À travers une démarche rigoureuse, cette rencontre visait à remettre en lumière un pan méconnu de l’histoire marocaine en explorant les fondations archéologiques et les racines civilisationnelles de la ville de Salé, souvent éclipsée par l’ombre de sa voisine Rabat.
Cette manifestation scientifique s’inscrit dans une stratégie plus vaste, mise en place parallèlement à l’exposition, qui cherche à éveiller l’intérêt du grand public pour l’histoire locale, à travers des objets d’une rare valeur : pièces de monnaie anciennes, vestiges archéologiques, archives précieuses… Tous ces éléments convergent vers une narration nuancée de l’évolution de Salé, autrefois appelée Sala Colonia, et pointent vers deux périodes fondamentales de son développement : l’ère maurétanienne et la période maurétano-romaine.
Le colloque a réuni plusieurs spécialistes, dont Rachid Maalal, directeur général de la société Rabat Région Patrimoine Historique (RRPH), Mohamed Kbiri Alaoui, professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, et Smahane Bouktab, responsable du service des études numismatiques au musée. Ces experts ont chacun apporté un éclairage précieux sur le rôle central que peut jouer Salé dans la construction de l’identité historique du Maroc.
Pour Bouktab, cette exposition s’inscrit dans la logique scientifique adoptée par le musée Bank Al-Maghrib, qui ambitionne de réhabiliter les trajectoires historiques des villes marocaines. Le choix de Salé ne doit rien au hasard : cette cité, bien que discrète aujourd’hui, fut un carrefour de civilisations, dont les couches archéologiques témoignent d’une richesse insoupçonnée.
Rachid Maalal a, quant à lui, insisté sur les efforts de valorisation entrepris pour réhabiliter ce site antique, qui recèle encore de nombreux joyaux architecturaux. Il a souligné l’urgence d’intégrer ces trésors au tissu culturel et touristique local, tout en appelant à la vigilance : la préservation de cette mémoire passe nécessairement par une recherche continue, une documentation précise et une prise de conscience collective.
Dans la même veine, Mohamed Kbiri Alaoui a salué la dimension scientifique du site, qu’il considère comme un laboratoire archéologique à ciel ouvert. Il a plaidé pour un investissement accru dans la recherche afin de révéler le potentiel immense que recèle Salé, notamment en termes de compréhension des dynamiques économiques, sociales et culturelles qui ont façonné la région depuis l’Antiquité.
À travers cette initiative, le musée de Bank Al-Maghrib confirme sa vocation à dépasser son rôle institutionnel traditionnel pour devenir un acteur central de la réflexion sur le patrimoine immatériel marocain. Ce colloque n’est pas une simple célébration d’un passé glorieux, mais un appel à l’action, à la recherche, et à la mise en valeur d’un héritage qui mérite toute notre attention.
Cette manifestation scientifique s’inscrit dans une stratégie plus vaste, mise en place parallèlement à l’exposition, qui cherche à éveiller l’intérêt du grand public pour l’histoire locale, à travers des objets d’une rare valeur : pièces de monnaie anciennes, vestiges archéologiques, archives précieuses… Tous ces éléments convergent vers une narration nuancée de l’évolution de Salé, autrefois appelée Sala Colonia, et pointent vers deux périodes fondamentales de son développement : l’ère maurétanienne et la période maurétano-romaine.
Le colloque a réuni plusieurs spécialistes, dont Rachid Maalal, directeur général de la société Rabat Région Patrimoine Historique (RRPH), Mohamed Kbiri Alaoui, professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, et Smahane Bouktab, responsable du service des études numismatiques au musée. Ces experts ont chacun apporté un éclairage précieux sur le rôle central que peut jouer Salé dans la construction de l’identité historique du Maroc.
Pour Bouktab, cette exposition s’inscrit dans la logique scientifique adoptée par le musée Bank Al-Maghrib, qui ambitionne de réhabiliter les trajectoires historiques des villes marocaines. Le choix de Salé ne doit rien au hasard : cette cité, bien que discrète aujourd’hui, fut un carrefour de civilisations, dont les couches archéologiques témoignent d’une richesse insoupçonnée.
Rachid Maalal a, quant à lui, insisté sur les efforts de valorisation entrepris pour réhabiliter ce site antique, qui recèle encore de nombreux joyaux architecturaux. Il a souligné l’urgence d’intégrer ces trésors au tissu culturel et touristique local, tout en appelant à la vigilance : la préservation de cette mémoire passe nécessairement par une recherche continue, une documentation précise et une prise de conscience collective.
Dans la même veine, Mohamed Kbiri Alaoui a salué la dimension scientifique du site, qu’il considère comme un laboratoire archéologique à ciel ouvert. Il a plaidé pour un investissement accru dans la recherche afin de révéler le potentiel immense que recèle Salé, notamment en termes de compréhension des dynamiques économiques, sociales et culturelles qui ont façonné la région depuis l’Antiquité.
À travers cette initiative, le musée de Bank Al-Maghrib confirme sa vocation à dépasser son rôle institutionnel traditionnel pour devenir un acteur central de la réflexion sur le patrimoine immatériel marocain. Ce colloque n’est pas une simple célébration d’un passé glorieux, mais un appel à l’action, à la recherche, et à la mise en valeur d’un héritage qui mérite toute notre attention.