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Un rendez-vous inédit pour défendre la dignité des seniors
Depuis des mois, la grogne monte chez les seniors. Entre l’augmentation des prix des produits de base, la flambée des factures et des soins médicaux, beaucoup peinent à joindre les deux bouts. La pension moyenne, souvent inférieure à 2 000 dirhams, ne suffit plus pour vivre décemment. « On a travaillé toute notre vie, on ne demande pas la lune, juste de quoi vivre sans tendre la main », témoigne Si Ahmed, 68 ans, ancien cheminot venu de Settat.
Les associations de retraités dénoncent une précarisation croissante. Certains sont obligés de reprendre des petits boulots, d’autres comptent sur le soutien de leurs enfants, eux-mêmes parfois en galère. « C’est le monde à l’envers, on devrait pouvoir aider nos enfants, pas l’inverse », soupire Malika, 62 ans, ex-institutrice à Casablanca.
Le sit-in du 10 juillet s’annonce massif. Des cars sont prévus depuis plusieurs villes : Fès, Marrakech, Oujda, Tanger… L’objectif ? Faire entendre la voix des oubliés du système. Sur les pancartes, on pourra lire des messages comme « Dignité pour les retraités », « Non à la pension de misère » ou encore « Après le travail, le respect ».
Les organisateurs veulent marquer les esprits, dans une ambiance pacifique mais déterminée. Ils espèrent que ce rassemblement sera le déclic pour un vrai débat national sur la situation des seniors. « On ne veut pas de promesses, on veut des actes », insiste Abdelkader, porte-parole d’une association de retraités.
L’enjeu dépasse la simple question des pensions. C’est tout le modèle social marocain qui est interrogé. Comment garantir une vieillesse digne à ceux qui ont construit le pays ? Ce combat concerne toutes les familles marocaines, car chacun a un parent, un oncle, une tante ou un voisin concerné. Et demain, c’est la génération actuelle qui sera touchée.
La mobilisation des retraités pourrait aussi inspirer d’autres catégories sociales. Au « café du coin », on en parle déjà : « Si les vieux sortent dans la rue, c’est que ça va vraiment mal ! » lance un jeune serveur à Rabat.
Côté autorités, c’est pour l’instant silence radio. Quelques députés de l’opposition promettent de relayer les revendications au Parlement, mais aucune annonce officielle. Les syndicats, eux, appellent à soutenir le mouvement.
Si le gouvernement ne réagit pas, les retraités promettent de durcir le ton. Grèves de la faim, marches régionales, pétitions… Plusieurs options sont à l’étude. En attendant, la question reste posée : le Maroc saura-t-il offrir une retraite digne à ses anciens, ou faudra-t-il que la mobilisation prenne encore plus d’ampleur ?
Au final, ce 10 juillet pourrait bien marquer un tournant social. Chez nous, on dit souvent que la jeunesse doit travailler pour une meilleur vieillesse. Cette fois, il semblerai que c'est la seconde qui montrent la voie !
Les associations de retraités dénoncent une précarisation croissante. Certains sont obligés de reprendre des petits boulots, d’autres comptent sur le soutien de leurs enfants, eux-mêmes parfois en galère. « C’est le monde à l’envers, on devrait pouvoir aider nos enfants, pas l’inverse », soupire Malika, 62 ans, ex-institutrice à Casablanca.
Le sit-in du 10 juillet s’annonce massif. Des cars sont prévus depuis plusieurs villes : Fès, Marrakech, Oujda, Tanger… L’objectif ? Faire entendre la voix des oubliés du système. Sur les pancartes, on pourra lire des messages comme « Dignité pour les retraités », « Non à la pension de misère » ou encore « Après le travail, le respect ».
Les organisateurs veulent marquer les esprits, dans une ambiance pacifique mais déterminée. Ils espèrent que ce rassemblement sera le déclic pour un vrai débat national sur la situation des seniors. « On ne veut pas de promesses, on veut des actes », insiste Abdelkader, porte-parole d’une association de retraités.
L’enjeu dépasse la simple question des pensions. C’est tout le modèle social marocain qui est interrogé. Comment garantir une vieillesse digne à ceux qui ont construit le pays ? Ce combat concerne toutes les familles marocaines, car chacun a un parent, un oncle, une tante ou un voisin concerné. Et demain, c’est la génération actuelle qui sera touchée.
La mobilisation des retraités pourrait aussi inspirer d’autres catégories sociales. Au « café du coin », on en parle déjà : « Si les vieux sortent dans la rue, c’est que ça va vraiment mal ! » lance un jeune serveur à Rabat.
Côté autorités, c’est pour l’instant silence radio. Quelques députés de l’opposition promettent de relayer les revendications au Parlement, mais aucune annonce officielle. Les syndicats, eux, appellent à soutenir le mouvement.
Si le gouvernement ne réagit pas, les retraités promettent de durcir le ton. Grèves de la faim, marches régionales, pétitions… Plusieurs options sont à l’étude. En attendant, la question reste posée : le Maroc saura-t-il offrir une retraite digne à ses anciens, ou faudra-t-il que la mobilisation prenne encore plus d’ampleur ?
Au final, ce 10 juillet pourrait bien marquer un tournant social. Chez nous, on dit souvent que la jeunesse doit travailler pour une meilleur vieillesse. Cette fois, il semblerai que c'est la seconde qui montrent la voie !