Omicron : Des joueurs et coachs bloqués à l'étranger


Rédigé par le Samedi 4 Décembre 2021

La fermeture des frontières décidée par les autorités afin de lutter contre le variant Omicron a créé une sacrée pagaille au sein des plusieurs clubs marocains. Ces derniers se sont retrouvés sans entraîneurs, sans joueurs et même parfois sans leurs présidents.



Abdelhak Bencheikha, entraineur du Difaa Hassani d'El Jadida.
C’est le branle-bas de combat chez plusieurs clubs de la Botola qui cherchent à trouver des moyens de faire venir leurs sportifs bloqués à l’étranger depuis que le Maroc a fermé ses frontières pour lutter contre le variant omicron du coronavirus. Des joueurs, entraîneurs et même un président de club se sont retrouvés coincés à l’étranger et ne peuvent pas rentrer au Maroc à cause de la fermeture des frontières, rapporte le quotidien Al Akhbar du weekend des 4 et 5 décembre.

Parmi les "victimes" de la décision de fermer les frontières figure le président du Hassania d’Agadir, Habib Sidinou. En déplacement en Angleterre pour subir une opération chirurgicale qui s’est d’ailleurs soldée par un succès, il s’est soudainement retrouvé coincé et n’a pu regagner la capitale du Souss.

Des entraîneurs aussi font partie du tableau. A l’instar de l'entraîneur algérien du Difaâ hassani d’El Jadida, Abdelhak Benchikha. Ce dernier a profité de la trêve de la Botola pour visiter sa famille en Algérie avant qu’il ne se retrouve coincé à cause de la fermeture soudaine des frontières. En attendant de pouvoir regagner El Jadida, Benchikha se contente d’assurer ses séances d'entraînement à distance, précisent nos confrères arabophones.

Même cas de figure pour Mohamed Fathi, l'entraîneur égyptien du Youssoufia de Berrechid, qui s’est rendu en Egypte pour assister aux funérailles de sa mère. Il est aujourd’hui bloqué et ne peut plus rentrer au Maroc.

Et bien sûr, tous les joueurs étrangers qui évoluent dans les clubs marocains et qui ont saisi l’occasion de la trêve pour regagner leurs pays se retrouvent tous bloqués chez eux. Ce qui crée une situation particulièrement délicate pour les équipes de la Botola qui se trouvent amputées d’une partie de leurs effectifs.




Journaliste sportive et militante féministe, lauréate de l'ISIC En savoir plus sur cet auteur
Samedi 4 Décembre 2021
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