Par Kamal El Hassane
Au terme d’une saison 2024-2025 morose pour Manchester United, un joueur a pourtant illuminé Old Trafford : Noussair Mazraoui. Arrivé l’été dernier en provenance du Bayern Munich, l’international marocain a disputé 57 rencontres dès sa première année – un record personnel qui a surpris jusque dans les couloirs du club.
« Je savais que je pouvais enchaîner si je restais en bonne santé, mais la Premier League demande encore plus d’attention au corps », confie le défenseur dans un entretien accordé au média qatari The National News.
Le latéral de 27 ans, capable d’évoluer à droite, à gauche ou dans l’axe, a découvert un championnat sans trêve hivernale : « De décembre à janvier, c’est le plus difficile. Le rythme et la qualité de tous les adversaires sont incroyables. » Une adaptation express, puisque Mazraoui estime ne pas avoir eu besoin de « temps pour s’habituer » et se réjouit d’avoir « joué plus de minutes que lors des deux saisons précédentes réunies ».
Habitué aux grands clubs – l’Ajax d’abord, puis le Bayern – il mesure l’ampleur de la ferveur mancunienne : « À United, la pression est dix fois plus forte. Perdre deux matchs, c’est la crise. » Une exigence qu’il aborde avec calme : « Je suis un gars détendu, je veux de bonnes relations avec tout le monde. » Ses coéquipiers l’appellent « Nous » et apprécient sa fiabilité balle au pied.
Son arrivée était liée à Erik ten Hag, ex-coach à l’Ajax : « C’était aussi une raison de signer. Quand il est parti après quelques mois, ce n’était pas facile. » Le Marocain salue aujourd’hui le travail de Ruben Amorim, successeur sur le banc : « Un manager avec beaucoup de valeurs : respect, honnêteté, jamais de mensonge.
Même si la vérité est dure, je préfère ça. »
« Ma foi est numéro un, c’est tout pour moi », affirme Mazraoui, qui observe le Ramadan même en plein calendrier anglais : « Pas d’excuses, il faut creuser plus profond pendant les matchs. »
Sa famille reste son refuge, tout comme son pays, qu’il n’a jamais perdu de vue malgré la frénésie de Manchester.
Et c’est bien vers le Maroc que se tournent désormais ses ambitions. Avec la Coupe d’Afrique des Nations organisée à domicile en 2025, le latéral nourrit de grandes attentes : « Ce sera incroyable, avec de grands joueurs et une énorme pression, mais nous avons une équipe et un coach capables d’aller au bout. »
Déterminé à ramener un trophée qui échappe aux Lions de l’Atlas depuis des décennies, Mazraoui conclut avec la conviction d’un joueur qui se sait attendu : « C’est un rendez-vous pour tout un peuple, et je veux être à la hauteur. »
« Je savais que je pouvais enchaîner si je restais en bonne santé, mais la Premier League demande encore plus d’attention au corps », confie le défenseur dans un entretien accordé au média qatari The National News.
Le latéral de 27 ans, capable d’évoluer à droite, à gauche ou dans l’axe, a découvert un championnat sans trêve hivernale : « De décembre à janvier, c’est le plus difficile. Le rythme et la qualité de tous les adversaires sont incroyables. » Une adaptation express, puisque Mazraoui estime ne pas avoir eu besoin de « temps pour s’habituer » et se réjouit d’avoir « joué plus de minutes que lors des deux saisons précédentes réunies ».
Habitué aux grands clubs – l’Ajax d’abord, puis le Bayern – il mesure l’ampleur de la ferveur mancunienne : « À United, la pression est dix fois plus forte. Perdre deux matchs, c’est la crise. » Une exigence qu’il aborde avec calme : « Je suis un gars détendu, je veux de bonnes relations avec tout le monde. » Ses coéquipiers l’appellent « Nous » et apprécient sa fiabilité balle au pied.
Son arrivée était liée à Erik ten Hag, ex-coach à l’Ajax : « C’était aussi une raison de signer. Quand il est parti après quelques mois, ce n’était pas facile. » Le Marocain salue aujourd’hui le travail de Ruben Amorim, successeur sur le banc : « Un manager avec beaucoup de valeurs : respect, honnêteté, jamais de mensonge.
Même si la vérité est dure, je préfère ça. »
« Ma foi est numéro un, c’est tout pour moi », affirme Mazraoui, qui observe le Ramadan même en plein calendrier anglais : « Pas d’excuses, il faut creuser plus profond pendant les matchs. »
Sa famille reste son refuge, tout comme son pays, qu’il n’a jamais perdu de vue malgré la frénésie de Manchester.
Et c’est bien vers le Maroc que se tournent désormais ses ambitions. Avec la Coupe d’Afrique des Nations organisée à domicile en 2025, le latéral nourrit de grandes attentes : « Ce sera incroyable, avec de grands joueurs et une énorme pression, mais nous avons une équipe et un coach capables d’aller au bout. »
Déterminé à ramener un trophée qui échappe aux Lions de l’Atlas depuis des décennies, Mazraoui conclut avec la conviction d’un joueur qui se sait attendu : « C’est un rendez-vous pour tout un peuple, et je veux être à la hauteur. »