Porté par des offres agressives, une meilleure disponibilité des stocks et l’arrivée de nouvelles marques, le marché marocain de l’automobile a signé un record à fin novembre 2025, culminant au-dessus des précédents sommets. Cette dynamique s’appuie sur une demande en reprise, des financements plus accessibles et un renouvellement accéléré des gammes, dans un contexte de normalisation post-crise des semi-conducteurs.
Des stocks fluidifiés et des lancements produits stratégiques
À fin novembre 2025, le marché automobile marocain a atteint un niveau record, porté par une convergence rare de facteurs favorables. D’abord, la normalisation des chaînes d’approvisionnement post-crise des semi-conducteurs a permis aux distributeurs de reconstituer les stocks et d’honorer plus rapidement les commandes. Ensuite, les importateurs ont multiplié les lancements produits, notamment des SUV compacts et des modèles hybrides légers, pour capter une demande sensible au rapport valeur/prix et aux coûts d’usage. Cette offre diversifiée, adossée à des campagnes promotionnelles soutenues, a rencontré une clientèle prête à concrétiser des achats différés depuis 2022–2023.
Le crédit à la consommation, resté dynamique malgré un environnement de taux prudent, a également facilité l’accès au neuf. Les formules de LOA et LLD ont séduit les particuliers en quête de mensualités maîtrisées et les petites entreprises cherchant de la flexibilité de flotte. Le segment corporate et des loueurs longue durée a, lui aussi, accéléré ses renouvellements, profitant des meilleures conditions de livraison et d’une fiscalité optimisée sur certains modèles à faibles émissions.
La progression s’est exprimée sur les canaux traditionnels mais aussi en ligne, avec des configurateurs plus riches et des parcours omnicanaux. Côté mix produit, les SUV et les citadines restent dominants, tandis que l’hybride léger gagne des parts au détriment du diesel sur les petits segments. L’électrique progresse, mais à partir d’une base encore modeste, freinée par la disponibilité limitée des bornes rapides interurbaines; des programmes d’infrastructures annoncés devraient toutefois accélérer l’adoption en 2026–2027.
Le marché de l’occasion, bien qu’actif, a été concurrencé par des offres promotionnelles sur le neuf, resserrant les écarts de prix pour des véhicules bien équipés et garantis. Les concessionnaires ont renforcé les reprises et les garanties étendues pour fluidifier le cycle d’achat. Les marques généralistes ont profité de cette phase, mais les premiums ont aussi tiré leur épingle du jeu grâce aux modèles d’accès et aux finitions “value”.
S’il s’agit d’un pic historique, la question de la soutenabilité se pose. La demande latente accumulée étant en grande partie résorbée, 2026 pourrait voir un atterrissage en douceur, dépendant du pouvoir d’achat, des taux de financement et des incitations à la transition énergétique. Par ailleurs, l’arrivée de nouvelles marques d’Asie, au positionnement agressif, promet de reconfigurer la compétition sur les segments B et C.
Globalement, ce record illustre une transformation rapide du marché marocain, devenu plus concurrentiel, plus numérique et plus sensible aux coûts d’usage. La suite se jouera sur l’après-vente, la disponibilité des pièces et l’innovation en services, autant de leviers pour fidéliser une clientèle redevenue exigeante.
Le crédit à la consommation, resté dynamique malgré un environnement de taux prudent, a également facilité l’accès au neuf. Les formules de LOA et LLD ont séduit les particuliers en quête de mensualités maîtrisées et les petites entreprises cherchant de la flexibilité de flotte. Le segment corporate et des loueurs longue durée a, lui aussi, accéléré ses renouvellements, profitant des meilleures conditions de livraison et d’une fiscalité optimisée sur certains modèles à faibles émissions.
La progression s’est exprimée sur les canaux traditionnels mais aussi en ligne, avec des configurateurs plus riches et des parcours omnicanaux. Côté mix produit, les SUV et les citadines restent dominants, tandis que l’hybride léger gagne des parts au détriment du diesel sur les petits segments. L’électrique progresse, mais à partir d’une base encore modeste, freinée par la disponibilité limitée des bornes rapides interurbaines; des programmes d’infrastructures annoncés devraient toutefois accélérer l’adoption en 2026–2027.
Le marché de l’occasion, bien qu’actif, a été concurrencé par des offres promotionnelles sur le neuf, resserrant les écarts de prix pour des véhicules bien équipés et garantis. Les concessionnaires ont renforcé les reprises et les garanties étendues pour fluidifier le cycle d’achat. Les marques généralistes ont profité de cette phase, mais les premiums ont aussi tiré leur épingle du jeu grâce aux modèles d’accès et aux finitions “value”.
S’il s’agit d’un pic historique, la question de la soutenabilité se pose. La demande latente accumulée étant en grande partie résorbée, 2026 pourrait voir un atterrissage en douceur, dépendant du pouvoir d’achat, des taux de financement et des incitations à la transition énergétique. Par ailleurs, l’arrivée de nouvelles marques d’Asie, au positionnement agressif, promet de reconfigurer la compétition sur les segments B et C.
Globalement, ce record illustre une transformation rapide du marché marocain, devenu plus concurrentiel, plus numérique et plus sensible aux coûts d’usage. La suite se jouera sur l’après-vente, la disponibilité des pièces et l’innovation en services, autant de leviers pour fidéliser une clientèle redevenue exigeante.