Terres rares : la boussole diplomatique de la nouvelle administration Trump

Un peu d'humour : Cache-cache géologique : quand les pays enterrent (littéralement) leurs richesses minières


Rédigé par La Rédaction le Mardi 11 Mars 2025

Ukraine : Washington veut contrôler les ressources minières stratégiques
Groenland : un enjeu stratégique dans la guerre des minerais
RDC : les États-Unis veulent réduire la mainmise chinoise sur le cobalt et le lithium



Un nouvel ordre minéral sous Trump ?

Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump a rapidement réaffirmé la priorité stratégique des États-Unis : garantir l’accès aux minerais critiques face à la domination chinoise. Plus que jamais, la diplomatie américaine s’articule autour de la sécurisation des terres rares, du lithium et du cobalt, essentiels aux industries de la défense, de la transition énergétique et des technologies avancées. Ukraine, Groenland, République Démocratique du Congo (RDC) : trois fronts où Washington manœuvre pour limiter l’influence chinoise et affirmer sa suprématie économique.

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit en 2025, l’administration Trump redéfinit son approche. Si l’aide militaire directe pourrait être revue à la baisse, un enjeu demeure au cœur des négociations : les ressources minières ukrainiennes. L’Ukraine possède d’importants gisements de lithium, de titane et de terres rares, matériaux indispensables aux nouvelles technologies et à l’industrie militaire américaine.

Dès son investiture, Trump a mis la pression sur Kiev pour garantir aux entreprises américaines un accès privilégié à ces ressources, notamment dans les régions sous contrôle ukrainien. Des accords en cours pourraient donner aux firmes occidentales un rôle accru dans l’exploitation minière post-conflit, consolidant ainsi une indépendance vis-à-vis de la Chine.

Le Groenland, territoire danois au cœur de l’Arctique, est un autre enjeu clé. En 2019, Trump avait surpris en proposant de racheter l’île au Danemark. Si l’idée avait été moquée à l’époque, elle révélait un intérêt profond pour les ressources minières groenlandaises, notamment les terres rares.

En 2025, la fonte accélérée des glaces facilite l’exploitation de ces minerais, et Washington pousse pour des accords plus avantageux avec Copenhague et le gouvernement groenlandais. Avec un contrôle chinois déjà présent dans certains projets miniers, l’administration Trump cherche à renforcer la présence américaine, notamment par des investissements directs et des partenariats stratégiques avec les acteurs locaux.

La République Démocratique du Congo est aujourd’hui l’un des terrains les plus disputés entre les États-Unis et la Chine. Avec près de 70 % des réserves mondiales de cobalt et d’importants gisements de lithium et de terres rares, le pays est un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement mondiale des batteries électriques et des semi-conducteurs.

Dès février 2025, des discussions ont été engagées entre la Maison-Blanche et Kinshasa pour revoir certains contrats miniers et réduire la mainmise chinoise sur le secteur. L’objectif américain est clair : imposer un nouvel équilibre où les entreprises américaines et européennes puissent capter une part plus importante du marché, tout en sécurisant les chaînes d’approvisionnement occidentales face à Pékin.

Avec son retour au pouvoir, Donald Trump semble accentuer une tendance amorcée lors de son premier mandat : une diplomatie pilotée par la compétition économique et la souveraineté industrielle. Dans cette lutte pour les ressources critiques, la guerre commerciale avec la Chine atteint un nouveau seuil, et la politique étrangère américaine se redessine autour de la sécurisation des minerais stratégiques. Plus qu’une simple priorité économique, c’est un enjeu géopolitique majeur qui façonnera les relations internationales dans les années à venir.

Un peu d'humour : Cache-cache géologique : quand les pays enterrent (littéralement) leurs richesses minières

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump semble avoir développé un sixième sens pour détecter les minerais stratégiques. Une rumeur circule même à Washington : il pourrait renifler un gisement de terres rares à des kilomètres à la ronde ! Face à cette obsession minérale, certains pays ont trouvé une stratégie aussi radicale qu’originale : cacher leurs ressources sous le tapis... ou plutôt sous une bonne couche de terre et de silence diplomatique.

Ainsi, le Groenland a récemment organisé un grand concours de ski juste au-dessus de ses plus belles réserves de terres rares, histoire de détourner l’attention. En Afrique, certains chefs d’État auraient commandé des rapports scientifiques prouvant que leur sous-sol ne contient "que du sable et quelques cailloux parfaitement inutiles". Quant à l’Ukraine, un fonctionnaire aurait été surpris en train de recouvrir une carte géologique avec un autocollant "Rien à voir ici".

Mais le stratagème ultime revient à un petit pays d’Amérique du Sud qui a, paraît-il, rebouché à la main une mine de lithium dès que Trump a mentionné son nom dans un discours. On ne sait jamais, mieux vaut rester discret… et éviter un appel pressant de la Maison-Blanche !

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Mardi 11 Mars 2025
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