Un immense trou dans la couche d’ozone vient d’être détecté : il pourrait mettre la vie sur Terre en danger


Rédigé par le Vendredi 8 Juillet 2022

Un scientifique canadien assure avoir identifié un nouveau trou dans la couche d’ozone, situé au-dessus des tropiques. Selon lui, il pourrait mettre la santé de la moitié de l’humanité en péril.



Thèse absolument fantaisiste ou catastrophisme d'un chercheur illuminé !?

Un scientifique canadien assure avoir identifié un nouveau trou dans la couche d’ozone, situé au-dessus des tropiques. Selon lui, il pourrait mettre la santé de la moitié de l’humanité en péril.

Sa théorie ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique.

Qing-Bin Lu, un chercheur de l’université de Waterloo (Canada), affirme avoir détecté un trou dans la couche d’ozone (cette fameuse concentration en ozone située dans la stratosphère, à 15-20 km au-dessus de nos têtes, et qui nous protège de certains rayonnements nocifs), qui n’avait pas encore été repéré jusqu’à présent.

Selon le scientifique canadien, il existe en réalité depuis 1980. Présent tout au long de l’année, il se situe au-dessus des tropiques.
D’après Qing-Bin Lu, dans cette région, 80% de l’ozone aurait déjà disparu. D’après ses estimations, ce nouveau trou serait même sept fois plus grand que celui détecté au-dessus de l’Antarctique au printemps.

Or, un trou dans la couche d’ozone n’est pas sans impact pour l’être humain : accélération du vieillissement de la peau, multiplication des cancers, affaiblissement du système immunitaire, …

« Les tropiques constituent la moitié de la surface planétaire et abritent à peu près la moitié de la population mondiale », souligne Qing-Bin Lu.

« L’existence d’un trou tropical dans la couche d’ozone pourrait donc soulever de grandes inquiétudes au niveau mondial. » Sans compter que cela impacte aussi nos culture ainsi que la biodiversité et les écosystèmes .
 

Sources : Une erreur d’analyse ?

Publiée  mardi  5 JUILLET dans la revue AIP Advances, son étude a déjà fait l’objet de critiques émanant de ses confrères. Plusieurs chercheurs ont dénoncé un « manque de rigueur scientifique » dans sa méthodologie, voire même une « analyse complètement fausse ».

Paul Young, expert de la question de l'ozone, explique notamment qu’il faut tenir compte des « valeurs absolues » et non « des pourcentages » [comme Qing-Bin Lu l’a fait] pour évaluer l’évolution de la quantité de rayonnements qui atteint la surface de la Terre, et donc déterminer l’existence d’un trou dans la couche d’ozone.

Ce chercheur rappelle en outre que les modifications dans la couche d’ozone en régions tropicales sont dues à la fois à des facteurs naturels et anthropiques du fait de l’action humaine !

L’ozone se compose de trois atomes d’oxygène (O3). Il est très instable et réactif. On le trouve principalement dans la fameuse couche d’ozone située dans la stratosphère — soit à une distance comprise entre 10 et 40 kilomètres de la surface de notre Terre.
Une couche qui nous protège des rayonnements du soleil. Il ne faut pas confondre le problème lié à cet ozone-là avec celui de l’ozone troposphérique, situé plus bas dans l’atmosphère, et qui s’apparente à une pollution.

Il y a plusieurs trous dans la couche d'ozone.

La perte d'ozone y a alors atteint une valeur de 80 % (entre 15 et 20 km d'altitude). Cet appauvrissement aurait été causé par d'importants apports de CFC et d'autres gaz à base de chlore et de brome dans l'atmosphère, où ils réagissent en dégradant de l'ozone.

Sources : AIP Advances




Hafid Fassi Fihri est un journaliste atypique , un personnage hors-normes . Ce qu'il affectionne, le… En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 8 Juillet 2022
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