Un film tourné sur nos routes poussiéreuses, sous un ciel qui hésite entre soleil brûlant et horizon mystique, vient de tracer sa voie jusqu’à Los Angeles. “Sirat”, le road movie du réalisateur espagnol Óliver Laxe, a été choisi pour représenter l’Espagne aux prochains Oscars 2026, dans la catégorie du meilleur film international. Présenté et encensé lors du dernier Festival de Cannes, le film raconte une traversée géographique et spirituelle, entre l’Espagne et le Maroc, où chaque kilomètre devient une métaphore de la quête de soi.
Un road movie entre deux rives
“Sirat” – qui signifie “chemin” en arabe – porte bien son nom. Laxe y met en scène un personnage en voyage initiatique, pris entre deux mondes et deux cultures, entre le nord de la Méditerranée et le sud. Le Maroc, avec ses paysages contrastés, devient bien plus qu’un décor : il est un personnage à part entière, miroir des doutes et des révélations du protagoniste.
Avec sa mise en scène contemplative et ses silences qui en disent parfois plus qu’un dialogue, le film rappelle le cinéma spirituel de Terrence Malick ou les voyages intérieurs d’Abbas Kiarostami. Mais ici, l’Atlas, les routes caillouteuses et les visages marocains donnent une profondeur bien locale à ce récit universel.
Une reconnaissance déjà amorcée à Cannes
Avant d’être choisi par l’Académie espagnole, “Sirat” a fait vibrer la Croisette. La critique internationale a salué un film “puissant et poétique”, capable de relier des cultures et des sensibilités différentes. Certains parlent déjà de Laxe comme d’un héritier du “cinéma frontière”, celui qui déconstruit les barrières entre pays, langues et identités.
À ce stade, rien n’est encore gagné. Le film devra franchir l’étape de la shortlist en décembre, puis espérer se hisser dans le top 5 des nominations en janvier. La grande cérémonie est prévue le 15 mars 2026 à Los Angeles. Mais l’odeur de l’Oscar, même lointaine, flotte déjà.
Un palmarès espagnol prestigieux
Pour rappel, l’Espagne a déjà décroché quatre fois l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. La dernière victoire remonte à 2004, avec “Mar adentro” (La mer intérieure) d’Alejandro Amenábar. “Sirat” pourrait-il offrir un cinquième trophée au cinéma espagnol, tout en faisant rayonner le Maroc en filigrane ? C’est toute la beauté de cette candidature.
Une chose est sûre, que "Sirat" décroche ou non la statuette dorée, il aura déjà offert un regard neuf sur le Maroc, et rappelé que parfois, le plus beau des voyages se joue dans le miroir de l’autre.
Un road movie entre deux rives
“Sirat” – qui signifie “chemin” en arabe – porte bien son nom. Laxe y met en scène un personnage en voyage initiatique, pris entre deux mondes et deux cultures, entre le nord de la Méditerranée et le sud. Le Maroc, avec ses paysages contrastés, devient bien plus qu’un décor : il est un personnage à part entière, miroir des doutes et des révélations du protagoniste.
Avec sa mise en scène contemplative et ses silences qui en disent parfois plus qu’un dialogue, le film rappelle le cinéma spirituel de Terrence Malick ou les voyages intérieurs d’Abbas Kiarostami. Mais ici, l’Atlas, les routes caillouteuses et les visages marocains donnent une profondeur bien locale à ce récit universel.
Une reconnaissance déjà amorcée à Cannes
Avant d’être choisi par l’Académie espagnole, “Sirat” a fait vibrer la Croisette. La critique internationale a salué un film “puissant et poétique”, capable de relier des cultures et des sensibilités différentes. Certains parlent déjà de Laxe comme d’un héritier du “cinéma frontière”, celui qui déconstruit les barrières entre pays, langues et identités.
À ce stade, rien n’est encore gagné. Le film devra franchir l’étape de la shortlist en décembre, puis espérer se hisser dans le top 5 des nominations en janvier. La grande cérémonie est prévue le 15 mars 2026 à Los Angeles. Mais l’odeur de l’Oscar, même lointaine, flotte déjà.
Un palmarès espagnol prestigieux
Pour rappel, l’Espagne a déjà décroché quatre fois l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. La dernière victoire remonte à 2004, avec “Mar adentro” (La mer intérieure) d’Alejandro Amenábar. “Sirat” pourrait-il offrir un cinquième trophée au cinéma espagnol, tout en faisant rayonner le Maroc en filigrane ? C’est toute la beauté de cette candidature.
Une chose est sûre, que "Sirat" décroche ou non la statuette dorée, il aura déjà offert un regard neuf sur le Maroc, et rappelé que parfois, le plus beau des voyages se joue dans le miroir de l’autre.