L’image a fait frissonner tout un peuple : celle du latéral marocain, effondré sur la pelouse, les yeux embués, incapable de marcher sans aide. Touché à la suite d’un tacle violent de Luis Diaz dans le temps additionnel de la première période, Hakimi s’est immédiatement effondré, se tenant la cheville gauche avant d’appeler les soigneurs. Pris de douleur, il a été escorté vers les vestiaires sous les applaudissements du public parisien, médusé.
La VAR a rapidement confirmé l’évidence, et l’arbitre a expulsé l’attaquant colombien. Mais le mal était déjà fait. Après la sortie précoce d’Ousmane Dembélé, le PSG perdait un autre titulaire majeur, remplacé par le jeune Senny Mayulu.
Ce coup dur intervient à un moment charnière pour Hakimi, auteur d’un excellent début de saison et véritable pilier aussi bien du PSG de Luis Enrique que de la sélection marocaine de Walid Regragui.
D’après le journaliste Saïd Amdaa, les premiers retours se veulent néanmoins rassurants : la cheville ne serait pas fracturée et le joueur a pu remarcher après sa sortie. Des examens médicaux doivent toutefois confirmer la nature exacte de la blessure.
En attendant, c’est tout un pays qui retient son souffle. À quelques semaines du coup d’envoi de la CAN, la crainte de voir l’un de ses cadres manquer le rendez-vous continental plane désormais sur le Maroc.