Du 26 au 31 mai 2025, Taroudant s’est transformée en véritable scène à ciel ouvert pour accueillir la troisième édition du Printemps du théâtre. Sous le slogan « Taroudant, porte de la création et phare des cultures », ce festival organisé par la compagnie Théâtre Al Oufok a offert six jours de spectacles, d’ateliers et de rencontres mémorables.
Un festival qui célèbre la diversité théâtrale
Avec des troupes jouant en amazigh, en hassani, en arabe et en français, le festival a misé sur la richesse culturelle marocaine. Parmi les moments forts, la troupe Arghana de Tiznit a captivé avec "Takat n Wakhtir", tandis que Dramédia d’Agadir a impressionné avec "Anshad". De leur côté, Espace de Smara a livré une performance poignante avec "Joudrane Arraml , et Meryem Zaimi accompagnée des Humoristes Unis de Fès a semé une joyeuse "Fawda".
Les plus jeunes n’étaient pas en reste : Stélekoum de Rabat a enchanté le public avec "Kawkab Addabab", un spectacle jeune public qui a fait sensation. Mais le clou du festival fut sans doute la reprise d’"Al Harraz" par les étudiants de l’Institut supérieur d’art dramatique. Sous la direction d’Amine Nassour, ce classique marocain a été revisité avec une scénographie moderne et audacieuse, prouvant que la nouvelle génération maîtrise parfaitement les codes du théâtre.
Un festival qui célèbre la diversité théâtrale
Avec des troupes jouant en amazigh, en hassani, en arabe et en français, le festival a misé sur la richesse culturelle marocaine. Parmi les moments forts, la troupe Arghana de Tiznit a captivé avec "Takat n Wakhtir", tandis que Dramédia d’Agadir a impressionné avec "Anshad". De leur côté, Espace de Smara a livré une performance poignante avec "Joudrane Arraml , et Meryem Zaimi accompagnée des Humoristes Unis de Fès a semé une joyeuse "Fawda".
Les plus jeunes n’étaient pas en reste : Stélekoum de Rabat a enchanté le public avec "Kawkab Addabab", un spectacle jeune public qui a fait sensation. Mais le clou du festival fut sans doute la reprise d’"Al Harraz" par les étudiants de l’Institut supérieur d’art dramatique. Sous la direction d’Amine Nassour, ce classique marocain a été revisité avec une scénographie moderne et audacieuse, prouvant que la nouvelle génération maîtrise parfaitement les codes du théâtre.
Des hommages et des découvertes
Le festival a également été marqué par des moments d’émotion. Un vibrant hommage a été rendu à Tayeb Saddiki, figure emblématique du théâtre populaire marocain. Son fils Baker et deux anciens compagnons ont partagé des souvenirs poignants, rappelant l’importance de cet héritage culturel.
Autre moment fort : les consécrations de deux légendes vivantes, Hussein Benyaz et Souad Saber. Ces hommages ont montré que le festival ne se contente pas de célébrer l’avenir, mais honore aussi les piliers de la scène nationale.
Autre moment fort : les consécrations de deux légendes vivantes, Hussein Benyaz et Souad Saber. Ces hommages ont montré que le festival ne se contente pas de célébrer l’avenir, mais honore aussi les piliers de la scène nationale.
Le théâtre à l’école : une initiative qui cartonne
Le concours de théâtre scolaire a été l’un des moments les plus applaudis du festival. Les élèves de la région ont rivalisé de talent, offrant des performances pleines d’émotion et de créativité. École Al-Maadiyat a remporté le prix de la meilleure mise en scène, tandis que les Écoles Bounouni ont été primées pour le meilleur texte dramatique. Les Écoles Al-Hricha d’Ouled Teïma ont, quant à elles, raflé le Grand Prix du festival.
Une formation pour les artistes de demain
En parallèle des spectacles, des ateliers animés par des pointures comme Abdelhaq Belmajhed et Zakaria Tameldo ont permis aux participants d’explorer le jeu d’acteur, les marionnettes, le maquillage ou encore l’improvisation. Une belle manière de transmettre le savoir-faire aux générations futures.
Une édition qui met la barre haute
Avec cette troisième édition, Taroudant confirme son statut de scène incontournable pour l’art dramatique marocain. En mêlant tradition et modernité, en faisant dialoguer les générations et en célébrant la diversité culturelle, le "Printemps du théâtre" a prouvé que le théâtre reste un moteur essentiel de création et de partage au Maroc.
Une formation pour les artistes de demain
En parallèle des spectacles, des ateliers animés par des pointures comme Abdelhaq Belmajhed et Zakaria Tameldo ont permis aux participants d’explorer le jeu d’acteur, les marionnettes, le maquillage ou encore l’improvisation. Une belle manière de transmettre le savoir-faire aux générations futures.
Une édition qui met la barre haute
Avec cette troisième édition, Taroudant confirme son statut de scène incontournable pour l’art dramatique marocain. En mêlant tradition et modernité, en faisant dialoguer les générations et en célébrant la diversité culturelle, le "Printemps du théâtre" a prouvé que le théâtre reste un moteur essentiel de création et de partage au Maroc.