Zuma soutient le plan d'autonomie du Sahara lors de sa visite à Rabat
Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants, a reçu ce jeudi l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, marquant un moment fort dans les relations diplomatiques entre le Maroc et l’Afrique du Sud.
La rencontre s’est tenue à Rabat en présence de plusieurs présidents de groupes parlementaires marocains. L’objectif principal de cette visite était de renforcer les liens entre les deux pays et d’aborder des questions cruciales, notamment le plan d’autonomie du Sahara. Au cours de cette réunion, Zuma a exprimé le soutien de son parti, le MK, à la souveraineté marocaine sur le Sahara, soulignant l’importance d’une gouvernance locale pour les populations sahariennes.
Cette réunion a également permis de rappeler le contexte historique et juridique qui soutient la position marocaine. Les discussions ont porté sur la nécessité de préserver l’intégrité territoriale des pays africains, un point crucial pour le Maroc qui cherche à renforcer sa position sur la scène continentale.
La visite de Zuma s’inscrit dans un contexte diplomatique plus large, où le Maroc cherche à solidifier ses relations avec d’autres pays africains. Le roi Mohammed VI a toujours prôné une politique de solidarité et de coopération Sud-Sud, et cette rencontre avec Zuma en est un parfait exemple. Le soutien de l’ancien président sud-africain pourrait jouer un rôle stratégique dans le soutien international du Maroc concernant la question du Sahara.
Zuma, en tant qu’ancien chef d’un pays influent sur le continent, apporte une légitimité à la position marocaine. Sa déclaration sur le plan d’autonomie du Sahara pourrait également influencer d’autres pays africains à adopter une position similaire, renforçant ainsi la voix du Maroc dans les forums internationaux.
La rencontre entre Talbi El Alami et Jacob Zuma marque une étape importante dans les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud. Alors que le soutien de Zuma pourrait ouvrir des portes sur le continent, il reste à voir comment cette dynamique se traduira dans les actions concrètes des deux pays. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer l’évolution de cette coopération et son impact sur la question du Sahara.