Par Saïd Temsamani
Dans un monde où les avancées diplomatiques véritables se font rares, un tournant majeur s’est opéré, discrètement mais profondément, au siège des Nations unies à New York.
Avec l’adoption de la résolution S/2025/692, le Conseil de sécurité a consacré, pour la première fois avec une telle clarté, le plan d’autonomie marocain comme socle d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain.
Ce texte n’est pas une simple prorogation technique : c’est un basculement diplomatique majeur, une reconnaissance internationale de la vision marocaine pour la paix et la stabilité régionales.
De l’ambiguïté à la clarté
Pendant près d’un demi-siècle, le langage onusien autour du Sahara marocain oscillait entre les principes et la prudence, entre les idéaux et l’immobilisme.
La résolution S/2025/692 rompt avec cette indécision. En qualifiant le plan d’autonomie marocain de « solution des plus réalistes » et en l’inscrivant comme base exclusive du processus politique, le Conseil de sécurité redéfinit le cadre du débat international.
L’époque des équivoques est révolue. Le référendum, irréalisable et obsolète, cède la place à une approche politique fondée sur le compromis, la responsabilité et le réalisme.
En clair, le Conseil consacre le Maroc comme l’acteur central d’une dynamique de paix crédible.
Le plan d’autonomie marocain : une crédibilité récompensée
Présenté en avril 2007 au Secrétaire général des Nations unies, le plan d’autonomie marocain offrait dès l’origine une vision moderne de la gouvernance locale, conciliant souveraineté nationale et participation démocratique.
Dix-huit ans plus tard, l’ONU reconnaît ce que de nombreux États avaient déjà compris : le projet marocain constitue la seule base réaliste, sérieuse et viable d’une paix durable.
Le texte prend soin de « noter le soutien exprimé par de nombreux États Membres » à ce plan — une formule diplomatique qui, derrière sa retenue, traduit une adhésion majoritaire de la communauté internationale à la position de Rabat.
Des États-Unis à la majorité des pays européens, en passant par l’Afrique et le monde arabe, le Maroc récolte aujourd’hui les fruits d’une diplomatie constante, visionnaire et cohérente, guidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Un nouveau réalisme onusien
En appelant les parties à négocier « sans conditions préalables et sur la base du plan d’autonomie marocain », le Conseil de sécurité place désormais la responsabilité politique entre leurs mains.
Loin de ressusciter des concepts figés, le texte affirme une approche contemporaine de la question du Sahara marocain : l’autodétermination à travers l’autonomie, non la sécession.
C’est un glissement fondamental — juridique, politique et philosophique.
L’ONU ne traite plus la question du Sahara marocain comme un dossier de décolonisation, mais comme un enjeu de gouvernance, de stabilité et de développement.
Une évolution que peu d’observateurs auraient jugée possible il y a encore dix ans.
L’avantage marocain : la stabilité et la substance
Ce basculement n’est pas seulement diplomatique, il est aussi factuel.
En deux décennies, le Maroc a transformé le Sahara marocain en une région dynamique et prospère, dotée d’infrastructures modernes, de pôles universitaires, de projets d’énergie renouvelable et d’une gouvernance locale avancée.
Les villes de Laâyoune et Dakhla incarnent aujourd’hui le succès d’un modèle de développement régional salué au-delà des frontières. Plus de trente pays y ont ouvert des consulats, acte diplomatique fort qui confirme la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine.
À l’inverse, la stagnation dans les camps de Tindouf illustre l’échec du séparatisme et la tragédie humanitaire d’un statu quo artificiellement entretenu.
La résolution du Conseil exprime d’ailleurs une grave préoccupation face à cette situation et réclame l’enregistrement effectif des réfugiés — une exigence de transparence trop longtemps ignorée.
Un tournant stratégique et transatlantique
Autre fait marquant : le texte « se félicite de la disposition des États-Unis à accueillir les négociations » sous l’égide de l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura.
Cette mention explicite ancre le dossier du Sahara marocain dans une dynamique transatlantique claire, où Washington, Bruxelles et de nombreuses capitales africaines partagent une même conviction : le Maroc est le pilier de la stabilité régionale.
Le Royaume a su imposer, par la constance de sa diplomatie, une position d’équilibre et de crédibilité, alliant ancrage africain, vocation arabe, ouverture atlantique et partenariat euro-méditerranéen.
Le Conseil de sécurité ne fait ici qu’entériner une réalité déjà largement reconnue sur le terrain.
Vers une nouvelle mission onusienne
La résolution invite le Secrétaire général à présenter un examen stratégique du mandat futur de la MINURSO dans les six prochains mois.
Ce passage, passé presque inaperçu, ouvre pourtant une perspective historique : la transformation d’une mission de surveillance en acteur de soutien à une solution politique.
C’est le signe que les Nations unies se préparent à tourner la page du statu quo pour accompagner la mise en œuvre progressive de l’autonomie du Sahara marocain.
L’effacement du discours séparatiste
Face à cette dynamique, le discours du Front Polisario apparaît plus isolé que jamais.
Son refus obstiné du compromis et son incapacité à proposer une alternative crédible le marginalisent sur la scène internationale.
L’ONU, par cette résolution, adresse un message sans détour : la patience de la communauté internationale a des limites, et la voie de la paix passe par le réalisme, non par l’immobilisme.
Une victoire diplomatique et morale du Maroc
Le Maroc n’a pas remporté une victoire contre un adversaire, mais une victoire pour la paix.
En imposant la raison au lieu du slogan, la stabilité au lieu de l’idéologie, il a montré que la souveraineté et l’autonomie ne s’opposent pas, mais se complètent.
Cette approche pragmatique, fondée sur le développement et la légitimité, devient désormais la référence internationale en matière de résolution pacifique des différends régionaux.
Le Sahara marocain n’est plus un dossier en suspens.
C’est une réalité politique, territoriale et diplomatique pleinement reconnue, soutenue par une majorité croissante d’États et consacrée par la plus haute instance des Nations unies.
Une dynamique irréversible
La résolution S/2025/692 ne clôt pas seulement une page : elle ouvre une ère nouvelle.
Elle scelle une trajectoire diplomatique irréversible, fondée sur la légitimité, le compromis et le développement.
Le Maroc, fidèle à la vision royale et à son rôle de force tranquille dans la région, a su transformer le combat pour l’unité nationale en un modèle de paix, de stabilité et de coopération régionale.
Comme l’a résumé un diplomate onusien à l’issue du vote :
Et c’est bien là, dans cette victoire du réalisme et de la légitimité, que se trouve le véritable triomphe du Royaume : faire de la paix au Sahara marocain un projet d’avenir partagé.
Avec l’adoption de la résolution S/2025/692, le Conseil de sécurité a consacré, pour la première fois avec une telle clarté, le plan d’autonomie marocain comme socle d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain.
Ce texte n’est pas une simple prorogation technique : c’est un basculement diplomatique majeur, une reconnaissance internationale de la vision marocaine pour la paix et la stabilité régionales.
De l’ambiguïté à la clarté
Pendant près d’un demi-siècle, le langage onusien autour du Sahara marocain oscillait entre les principes et la prudence, entre les idéaux et l’immobilisme.
La résolution S/2025/692 rompt avec cette indécision. En qualifiant le plan d’autonomie marocain de « solution des plus réalistes » et en l’inscrivant comme base exclusive du processus politique, le Conseil de sécurité redéfinit le cadre du débat international.
L’époque des équivoques est révolue. Le référendum, irréalisable et obsolète, cède la place à une approche politique fondée sur le compromis, la responsabilité et le réalisme.
En clair, le Conseil consacre le Maroc comme l’acteur central d’une dynamique de paix crédible.
Le plan d’autonomie marocain : une crédibilité récompensée
Présenté en avril 2007 au Secrétaire général des Nations unies, le plan d’autonomie marocain offrait dès l’origine une vision moderne de la gouvernance locale, conciliant souveraineté nationale et participation démocratique.
Dix-huit ans plus tard, l’ONU reconnaît ce que de nombreux États avaient déjà compris : le projet marocain constitue la seule base réaliste, sérieuse et viable d’une paix durable.
Le texte prend soin de « noter le soutien exprimé par de nombreux États Membres » à ce plan — une formule diplomatique qui, derrière sa retenue, traduit une adhésion majoritaire de la communauté internationale à la position de Rabat.
Des États-Unis à la majorité des pays européens, en passant par l’Afrique et le monde arabe, le Maroc récolte aujourd’hui les fruits d’une diplomatie constante, visionnaire et cohérente, guidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Un nouveau réalisme onusien
En appelant les parties à négocier « sans conditions préalables et sur la base du plan d’autonomie marocain », le Conseil de sécurité place désormais la responsabilité politique entre leurs mains.
Loin de ressusciter des concepts figés, le texte affirme une approche contemporaine de la question du Sahara marocain : l’autodétermination à travers l’autonomie, non la sécession.
C’est un glissement fondamental — juridique, politique et philosophique.
L’ONU ne traite plus la question du Sahara marocain comme un dossier de décolonisation, mais comme un enjeu de gouvernance, de stabilité et de développement.
Une évolution que peu d’observateurs auraient jugée possible il y a encore dix ans.
L’avantage marocain : la stabilité et la substance
Ce basculement n’est pas seulement diplomatique, il est aussi factuel.
En deux décennies, le Maroc a transformé le Sahara marocain en une région dynamique et prospère, dotée d’infrastructures modernes, de pôles universitaires, de projets d’énergie renouvelable et d’une gouvernance locale avancée.
Les villes de Laâyoune et Dakhla incarnent aujourd’hui le succès d’un modèle de développement régional salué au-delà des frontières. Plus de trente pays y ont ouvert des consulats, acte diplomatique fort qui confirme la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine.
À l’inverse, la stagnation dans les camps de Tindouf illustre l’échec du séparatisme et la tragédie humanitaire d’un statu quo artificiellement entretenu.
La résolution du Conseil exprime d’ailleurs une grave préoccupation face à cette situation et réclame l’enregistrement effectif des réfugiés — une exigence de transparence trop longtemps ignorée.
Un tournant stratégique et transatlantique
Autre fait marquant : le texte « se félicite de la disposition des États-Unis à accueillir les négociations » sous l’égide de l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura.
Cette mention explicite ancre le dossier du Sahara marocain dans une dynamique transatlantique claire, où Washington, Bruxelles et de nombreuses capitales africaines partagent une même conviction : le Maroc est le pilier de la stabilité régionale.
Le Royaume a su imposer, par la constance de sa diplomatie, une position d’équilibre et de crédibilité, alliant ancrage africain, vocation arabe, ouverture atlantique et partenariat euro-méditerranéen.
Le Conseil de sécurité ne fait ici qu’entériner une réalité déjà largement reconnue sur le terrain.
Vers une nouvelle mission onusienne
La résolution invite le Secrétaire général à présenter un examen stratégique du mandat futur de la MINURSO dans les six prochains mois.
Ce passage, passé presque inaperçu, ouvre pourtant une perspective historique : la transformation d’une mission de surveillance en acteur de soutien à une solution politique.
C’est le signe que les Nations unies se préparent à tourner la page du statu quo pour accompagner la mise en œuvre progressive de l’autonomie du Sahara marocain.
L’effacement du discours séparatiste
Face à cette dynamique, le discours du Front Polisario apparaît plus isolé que jamais.
Son refus obstiné du compromis et son incapacité à proposer une alternative crédible le marginalisent sur la scène internationale.
L’ONU, par cette résolution, adresse un message sans détour : la patience de la communauté internationale a des limites, et la voie de la paix passe par le réalisme, non par l’immobilisme.
Une victoire diplomatique et morale du Maroc
Le Maroc n’a pas remporté une victoire contre un adversaire, mais une victoire pour la paix.
En imposant la raison au lieu du slogan, la stabilité au lieu de l’idéologie, il a montré que la souveraineté et l’autonomie ne s’opposent pas, mais se complètent.
Cette approche pragmatique, fondée sur le développement et la légitimité, devient désormais la référence internationale en matière de résolution pacifique des différends régionaux.
Le Sahara marocain n’est plus un dossier en suspens.
C’est une réalité politique, territoriale et diplomatique pleinement reconnue, soutenue par une majorité croissante d’États et consacrée par la plus haute instance des Nations unies.
Une dynamique irréversible
La résolution S/2025/692 ne clôt pas seulement une page : elle ouvre une ère nouvelle.
Elle scelle une trajectoire diplomatique irréversible, fondée sur la légitimité, le compromis et le développement.
Le Maroc, fidèle à la vision royale et à son rôle de force tranquille dans la région, a su transformer le combat pour l’unité nationale en un modèle de paix, de stabilité et de coopération régionale.
Comme l’a résumé un diplomate onusien à l’issue du vote :
« Le Maroc n’a pas gagné par la force, il a gagné par la crédibilité. »
Et c’est bien là, dans cette victoire du réalisme et de la légitimité, que se trouve le véritable triomphe du Royaume : faire de la paix au Sahara marocain un projet d’avenir partagé.