Vers une chaîne de valeur intégrée
Le geste est hautement symbolique, la portée résolument stratégique. À Nouaceur, au cœur du Midparc, SM le Roi Mohammed VI a présidé le lancement des travaux d’un complexe industriel Safran dédié aux moteurs d’avion, consacrant l’entrée du Maroc dans le cercle restreint des pays capables d’assembler, tester et maintenir des propulseurs de nouvelle génération. Au-delà de l’image, l’investissement annoncé, de l’ordre de 3,4 à 3,5 milliards de dirhams, se décline en capacités concrètes: une unité d’assemblage et d’essais visant plusieurs centaines de moteurs par an et une seconde usine orientée maintenance, réparation et révision (MRO), notamment sur la famille LEAP, propulsant les A320neo et 737 MAX. L’ambition est claire: intégrer davantage la chaîne de valeur, consolider un écosystème déjà dense et monter encore en compétence.
Ce complexe, présenté comme le plus important site Safran en Afrique, est appelé à générer plusieurs centaines d’emplois directs qualifiés à l’horizon 2030, tout en alimentant un effet d’entraînement sur la sous-traitance locale, la formation et la R&D appliquée. Sur ce terrain, le Maroc capitalise sur quinze années d’ancrage aéronautique: un tissu de plus de 140 entreprises, des plateformes industrielles dédiées, des coûts compétitifs et une stabilité réglementaire qui rassure les investisseurs. L’arrivée d’un maillon “moteurs”, le cœur technologique d’un avion, change l’ADN de l’écosystème: elle impose des standards qualité, sécurité et traçabilité parmi les plus élevés au monde et pousse l’ensemble de la filière vers le haut.
Le signal adressé aux marchés internationaux ne se limite pas au seul aéronautique. Il touche à l’image de marque du Royaume comme hub industriel fiable, capable de tenir des cadences, d’absorber des transferts technologiques et de soutenir des programmes pluriannuels. Il renforce aussi l’intégration aux chaînes d’approvisionnement transatlantiques et européennes, à l’heure où les donneurs d’ordre cherchent des bases proches, résilientes et compétitives.
Les programmes de formation du lycée technique aux écoles d’ingénieurs seront mis à contribution pour pourvoir des métiers en tension: motoristes, contrôleurs CND, spécialistes essais, qualité aéronautique, supply chain.
Sur le plan institutionnel, l’alignement entre stratégie industrielle, diplomatie économique et politiques de formation est un facteur clé de viabilité. Le complexe de Nouaceur arrive dans un contexte de reprise de la demande avion commerciale, de besoins massifs en MRO et de pression sur les délais de livraison. Autant de raisons d’implanter des capacités près des lignes aériennes et des hubs logistiques du continent. Reste à convertir l’essai: montée progressive en volumes, ancrage de fournisseurs locaux, et construction d’un continuum R&D-industrialisation. Si ces conditions sont réunies, Nouaceur pourrait devenir un pivot africain du moteur d’avion, confirmant la trajectoire ascendante de l’industrie marocaine.
Ce complexe, présenté comme le plus important site Safran en Afrique, est appelé à générer plusieurs centaines d’emplois directs qualifiés à l’horizon 2030, tout en alimentant un effet d’entraînement sur la sous-traitance locale, la formation et la R&D appliquée. Sur ce terrain, le Maroc capitalise sur quinze années d’ancrage aéronautique: un tissu de plus de 140 entreprises, des plateformes industrielles dédiées, des coûts compétitifs et une stabilité réglementaire qui rassure les investisseurs. L’arrivée d’un maillon “moteurs”, le cœur technologique d’un avion, change l’ADN de l’écosystème: elle impose des standards qualité, sécurité et traçabilité parmi les plus élevés au monde et pousse l’ensemble de la filière vers le haut.
Le signal adressé aux marchés internationaux ne se limite pas au seul aéronautique. Il touche à l’image de marque du Royaume comme hub industriel fiable, capable de tenir des cadences, d’absorber des transferts technologiques et de soutenir des programmes pluriannuels. Il renforce aussi l’intégration aux chaînes d’approvisionnement transatlantiques et européennes, à l’heure où les donneurs d’ordre cherchent des bases proches, résilientes et compétitives.
Les programmes de formation du lycée technique aux écoles d’ingénieurs seront mis à contribution pour pourvoir des métiers en tension: motoristes, contrôleurs CND, spécialistes essais, qualité aéronautique, supply chain.
Sur le plan institutionnel, l’alignement entre stratégie industrielle, diplomatie économique et politiques de formation est un facteur clé de viabilité. Le complexe de Nouaceur arrive dans un contexte de reprise de la demande avion commerciale, de besoins massifs en MRO et de pression sur les délais de livraison. Autant de raisons d’implanter des capacités près des lignes aériennes et des hubs logistiques du continent. Reste à convertir l’essai: montée progressive en volumes, ancrage de fournisseurs locaux, et construction d’un continuum R&D-industrialisation. Si ces conditions sont réunies, Nouaceur pourrait devenir un pivot africain du moteur d’avion, confirmant la trajectoire ascendante de l’industrie marocaine.