Avec 22,8 millions d’utilisateurs actifs à fin octobre, le Maroc franchit un cap décisif dans l’adoption des réseaux sociaux. Ce volume, tiré par la généralisation du smartphone, l’extension 4G et la poussée de la création de contenu, redessine les usages de communication, de commerce et d’information.
Du scroll à l’achat : mutation digitale d'une nation
La dynamique est structurelle. La pénétration mobile soutient une consommation sociale ubiquitaire où la messagerie, la vidéo courte et les lives prennent le pas sur les formats classiques. Cette massification transforme la relation client pour les entreprises, qui investissent la publicité ciblée, le social commerce et le service après-vente conversationnel. Elle modifie aussi la circulation de l’information publique, avec des autorités et médias plus présents sur les plateformes pour contrer la désinformation et capter les audiences jeunes.
L’essor des créateurs de contenu et des micro-influenceurs nourrit un écosystème économique nouveau, des studios de production aux agences d’influence, tout en posant des enjeux de transparence et de protection des données. L’arbitrage entre liberté d’expression et modération des contenus illicites demeure un sujet de gouvernance numérique, notamment face aux risques de harcèlement, d’escroqueries et de manipulation.
Pour les marques et institutions, l’enjeu est d’aligner stratégie et mesure d’impact: définir des objectifs clairs, soigner la qualité éditoriale, investir les formats natifs, et piloter par des indicateurs d’engagement et de conversion plutôt que des vues brutes. Sur le plan territorial, l’inclusion numérique reste essentielle afin d’éviter une fracture entre zones urbaines et rurales. La formation aux compétences numériques, l’éducation aux médias et la cybersécurité deviennent des priorités collectives.
Le seuil des 22,8 millions ne dit pas seulement la taille d’un public; il révèle un basculement culturel où l’identité, le commerce et l’espace civique passent par des plateformes globales, avec des opportunités économiques importantes et des responsabilités nouvelles.
L’essor des créateurs de contenu et des micro-influenceurs nourrit un écosystème économique nouveau, des studios de production aux agences d’influence, tout en posant des enjeux de transparence et de protection des données. L’arbitrage entre liberté d’expression et modération des contenus illicites demeure un sujet de gouvernance numérique, notamment face aux risques de harcèlement, d’escroqueries et de manipulation.
Pour les marques et institutions, l’enjeu est d’aligner stratégie et mesure d’impact: définir des objectifs clairs, soigner la qualité éditoriale, investir les formats natifs, et piloter par des indicateurs d’engagement et de conversion plutôt que des vues brutes. Sur le plan territorial, l’inclusion numérique reste essentielle afin d’éviter une fracture entre zones urbaines et rurales. La formation aux compétences numériques, l’éducation aux médias et la cybersécurité deviennent des priorités collectives.
Le seuil des 22,8 millions ne dit pas seulement la taille d’un public; il révèle un basculement culturel où l’identité, le commerce et l’espace civique passent par des plateformes globales, avec des opportunités économiques importantes et des responsabilités nouvelles.