Oklahoma City arrache l’égalisation
En difficulté sur le plan offensif, le Thunder a tout de même réussi à s’imposer sur le parquet des Nuggets (92-87), revenant à 2-2 dans la série. Dans un match joué en début d’après-midi (13h30 heure locale), les deux équipes ont affiché des statistiques faméliques à la mi-temps (36-33), avec un faible 3 sur 22 à trois points de chaque côté.
Malgré une avance de 15 points en cours de match, OKC a vu Denver revenir grâce à un troisième quart-temps plus abouti, sans toutefois creuser l’écart. Le Thunder a su faire la différence dans l’ultime période, notamment grâce aux apports de Cason Wallace et Aaron Wiggins en sortie de banc.
Shai Gilgeous-Alexander, en lice pour le titre de MVP, a terminé avec 25 points (8/19), 6 rebonds et 6 passes, mais a reconnu la difficulté du duel : « On a su les contenir à 18 points dans le dernier quart, c’est ce qui nous a sauvés », a-t-il déclaré.
Nikola Jokic, bien muselé en début de match, a tout de même terminé avec 27 points et 13 rebonds. L'entraîneur des Nuggets, David Adelman, a reconnu la détermination adverse : « Dans un match aussi laid, ils ont su s’accrocher et gagner. »
Le match 5 se jouera mardi à Oklahoma City.
Indiana survole Cleveland
Dans l’autre rencontre, les Indiana Pacers ont littéralement écrasé les Cleveland Cavaliers (129-109) en prenant une avance de 41 points à la pause (80-39). Cette performance égale un record d’écart à la mi-temps en play-offs, initialement établi lors d’un match entre Cleveland et Boston en 2017.
Portés par une adresse exceptionnelle (12/18 à trois points et 30/50 au tir en première période), les Pacers n’ont laissé aucune chance à des Cavaliers méconnaissables, pourtant auteurs d’une excellente saison régulière (64 victoires).
Myles Turner (20 points, 4/4 à longue distance) et Pascal Siakam (21 points) ont mené la charge, avant de céder la place aux remplaçants, dont Obi Toppin (20 points), pour conclure cette démonstration collective.
En plus de la défaite, Cleveland a vu Donovan Mitchell quitter le parquet sur blessure (cheville), et il passera une IRM lundi.
L’entraîneur Kenny Atkinson, élu coach de l’année, n’a pu que constater les dégâts : « Ils nous ont dominés sur tous les plans. C’était un combat physique, et nous n’avons jamais réussi à installer notre jeu. »
Les Pacers mènent désormais 3-1 et n’ont plus besoin que d’une victoire pour retrouver la finale de conférence Est. Match 5 prévu mardi à Cleveland.