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Le mur qui parle
Nous vivons dans un brouhaha permanent : flux saturés, colères express, images qui s’évaporent aussitôt vues. À force de tout survoler, on ne voit plus rien. D’où ce pari simple : revenir à l’affiche. Pas un décor, mais une image qui frappe, reste en mémoire et transforme l’actualité en expérience visuelle. Chaque semaine, notre portfolio mural rassemble quinze affiches comme autant de récits condensés. L’information ne se lit plus : elle s’affiche, elle s’expose.
Ce n’est pas un journal de plus, mais une exposition publique. Le lecteur devient visiteur. Chaque affiche concentre en un souffle des événements et des contextes. L’image n’est pas un gadget, mais un outil d’enquête lente. Elle formule une thèse, ouvre une contradiction, installe une mémoire. Mais elle comporte un risque : simplifier à l’excès, céder au slogan. C’est là que se joue notre rôle éditorial : préférer la nuance, l’exactitude visuelle, l’honnêteté du cadrage. Éviter le choc pour le choc et chercher une vérité sensible.
Pourquoi maintenant ? Parce que notre époque déborde d’images mais manque de visions. Nous scrollons sans cesse, mais regardons peu. L’affiche hebdomadaire agit comme un frein d’urgence : elle impose l’arrêt, exige un regard entier, redonne gravité à l’information. Elle n’est pas un verdict, mais une hypothèse au mur, une invitation à discuter, contredire, compléter. Tout dans l’image – symbole, cadrage, légende – doit pouvoir être interrogé. Nos affiches ne sont pas des vérités figées : ce sont des propositions ouvertes.
Notre ligne est claire : montrer sans racoler, contextualiser sans écraser, assumer l’inconfort. Car l’inconfort est utile : il rappelle que la démocratie n’est pas une interface lisse, mais un espace rugueux, imparfait, vivant. Un mur peut séparer, mais il raconte aussi ce qu’on préfère taire. Afficher la semaine, c’est coller nos contradictions à hauteur d’yeux.
Ce rendez-vous n’est ni nostalgie ni gadget. C’est un pacte éditorial. Nous garantissons rigueur des faits et sobriété du traitement. À vous d’apporter regard attentif et critique exigeante. Ensemble, faisons d’un mur une agora visuelle, un lieu où l’on revient, où l’on échange, où l’on apprend à voir autrement. Si une affiche parvient à dire ce que mille articles taisent, alors le pari est gagné. Le reste dépend de notre mémoire et de notre courage.
Ce n’est pas un journal de plus, mais une exposition publique. Le lecteur devient visiteur. Chaque affiche concentre en un souffle des événements et des contextes. L’image n’est pas un gadget, mais un outil d’enquête lente. Elle formule une thèse, ouvre une contradiction, installe une mémoire. Mais elle comporte un risque : simplifier à l’excès, céder au slogan. C’est là que se joue notre rôle éditorial : préférer la nuance, l’exactitude visuelle, l’honnêteté du cadrage. Éviter le choc pour le choc et chercher une vérité sensible.
Pourquoi maintenant ? Parce que notre époque déborde d’images mais manque de visions. Nous scrollons sans cesse, mais regardons peu. L’affiche hebdomadaire agit comme un frein d’urgence : elle impose l’arrêt, exige un regard entier, redonne gravité à l’information. Elle n’est pas un verdict, mais une hypothèse au mur, une invitation à discuter, contredire, compléter. Tout dans l’image – symbole, cadrage, légende – doit pouvoir être interrogé. Nos affiches ne sont pas des vérités figées : ce sont des propositions ouvertes.
Notre ligne est claire : montrer sans racoler, contextualiser sans écraser, assumer l’inconfort. Car l’inconfort est utile : il rappelle que la démocratie n’est pas une interface lisse, mais un espace rugueux, imparfait, vivant. Un mur peut séparer, mais il raconte aussi ce qu’on préfère taire. Afficher la semaine, c’est coller nos contradictions à hauteur d’yeux.
Ce rendez-vous n’est ni nostalgie ni gadget. C’est un pacte éditorial. Nous garantissons rigueur des faits et sobriété du traitement. À vous d’apporter regard attentif et critique exigeante. Ensemble, faisons d’un mur une agora visuelle, un lieu où l’on revient, où l’on échange, où l’on apprend à voir autrement. Si une affiche parvient à dire ce que mille articles taisent, alors le pari est gagné. Le reste dépend de notre mémoire et de notre courage.
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