
Leader avec 78 points, le Napoli conserve l’avantage et aura la première occasion de décrocher le titre dès la prochaine journée : une victoire à Parme combinée à un faux pas de l’Inter face à la Lazio offrirait aux Napolitains un quatrième sacre national, après ceux de 1987, 1990 et 2023.
Si les deux clubs enregistrent le même résultat ce week-end, l’issue du championnat se jouera lors de la dernière journée, le 25 mai. Et si l’égalité persiste au classement final, un match d’appui sera nécessaire — un scénario rarissime, survenu une seule fois dans l’histoire de la Serie A, en 1964.
Pourtant, Naples avait bien entamé son match face au Genoa avec un but rapide de Romelu Lukaku (15e). Mais les visiteurs, déjà assurés du maintien, ont répliqué grâce au jeune Honest Ahanor (17 ans), dont la tête repoussée par Alex Meret a fini au fond des filets (32e). Giacomo Raspadori a redonné l’avantage aux Napolitains (64e), avant que Johan Vasquez n’égalise en fin de match (84e), relançant le suspense en tête du classement.
« On a tout donné, mais ils ont cadré deux tirs et marqué deux fois. C’est frustrant, on méritait mieux », a regretté un Antonio Conte visiblement agacé. « On a grillé notre joker, maintenant il faut gagner les deux derniers matchs », a-t-il ajouté.
De leur côté, les supporters napolitains espéraient que l’Inter, encore marquée par sa folle victoire contre Barcelone en Ligue des champions (4-3 après prolongation), serait en baisse de régime. Il n’en fut rien.
Malgré un effectif largement remanié – neuf changements, dont les absences de Lautaro Martinez, Marcus Thuram et Yann Sommer – l’Inter s’est montrée solide sur la pelouse du Torino. Nicola Zalewski (14e) a ouvert le score avant que Kristjan Asllani ne double la mise sur penalty (49e), dans un match interrompu brièvement par un violent orage.
« Après les 120 minutes de mardi, j’étais inquiet face à cette équipe du Torino, invaincue chez elle depuis neuf matchs », a reconnu l’entraîneur Simone Inzaghi, qui a signé sa 100e victoire en Serie A avec l’Inter. « Mais on a su rester concentrés. Le travail n’est pas terminé. »