Touria Sarka vs. Libération : La Bataille légale s'annonce explosive


Rédigé par La rédaction le Jeudi 1 Février 2024

La guerre judiciaire est déclarée entre Touria Sarka et le journal français "Libération". La Une du 11 septembre 2023, consacrée au séisme au Maroc, est au centre du scandale. Une citation falsifiée et une image manipulée de Touria ont déclenché une série d'événements menant à une plainte et à une date d'audience fixée au 13 juin 2024 devant la dixième chambre correctionnelle du tribunal de Paris.



Libération en Procès :

Le quotidien français a opté pour une approche sensationnaliste en utilisant la photo de Touria Sarka avec une citation entre guillemets: "Aidez-nous, nous mourrons en silence." Une déformation flagrante des propos de Touria, qui n'a jamais tenu de tels mots. Cette Une mensongère a secoué le Maroc, générant une réaction massive sur les réseaux sociaux et incitant la plaignante à prendre des mesures légales.

La date de l'audience a été fixée après que Touria ait été mise en demeure, en vain, de publier un démenti par le journal. La défense de Touria, représentée par les avocats Mourad Elajouti et Robin Binsard, souligne que les faits reprochés à "Libération" s'inscrivent sous le signe de la violation du droit à l'image et de l'usage illicite de propos jamais tenus.


La dixième chambre correctionnelle du tribunal de Paris a fixé la date du 13 juin 2024 pour entendre l’affaire opposant Mme Touria SARKA au journal Libération. @libe ayant refusé d’admettre son erreur. Avec l'appui de mon conf @RobinBinsard la procédure judiciaire a été activée. pic.twitter.com/dJXf4FYXBq

— Mourad Elajouti (@Elajouti) February 1, 2024


Les avocats ont également souligné les tentatives de "Libération" de se défausser de toute responsabilité en accusant l'AFP. La directrice adjointe du journal, Alexandra Schwartzbrod, a tenté de minimiser la faute en affirmant qu'il n'a jamais été rapporté que Touria aurait pu dire "vive le Roi". Une tentative de dévier la responsabilité qui n'a pas échappé à la vigilance des avocats de Touria.

L'infraction reprochée à "Libération" pourrait entraîner des conséquences sévères, avec des peines potentielles d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende, en plus de la violation du droit à l'image de Touria Sarka selon l'article 9 du code civil français.

Mots clés : Touria Sarka, Libération, Une mensongère, droit à l'image, manipulation médiatique, tribunal correctionnel, scandale judiciaire





Jeudi 1 Février 2024
Dans la même rubrique :