La riposte de Deezer contre les streams frauduleux :
Pour contenir cette vague et rester compétitive face à des rivaux comme Apple Music, Deezer a affiné ses outils de détection. La société affirme identifier les productions issues de modèles populaires tels que Suno ou Udio et a déposé, fin 2024, deux brevets visant à renforcer la fiabilité de cette technologie. Objectif: distinguer clairement le contenu synthétique du contenu humain, un enjeu devenu stratégique.
Au cœur du débat, l’impact économique inquiète l’industrie. Une étude de la CISAC et du cabinet PMP Strategy, réalisée avec des acteurs du secteur dont Deezer, estime que 25% des revenus des créateurs pourraient être menacés d’ici 2028. Sans régulation, la perte totale pourrait atteindre 4 milliards d’euros. Si la musique générée par IA ne pèse pour l’heure qu’environ 0,5% des écoutes sur Deezer, près de 70% de ces écoutes seraient artificielles, révélant des gonflages frauduleux de streams.
Deezer durcit sa réponse: les titres entièrement générés par IA sont exclus des recommandations algorithmiques et des playlists éditoriales. Les écoutes manipulées ne sont plus comptabilisées dans le calcul des royalties, et la plateforme envisage de supprimer certains contenus ou d’ajuster ses relations avec les fournisseurs fautifs. Deezer rappelle enfin être la seule plateforme à avoir signé la déclaration mondiale sur l’entraînement de l’IA, destinée à protéger les droits d’auteur dans un contexte juridique en mutation.
Au cœur du débat, l’impact économique inquiète l’industrie. Une étude de la CISAC et du cabinet PMP Strategy, réalisée avec des acteurs du secteur dont Deezer, estime que 25% des revenus des créateurs pourraient être menacés d’ici 2028. Sans régulation, la perte totale pourrait atteindre 4 milliards d’euros. Si la musique générée par IA ne pèse pour l’heure qu’environ 0,5% des écoutes sur Deezer, près de 70% de ces écoutes seraient artificielles, révélant des gonflages frauduleux de streams.
Deezer durcit sa réponse: les titres entièrement générés par IA sont exclus des recommandations algorithmiques et des playlists éditoriales. Les écoutes manipulées ne sont plus comptabilisées dans le calcul des royalties, et la plateforme envisage de supprimer certains contenus ou d’ajuster ses relations avec les fournisseurs fautifs. Deezer rappelle enfin être la seule plateforme à avoir signé la déclaration mondiale sur l’entraînement de l’IA, destinée à protéger les droits d’auteur dans un contexte juridique en mutation.