Tout cela pour avoir rappelé un fait historique, que le Sahara oriental avait été arraché au Maroc et annexé à l’Algérie par la France coloniale.
Certes en des termes vexatoires, mais c’est un algérien. Les algériens sont doués de rhétorique, maîtrisent l’argumentation, et le verbe, au point d’avoir su s’inventer une fausse histoire, des mythes, et de nombreux martyres, un faux patrimoine, et à partir de déviations verbales une justice internationale à appliquer sans à-propos. Là où la plupart des marocains ne savent que travailler et en rire.
« Je ne le graciera pas, quoiqu’il en coûte » avait déclaré le président Tebboune. Bref « ce traitre », cet « espion franco-marocco-sioniste », de « père inconnu » », de « grand-mère maternelle tenancière de bordel », « ce fils de p.... » pour résumer, devait « mourir en prison et n’en sortir que les pieds devant dans un linceul ».
« Je ne le graciera pas, quoiqu’il en coûte » avait déclaré le président Tebboune. Bref « ce traitre », cet « espion franco-marocco-sioniste », de « père inconnu » », de « grand-mère maternelle tenancière de bordel », « ce fils de p.... » pour résumer, devait « mourir en prison et n’en sortir que les pieds devant dans un linceul ».
Mais Boualam Sansal est d’une autre trempe que le Dr Amina Bouraoui, exfiltrée avant lui par la France via la Tunisie, et qui s’est imposé le silence.
Lui a refusé auprès du « visiteur du soir » de s’engager à se taire, et à tout de même été exfiltré par le pays qui soigne le président, si le président voulait continuer à bénéficier de ces soins germaniques.
Boualem Sansal n’est pas mort, il a résisté, il a survécu à sa prise d’otage, il a réussi à lire Balzac, l’écrivains des tensions contradictoires de la révolution française.
Il a sûrement déjà écrit son prochain livre sur une prison moyenâgeuse déshumanisante, à deux pas d’Alger, digne des plus célèbres pénitenciers du Salvador ou du Brésil, de l’Alcatraz ou de l’ile de Gorée.
Boualam Sansal a fait mieux encore, par son âge avancé, et sa prostate diplomatique, sa grâce présidentielle « à titre humanitaire » permet aux algériens de réclamer la grâce de tous les vieux, et malades de la célèbre prison d’El Harach, sans même dénoncer leur statut de prisonniers d’opinion.
L’Algérie a été sansalisée, par un natif de Boumerdès, tkakat.
Par Aziza BENKIRANE
Boualem Sansal n’est pas mort, il a résisté, il a survécu à sa prise d’otage, il a réussi à lire Balzac, l’écrivains des tensions contradictoires de la révolution française.
Il a sûrement déjà écrit son prochain livre sur une prison moyenâgeuse déshumanisante, à deux pas d’Alger, digne des plus célèbres pénitenciers du Salvador ou du Brésil, de l’Alcatraz ou de l’ile de Gorée.
Boualam Sansal a fait mieux encore, par son âge avancé, et sa prostate diplomatique, sa grâce présidentielle « à titre humanitaire » permet aux algériens de réclamer la grâce de tous les vieux, et malades de la célèbre prison d’El Harach, sans même dénoncer leur statut de prisonniers d’opinion.
L’Algérie a été sansalisée, par un natif de Boumerdès, tkakat.
Par Aziza BENKIRANE