Le travail des enfants en hausse au Maroc : plus de 110 000 mineurs concernés en 2025


Rédigé par le Vendredi 20 Juin 2025

Le Maroc compte plus de 110 000 enfants travailleurs, surtout en zones rurales. Pauvreté, éducation, réactions : décryptage d’un phénomène qui inquiète.



Une réalité alarmante dans les zones rurales marocaines

C’est le genre de chiffre qui pique : plus de 110 000 enfants bossent aujourd’hui au Maroc, et la plupart vivent loin des grandes villes, dans nos campagnes. Un retour en arrière qui inquiète tout le monde.

Les derniers chiffres officiels viennent de tomber, et ils ne font pas plaisir. Le nombre d’enfants actifs au Maroc a augmenté cette année, alors qu’on pensait avoir tourné la page du travail des mineurs. Surtout dans les zones rurales, où la pauvreté et le manque d’accès à l’école poussent les familles à faire travailler leurs enfants, parfois dès 8 ou 9 ans.

Dans les champs, les ateliers ou même à la maison, ces jeunes bossent souvent dans des conditions dures, loin des bancs de l’école. Certains aident leurs parents à la ferme, d’autres sont embauchés dans des petits boulots précaires, mal payés et parfois dangereux.

Pour nous, jeunes Marocains, c’est un vrai signal d’alarme. On parle tout le temps d’avenir, de start-up, de digital, mais comment avancer si une partie de la jeunesse n’a même pas accès à l’école ? Le travail des enfants, ce n’est pas juste un problème “lointain” : ça touche nos voisins, nos cousins, nos villages. Et ça freine tout le pays, car un enfant qui travaille, c’est un adulte qui aura moins de chances plus tard.

C’est aussi une question d’image pour le Maroc à l’international. On veut attirer des investisseurs, des touristes, montrer un pays moderne… mais ces chiffres rappellent qu’il reste du chemin à faire côté droits de l’enfant et éducation.

Sur les réseaux, beaucoup expriment leur colère. “En 2025, voir encore des enfants bosser dans les champs, c’est honteux !” lâche un tweet viral. Des ONG tirent la sonnette d’alarme et appellent le gouvernement à agir vite. Les autorités, elles, promettent de renforcer les contrôles et d’aider les familles les plus touchées, mais sur le terrain, rien ne change vraiment.

La question est donc simple : comment faire pour que chaque enfant marocain ait droit à une vraie enfance ? Plus d’écoles, plus d’aides pour les familles, plus de contrôles ? Le débat est ouvert, et il nous concerne tous. Alors, la prochaine fois que tu croises un jeune qui travaille, pose-toi la question : et si c’était toi ?

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Journaliste junior passionné par l'écriture, la communication, les relations internationales et la… En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 20 Juin 2025
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