonne le glas d’une longue ère d’ambiguïté diplomatique et ouvre une nouvelle phase où la crédibilité du projet porté par notre royaume est désormais actée par la communauté internationale.
Ce profond changement de paradigme n’est pas le fruit du hasard. Il couronne une bataille diplomatique de longue haleine, menée par le Maroc avec constance et réalisme, tandis que l’Algérie s’enlisait dans un discours daté, incapable de s’adapter aux nouvelles réalités géopolitique.
L’analyse de la résolution révèle une double victoire, à la fois politique et diplomatique, pour le Royaume.
Sur le plan politique, le statut du plan d'autonomie a fondamentalement changé. Il n'est plus présenté comme une simple option parmi d'autres, mais comme le « cadre de référence exclusif » pour une solution politique. Ce glissement sémantique, d'apparence technique, équivaut à une reconnaissance implicite, mais forte, de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud.
Sur le plan diplomatique, Rabat a démontré une maîtrise remarquable dans la construction d’un réseau d’alliances solide et cohérent, de Washington à Madrid, en passant par Londres et Paris. Or ce maillage relationnel a permis au Maroc de déplacer le débat d’un terrain défensif vers celui de la proposition constructive, transformant ainsi sa position nationale en une norme internationale émergente.
Ce profond changement de paradigme n’est pas le fruit du hasard. Il couronne une bataille diplomatique de longue haleine, menée par le Maroc avec constance et réalisme, tandis que l’Algérie s’enlisait dans un discours daté, incapable de s’adapter aux nouvelles réalités géopolitique.
L’analyse de la résolution révèle une double victoire, à la fois politique et diplomatique, pour le Royaume.
Sur le plan politique, le statut du plan d'autonomie a fondamentalement changé. Il n'est plus présenté comme une simple option parmi d'autres, mais comme le « cadre de référence exclusif » pour une solution politique. Ce glissement sémantique, d'apparence technique, équivaut à une reconnaissance implicite, mais forte, de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud.
Sur le plan diplomatique, Rabat a démontré une maîtrise remarquable dans la construction d’un réseau d’alliances solide et cohérent, de Washington à Madrid, en passant par Londres et Paris. Or ce maillage relationnel a permis au Maroc de déplacer le débat d’un terrain défensif vers celui de la proposition constructive, transformant ainsi sa position nationale en une norme internationale émergente.
L'isolement croissant d'Alger
Alors que la communauté internationale à travers l’ONU consacre la légitimité du plan d’autonomie marocain comme seule voie réaliste et durable l’Algérie persiste dans son déni, s’enfermant de plus en plus dans un discours anachronique, haineux et belliqueux à l’égard du Maroc.
Cet échec traduit une perte d'influence manifeste au sein des enceintes multilatérales. Les relais diplomatiques traditionnels de l'Algérie, jadis puissants, ne parviennent plus à rallier un soutien significatif. La priorité internationale n'est plus aux logiques idéologiques de la Guerre froide, mais à la stabilité, au développement et à la coopération régionale.
La situation humanitaire préoccupante dans les camps de Tindouf, couplée à l'opacité entourant la gestion des populations séquestrées et appauvries a également discrédité le discours officiel algérien. Il devient difficile de prétendre défendre les « droits d'un peuple » tout en tolérant la privation de ses libertés fondamentales.
Aujourd'hui, l'Algérie est face à un constat amer : la communauté internationale ne perçoit plus le Front Polisario comme un acteur crédible, mais comme l'instrument d'un agenda géopolitique dépassé. D’autant plus il serait également possible d’aller plus loin, en envisageant que ce front de mercenaires soit reconnu comme une organisation terroriste. Si le projet de loi presenté au Congrès américain aboutissait, cela constituerait un coup dur voire fatal tant pour Alger que pour le Polisario.
Cet échec traduit une perte d'influence manifeste au sein des enceintes multilatérales. Les relais diplomatiques traditionnels de l'Algérie, jadis puissants, ne parviennent plus à rallier un soutien significatif. La priorité internationale n'est plus aux logiques idéologiques de la Guerre froide, mais à la stabilité, au développement et à la coopération régionale.
La situation humanitaire préoccupante dans les camps de Tindouf, couplée à l'opacité entourant la gestion des populations séquestrées et appauvries a également discrédité le discours officiel algérien. Il devient difficile de prétendre défendre les « droits d'un peuple » tout en tolérant la privation de ses libertés fondamentales.
Aujourd'hui, l'Algérie est face à un constat amer : la communauté internationale ne perçoit plus le Front Polisario comme un acteur crédible, mais comme l'instrument d'un agenda géopolitique dépassé. D’autant plus il serait également possible d’aller plus loin, en envisageant que ce front de mercenaires soit reconnu comme une organisation terroriste. Si le projet de loi presenté au Congrès américain aboutissait, cela constituerait un coup dur voire fatal tant pour Alger que pour le Polisario.
La fin d'un cycle et l'émergence d'un nouveau modèle
La résolution 2797 n'est donc pas une fin en soi, mais le point de départ d'une nouvelle dynamique. Le Maroc ne défend plus seulement sa cause ; il impose désormais sa vision. Par son approche réaliste, son ancrage africain renouvelé et sa diplomatie du développement, le Royaume a su transformer une question territoriale en un projet de gouvernance régionale.
Face à cette évolution, la diplomatie algérienne paie le prix de son immobilisme et de son refus du réel. En s'accrochant à un discours de division et de nostalgie idéologique, elle s'est marginalisée dans un monde qui parle désormais le langage du pragmatisme et du partenariat.
Le défi à venir pour le Maroc sera de traduire cette reconnaissance diplomatique en réalité institutionnelle et développementale, faisant du Sahara marocain un modèle vivant d'unité nationale et de prospérité partagée.
Par Marouane BOUCHIKHI
Face à cette évolution, la diplomatie algérienne paie le prix de son immobilisme et de son refus du réel. En s'accrochant à un discours de division et de nostalgie idéologique, elle s'est marginalisée dans un monde qui parle désormais le langage du pragmatisme et du partenariat.
Le défi à venir pour le Maroc sera de traduire cette reconnaissance diplomatique en réalité institutionnelle et développementale, faisant du Sahara marocain un modèle vivant d'unité nationale et de prospérité partagée.
Par Marouane BOUCHIKHI