Erreur de casting ou faute professionnelle , les Lionnes sont tombées de très haut et il faudra énormément de savoir - faire pour digérer cette contre-performance qui risque de laisser des traces dans les esprits.
Pour commencer, la gestion tactique et mentale de cette finale s'est révélée catastrophique, puisqu' en jouant un pressing haut en première période, les Lionnes n'avaient plus de jus et de jambes après la pause.
Et puis, prendre trois buts lors de la dernière demi-heure , après avoir mené deux buts à zéro en 24 minutes , montre que mentalement nos joueuses ont raté leur rendez-vous en subissant la pression et l'enjeu.
L'équipe du Maroc n'a absolument pas survolé cette compétition , et il n'y a aucune honte à perdre devant plus fort que soi surtout que cette équipe du Nigeria n'avait pas encaissé le moindre but avant sa demi-finale contre l'Afrique du Sud, championne en titre .
Maintenant, après l'épopée en Coupe du monde avec Reynald Pedros , une expérience assez réussie pour une première , beaucoup vont vouloir faire porter la responsabilité à Jorge Vilda , champion du Monde avec l'Espagne il y a deux ans.
Si comme beaucoup on va continuer à se voiler la face et s'en prendre à l'arbitrage pour nous persuader que c'est la seule raison à cet échec, on appellera cela ne pas apprendre de nos erreurs et demeurer dans le déni, celui que certains médias se chargent de propager .
Et puis, le règlement a changé il y a longtemps et il n'y a pas forcément de penalty automatiquement si le ballon touche la main ! Il y a , certes , en Afrique des équipes comme la Tunisie, l'Égypte ou l'Afrique du sud depuis Motsepe qui ne perdront jamais une finale à domicile, quitte à se faire offrir un penalty inexistant, et il faut bien admettre que le football marocain ne bénéficie pas encore de ce genre de largesses arbitrales ou de faveurs pour celui qui joue à la maison !
Les Lionnes n'étaient pas au mieux ni sur le plan physique ni mental , et sur le terrain cela s'est traduit par un volume de jeu approximatif avec une intensité variable et intermittente, une discipline tactique défaillante et une maîtrise collective introuvable.
Oui , lorsqu'une équipe soutenue par son public à domicile n'arrive pas à conserver le ballon pour faire courir l'adversaire, c'est qu'elle manque cruellement de métier, d'expérience et par conséquent de maturité.
Il y a encore énormément de travail à accomplir et de chemin à parcourir sur ce plan pour les Lionnes et honnêtement, cela va mieux en le disant.
Il reste juste à espérer que l'occasion de gagner la CAN se représentera bientôt pour les Lionnes.
Hafid Fassi Fihri
Pour commencer, la gestion tactique et mentale de cette finale s'est révélée catastrophique, puisqu' en jouant un pressing haut en première période, les Lionnes n'avaient plus de jus et de jambes après la pause.
Et puis, prendre trois buts lors de la dernière demi-heure , après avoir mené deux buts à zéro en 24 minutes , montre que mentalement nos joueuses ont raté leur rendez-vous en subissant la pression et l'enjeu.
L'équipe du Maroc n'a absolument pas survolé cette compétition , et il n'y a aucune honte à perdre devant plus fort que soi surtout que cette équipe du Nigeria n'avait pas encaissé le moindre but avant sa demi-finale contre l'Afrique du Sud, championne en titre .
Maintenant, après l'épopée en Coupe du monde avec Reynald Pedros , une expérience assez réussie pour une première , beaucoup vont vouloir faire porter la responsabilité à Jorge Vilda , champion du Monde avec l'Espagne il y a deux ans.
Si comme beaucoup on va continuer à se voiler la face et s'en prendre à l'arbitrage pour nous persuader que c'est la seule raison à cet échec, on appellera cela ne pas apprendre de nos erreurs et demeurer dans le déni, celui que certains médias se chargent de propager .
Et puis, le règlement a changé il y a longtemps et il n'y a pas forcément de penalty automatiquement si le ballon touche la main ! Il y a , certes , en Afrique des équipes comme la Tunisie, l'Égypte ou l'Afrique du sud depuis Motsepe qui ne perdront jamais une finale à domicile, quitte à se faire offrir un penalty inexistant, et il faut bien admettre que le football marocain ne bénéficie pas encore de ce genre de largesses arbitrales ou de faveurs pour celui qui joue à la maison !
Les Lionnes n'étaient pas au mieux ni sur le plan physique ni mental , et sur le terrain cela s'est traduit par un volume de jeu approximatif avec une intensité variable et intermittente, une discipline tactique défaillante et une maîtrise collective introuvable.
Oui , lorsqu'une équipe soutenue par son public à domicile n'arrive pas à conserver le ballon pour faire courir l'adversaire, c'est qu'elle manque cruellement de métier, d'expérience et par conséquent de maturité.
Il y a encore énormément de travail à accomplir et de chemin à parcourir sur ce plan pour les Lionnes et honnêtement, cela va mieux en le disant.
Il reste juste à espérer que l'occasion de gagner la CAN se représentera bientôt pour les Lionnes.
Hafid Fassi Fihri