Le rapport indique qu’OpenAI a puisé environ 2,5 milliards de dollars dans sa trésorerie pour financer ses activités de recherche et développement (R&D). En tout, 6,7 milliards de dollars ont été consacrés à la R&D sur le semestre, preuve de l’investissement massif pour améliorer ses modèles d’IA et soutenir ChatGPT.
À fin juin, la société disposait encore de 17,5 milliards de dollars de liquidités et titres. Pour l’année, l’objectif affiché est clair : 13 milliards de dollars de chiffre d’affaires, mais avec une consommation de trésorerie estimée à 8,5 milliards.
Depuis le lancement de ChatGPT, OpenAI est devenue la vitrine mondiale de l’intelligence artificielle générative. Sa croissance s’appuie sur :
les abonnements premium (ChatGPT Plus),
les intégrations professionnelles (API pour entreprises),
et les partenariats stratégiques, notamment avec Microsoft.
Mais cette expansion a un coût : la course à la puissance de calcul. D’où les dépenses colossales pour s’équiper en puces Nvidia, indispensables pour entraîner et faire tourner les modèles d’IA.
Selon les mêmes sources, Nvidia pourrait investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans OpenAI. Une lettre d’intention aurait même été signée pour déployer 10 gigawatts de puces Nvidia dédiées à l’infrastructure IA de la société.
Si cet accord se confirme, il s’agira de l’un des plus gros deals jamais conclus dans le secteur des semi-conducteurs et du cloud.
Les prochains mois seront décisifs. OpenAI devra prouver que sa croissance est durable, que ses partenariats stratégiques (Microsoft, Nvidia) peuvent stabiliser son modèle et que sa course à l’innovation ne se traduira pas par un gouffre financier.
Une certitude : l’IA reste la ruée vers l’or technologique, et OpenAI, son symbole le plus scruté.