Tindouf : l’ONU alertée sur les droits humains bafoués


Rédigé par le Mercredi 5 Mars 2025

Lors de la 58ème session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, des témoins ont dénoncé les violations des droits humains dans les camps de Tindouf. Ils pointent du doigt l’impunité persistante du Polisario et la responsabilité de l’Algérie.



Polisario et Algérie accusés à Genève pour impunité à Tindouf

La situation des droits humains dans les camps de Tindouf, situés en territoire algérien, a une nouvelle fois été mise en lumière lors de la 58ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, tenue à Genève. Plusieurs témoins et organisations internationales ont pris la parole pour dénoncer les violations systématiques des droits fondamentaux dans ces camps, administrés par le Polisario sous la supervision de l’Algérie.

Les témoignages, souvent poignants, décrivent une réalité sombre : détentions arbitraires, disparitions forcées, torture et restrictions sévères des libertés individuelles. « Les camps de Tindouf sont devenus une zone de non-droit, où règne une impunité totale », a déclaré un représentant d’une ONG présente à la session.

Les intervenants ont également souligné la responsabilité de l’Algérie, qui héberge ces camps sur son territoire. Selon le droit international, l’Algérie est tenue de garantir le respect des droits humains sur son sol. Toutefois, les témoins accusent Alger de fermer les yeux sur les abus commis par le Polisario, voire de les soutenir indirectement.

Pour les jeunes, cette question soulève des enjeux importants liés à la justice sociale et à la défense des droits fondamentaux. « Les droits humains ne connaissent pas de frontières. Ce qui se passe à Tindouf doit mobiliser la jeunesse marocaine et internationale », explique une militante des droits humains.

En parallèle, le Maroc continue de plaider pour une solution politique durable au conflit du Sahara, sous l’égide des Nations Unies. Les violations des droits humains dans les camps de Tindouf renforcent la position marocaine, qui appelle à une autonomie sous souveraineté marocaine comme solution réaliste et durable.

Les organisations internationales présentes à Genève ont appelé à une enquête indépendante sur les conditions de vie dans les camps et les exactions commises. Elles demandent également un accès humanitaire sans restriction pour évaluer la situation sur le terrain.

La session du Conseil des Droits de l’Homme a permis de mettre en lumière une réalité souvent ignorée par la communauté internationale. Pour les habitants des camps de Tindouf, ces interventions représentent un espoir de voir leur situation enfin prise en compte à l’échelle mondiale.


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Mercredi 5 Mars 2025
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