Quand l’IA devient ton maquilleur personnel
Concrètement, cette option te permet de choisir entre douze styles : du « nude naturel » au « smoky meeting », en passant par le « gloss conf call » et le très sobre « CEO matte finish ». Les filtres détectent ton visage, ajustent les couleurs à ta carnation et ajoutent en une fraction de seconde ce que des années de tutos YouTube n’ont jamais réussi à t’enseigner. Résultat : tu ressembles à toi, mais en mieux. Un “toi” version 4K, hydraté, dormi, et prêt à affronter le chef de service sans que ton teint ne trahisse ta nuit blanche.
Google précise, avec un sérieux technologique, que ces looks ont été “élaborés avec des experts du maquillage et des stylistes professionnels”. Autrement dit, les ingénieurs de la Silicon Valley ont passé des heures à discuter de blush et de contouring avec des maquilleurs. Une scène qu’on aimerait voir : le même gars qui optimise l’algorithme de recherche Google expliquant pourquoi le fard « rosé pêche » met mieux en valeur la lumière bleue de ton écran.
Il fallait bien que quelqu’un le fasse. Zoom avait bien tenté les filtres "beauté", mais on se souvient tous du drame du chat avocat en 2021 cette réunion judiciaire où un avocat américain est apparu à l’écran avec une tête de chaton paniqué en disant : “Je ne suis pas un chat, votre honneur.” Microsoft Teams, lui, avait ajouté des fonds d’écran virtuels pour cacher le désordre derrière toi. Google, fidèle à son ADN, a décidé d’aller plus loin : ne plus maquiller le décor, mais directement la personne.
Ce n’est plus une simple visioconférence : c’est un défilé de mode minimaliste pour cadres pressés. Imagine un monde où les RH organisent des entretiens d’embauche avec la mention “look 7 obligatoire”, où les étudiants assistent à leurs soutenances en “maquillage académique 3”, et où les profs lancent : “Caméras allumées, et que je voie du blush, s’il vous plaît !”
Soyons honnêtes : cette innovation n’est pas là pour flatter la vanité. C’est un outil de survie. Qui n’a jamais rejoint une réunion à 9h03, avec le visage encore en pleine négociation avec la gravité terrestre ? Le café à peine entamé, la lumière trop crue, la webcam qui souligne les cernes comme une étude sociologique… Avec Google Meet et son IA cosmétique, plus besoin de se maquiller, de chercher le bon angle, ni d’espérer que la lumière naturelle soit clémente. L’IA te sauve la face littéralement.
Et pour celles et ceux qui n’ont jamais su différencier un anticernes d’un highlighter, c’est une bénédiction. On clique sur “effet maquillage 4”, et paf : la fatigue disparaît, la peau respire la santé numérique, et le moral remonte d’un pixel. On est à deux doigts d’un monde où l’on dira : “Je ne me sens pas très bien aujourd’hui, je vais mettre le filtre ‘confiance en soi’.”
Mais évidemment, la question se pose : où s’arrête le réalisme et où commence la simulation ? Car à ce rythme, les réunions vont se transformer en casting de métahumains. Et il y aura forcément un moment gênant où quelqu’un se croisera en vrai après six mois de Google Meet : “Ah, mais… tu n’as pas les lèvres rouge grenat ? Ni le regard charbonneux ?” Et toi, penaud, tu répondras : “Non, c’était… le look 8, celui avec la lumière virtuelle douce.”
Le débat sur l’authenticité numérique revient en force. Après les filtres Snapchat, les avatars Meta et les IA génératrices de visages parfaits, Google nous offre une nouvelle couche (au sens propre). L’écran devient miroir, mais un miroir qui ment gentiment. Il ne renvoie pas ce que tu es, mais ce que tu devrais être à l’heure d’une réunion importante. Une esthétique du “pas trop vrai”, calibrée pour la productivité et la confiance de groupe.
On imagine déjà les prochaines mises à jour : le maquillage adaptatif. L’IA détectera ton humeur et ajustera ton look en conséquence. Fatigué ? Elle te donnera bonne mine. En colère ? Elle t’adoucira les traits. Triste ? Elle appliquera un peu de chaleur sur ton teint pour simuler une lueur d’espoir. Et pourquoi pas un “look d’équipe” synchronisé : tous les participants avec le même style, histoire d’afficher une cohésion chromatique parfaite. Le rêve des coachs en communication visuelle.
Il ne manquerait plus que la version “parfum numérique” pour compléter le tableau. Un petit plugin qui envoie une odeur de café frais ou de papier neuf selon ton statut émotionnel. Google, si tu lis ceci, ne te retiens pas : le ridicule a toujours été le moteur du progrès.
Google précise, avec un sérieux technologique, que ces looks ont été “élaborés avec des experts du maquillage et des stylistes professionnels”. Autrement dit, les ingénieurs de la Silicon Valley ont passé des heures à discuter de blush et de contouring avec des maquilleurs. Une scène qu’on aimerait voir : le même gars qui optimise l’algorithme de recherche Google expliquant pourquoi le fard « rosé pêche » met mieux en valeur la lumière bleue de ton écran.
Il fallait bien que quelqu’un le fasse. Zoom avait bien tenté les filtres "beauté", mais on se souvient tous du drame du chat avocat en 2021 cette réunion judiciaire où un avocat américain est apparu à l’écran avec une tête de chaton paniqué en disant : “Je ne suis pas un chat, votre honneur.” Microsoft Teams, lui, avait ajouté des fonds d’écran virtuels pour cacher le désordre derrière toi. Google, fidèle à son ADN, a décidé d’aller plus loin : ne plus maquiller le décor, mais directement la personne.
Ce n’est plus une simple visioconférence : c’est un défilé de mode minimaliste pour cadres pressés. Imagine un monde où les RH organisent des entretiens d’embauche avec la mention “look 7 obligatoire”, où les étudiants assistent à leurs soutenances en “maquillage académique 3”, et où les profs lancent : “Caméras allumées, et que je voie du blush, s’il vous plaît !”
Soyons honnêtes : cette innovation n’est pas là pour flatter la vanité. C’est un outil de survie. Qui n’a jamais rejoint une réunion à 9h03, avec le visage encore en pleine négociation avec la gravité terrestre ? Le café à peine entamé, la lumière trop crue, la webcam qui souligne les cernes comme une étude sociologique… Avec Google Meet et son IA cosmétique, plus besoin de se maquiller, de chercher le bon angle, ni d’espérer que la lumière naturelle soit clémente. L’IA te sauve la face littéralement.
Et pour celles et ceux qui n’ont jamais su différencier un anticernes d’un highlighter, c’est une bénédiction. On clique sur “effet maquillage 4”, et paf : la fatigue disparaît, la peau respire la santé numérique, et le moral remonte d’un pixel. On est à deux doigts d’un monde où l’on dira : “Je ne me sens pas très bien aujourd’hui, je vais mettre le filtre ‘confiance en soi’.”
Mais évidemment, la question se pose : où s’arrête le réalisme et où commence la simulation ? Car à ce rythme, les réunions vont se transformer en casting de métahumains. Et il y aura forcément un moment gênant où quelqu’un se croisera en vrai après six mois de Google Meet : “Ah, mais… tu n’as pas les lèvres rouge grenat ? Ni le regard charbonneux ?” Et toi, penaud, tu répondras : “Non, c’était… le look 8, celui avec la lumière virtuelle douce.”
Le débat sur l’authenticité numérique revient en force. Après les filtres Snapchat, les avatars Meta et les IA génératrices de visages parfaits, Google nous offre une nouvelle couche (au sens propre). L’écran devient miroir, mais un miroir qui ment gentiment. Il ne renvoie pas ce que tu es, mais ce que tu devrais être à l’heure d’une réunion importante. Une esthétique du “pas trop vrai”, calibrée pour la productivité et la confiance de groupe.
On imagine déjà les prochaines mises à jour : le maquillage adaptatif. L’IA détectera ton humeur et ajustera ton look en conséquence. Fatigué ? Elle te donnera bonne mine. En colère ? Elle t’adoucira les traits. Triste ? Elle appliquera un peu de chaleur sur ton teint pour simuler une lueur d’espoir. Et pourquoi pas un “look d’équipe” synchronisé : tous les participants avec le même style, histoire d’afficher une cohésion chromatique parfaite. Le rêve des coachs en communication visuelle.
Il ne manquerait plus que la version “parfum numérique” pour compléter le tableau. Un petit plugin qui envoie une odeur de café frais ou de papier neuf selon ton statut émotionnel. Google, si tu lis ceci, ne te retiens pas : le ridicule a toujours été le moteur du progrès.
Un miroir qui fait la paix avec ton visage
Avec cette option “maquillage par IA”, Google Meet ne révolutionne pas seulement la cosmétique virtuelle, il signe aussi une alliance inédite entre la technologie et la vanité humaine. Une sorte de paix numérique entre le naturel et le simulé. Ce n’est plus “je me prépare pour la réunion”, c’est “mon algorithme s’occupe de moi”.
Alors oui, c’est un peu absurde, mais c’est aussi merveilleusement pratique. Parce qu’au fond, la beauté virtuelle, c’est peut-être la plus honnête : elle ne prétend pas être vraie, seulement aimable. Et dans un monde de réunions sans fin, c’est déjà un miracle cosmétique.
Alors oui, c’est un peu absurde, mais c’est aussi merveilleusement pratique. Parce qu’au fond, la beauté virtuelle, c’est peut-être la plus honnête : elle ne prétend pas être vraie, seulement aimable. Et dans un monde de réunions sans fin, c’est déjà un miracle cosmétique.