Dimanche dernier, les rues de Mexico ont vibré, non pas sous les chants ou les danses, mais sous les slogans des acteurs et doubleurs mexicains. Leur revendication ? Une meilleure réglementation de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur audiovisuel, et surtout, l’interdiction de cloner leurs voix sans leur consentement. Avec des pancartes affichant des messages comme « Nous ne voulons pas être remplacés par l’IA », les professionnels du doublage ont exprimé leurs craintes face à une technologie qui, si elle n’est pas encadrée, pourrait bien bouleverser leur métier.
Zoom sur le phénomène : Clonage vocal et IA, une menace pour les artistes
L’essor de l’IA dans le domaine du doublage n’est pas nouveau. Des plateformes comme Prime Video et YouTube expérimentent déjà des systèmes de doublage assistés par l’IA, tandis que des entreprises comme CJ ENM, à l’origine du film oscarisé Parasite, développent des outils combinant images, sons et voix. Si ces avancées technologiques promettent efficacité et rapidité, elles soulèvent également des questions éthiques majeures.
L’exemple récent de l’acteur José Lavat, dont la voix a été utilisée par l’Institut National Electoral (INE) dans une vidéo TikTok sans l’accord de sa famille, illustre parfaitement les dangers du clonage vocal. Pour Lili Barba, présidente de l’Association mexicaine des talents commerciaux de la voix, il s’agit d’une « violation majeure » qui ne peut être tolérée. Elle demande que la voix soit reconnue comme une donnée biométrique, afin qu’elle bénéficie d’une protection juridique.
Focus local : Et au Maroc, ça donne quoi ?
Au Maroc, l’utilisation de l’IA dans les productions audiovisuelles en est encore à ses débuts, mais les débats éthiques autour de cette technologie commencent à émerger. Les artistes locaux pourraient bientôt se retrouver face à des dilemmes similaires, et la question de la protection des voix pourrait devenir un sujet brûlant.
Dans cette « révolte contre les machines », comme l’a décrit Mario Heras, directeur de plateau de doublage pour les jeux vidéo, les artistes humains gardent un avantage précieux : leur capacité à créer des dialogues vivants, drôles et nuancés. L’IA, aussi performante soit-elle, ne peut imiter les subtilités des émotions humaines.
Alors, que ce soit au Mexique, à Hollywood ou au Maroc, la lutte pour protéger l’art du doublage est loin d’être terminée.
Zoom sur le phénomène : Clonage vocal et IA, une menace pour les artistes
L’essor de l’IA dans le domaine du doublage n’est pas nouveau. Des plateformes comme Prime Video et YouTube expérimentent déjà des systèmes de doublage assistés par l’IA, tandis que des entreprises comme CJ ENM, à l’origine du film oscarisé Parasite, développent des outils combinant images, sons et voix. Si ces avancées technologiques promettent efficacité et rapidité, elles soulèvent également des questions éthiques majeures.
L’exemple récent de l’acteur José Lavat, dont la voix a été utilisée par l’Institut National Electoral (INE) dans une vidéo TikTok sans l’accord de sa famille, illustre parfaitement les dangers du clonage vocal. Pour Lili Barba, présidente de l’Association mexicaine des talents commerciaux de la voix, il s’agit d’une « violation majeure » qui ne peut être tolérée. Elle demande que la voix soit reconnue comme une donnée biométrique, afin qu’elle bénéficie d’une protection juridique.
Focus local : Et au Maroc, ça donne quoi ?
Au Maroc, l’utilisation de l’IA dans les productions audiovisuelles en est encore à ses débuts, mais les débats éthiques autour de cette technologie commencent à émerger. Les artistes locaux pourraient bientôt se retrouver face à des dilemmes similaires, et la question de la protection des voix pourrait devenir un sujet brûlant.
Dans cette « révolte contre les machines », comme l’a décrit Mario Heras, directeur de plateau de doublage pour les jeux vidéo, les artistes humains gardent un avantage précieux : leur capacité à créer des dialogues vivants, drôles et nuancés. L’IA, aussi performante soit-elle, ne peut imiter les subtilités des émotions humaines.
Alors, que ce soit au Mexique, à Hollywood ou au Maroc, la lutte pour protéger l’art du doublage est loin d’être terminée.