Supprimer le PFE en licence, c’est reconnaître implicitement que l’école marocaine n’a pas encore su intégrer l’IA dans ses pratiques pédagogiques.
Ce n’est pas l’usage des outils qu’il faut sanctionner, mais la méthode d’enseignement qu’il faut transformer. Comme je l’ai souvent écrit et répété, c’est le processus pédagogique lui-même qu’il faut revoir, pour l’inscrire pleinement dans cette ère du numérique et de l’intelligence artificielle.
Il ne s’agit pas d’interdire l’IA, mais de l’apprivoiser, de l’enseigner et de la réguler intelligemment. Les étudiants doivent apprendre à l’utiliser de manière critique, éthique et créative non pas pour contourner l’effort intellectuel, mais pour augmenter leurs capacités cognitives. L’interdiction ou la suppression des projets ne fait que retarder une adaptation devenue inévitable.
Il ne s’agit pas d’interdire l’IA, mais de l’apprivoiser, de l’enseigner et de la réguler intelligemment. Les étudiants doivent apprendre à l’utiliser de manière critique, éthique et créative non pas pour contourner l’effort intellectuel, mais pour augmenter leurs capacités cognitives. L’interdiction ou la suppression des projets ne fait que retarder une adaptation devenue inévitable.
Quant à la massification universitaire, elle ne doit pas être perçue comme un fardeau mais comme une réussite nationale.
Voir des dizaines de milliers de jeunes Marocains poursuivre leurs études supérieures est un signe de vitalité, pas une menace. Il nous appartient de trouver les solutions pour accompagner cette dynamique.
Le numérique et l’e-learning offrent justement une réponse adaptée à cette situation, à condition de former aussi bien les étudiants que les enseignants et de leur expliquer que la transformation numérique est dans l’intérêt de tous. L’enjeu n’est donc pas de supprimer les PFE, mais de réinventer la pédagogie universitaire autour d’un modèle hybride, systémique et inclusif. L’intelligence artificielle n’est pas un obstacle à la formation : elle en est le nouveau levier.
Par Dr Az-Eddine Bennani
Le numérique et l’e-learning offrent justement une réponse adaptée à cette situation, à condition de former aussi bien les étudiants que les enseignants et de leur expliquer que la transformation numérique est dans l’intérêt de tous. L’enjeu n’est donc pas de supprimer les PFE, mais de réinventer la pédagogie universitaire autour d’un modèle hybride, systémique et inclusif. L’intelligence artificielle n’est pas un obstacle à la formation : elle en est le nouveau levier.
Par Dr Az-Eddine Bennani