« Je ne demanderai pas pardon à Jenni Hermoso »
Rubiales a reconnu avoir manqué de retenue ce jour-là :
« Je reconnais avoir manqué de sang-froid en tant que président de la Fédération, et je présente mes excuses pour cela »,
a-t-il déclaré avant de préciser :
« Mais je ne demanderai pas pardon à Jenni Hermoso. Je lui ai demandé avant, et elle m’a dit “d’accord”. C’était un geste d’émotion, sans aucune connotation sexuelle. »
Une version des faits contestée
L’ex-dirigeant a également remis en cause le témoignage de la joueuse, l’accusant d’avoir changé sa version :
« Jenni et moi savons que ce n’est pas la vérité. Je n’ai rien à modifier dans mon premier témoignage. Le juge a rendu sa décision, et le mot qui apparaît dans la sentence est “bisou”. »
Un pays toujours divisé
Cette prise de parole après plusieurs mois de silence ravive le débat en Espagne. L’opinion publique reste profondément divisée entre ceux qui dénoncent un acte inapproprié et ceux qui estiment que Rubiales a été injustement jugé.