A lire ou à écouter en podcast :
Le Forum de la coopération internationale tenu à Moscou, les 26 et 27 octobre
Axés sur la coopération culturelle et scientifique, la promotion du développement et la lutte contre le néocolonialisme et le néonazisme, les travaux du Forum de la coopération internationale, tenu à Moscou les 26 et 27 octobre, ont été marqués par le message adressé par le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, aux participants, ce qui souligne l’importance de l’évènement.
« Il y a exactement un siècle, la Société panrusse des relations culturelles à l'étranger était fondée, lançant des efforts systématiques pour renforcer l’amitié et la compréhension mutuelle avec les peuples d’autres pays. Ces efforts sont aujourd’hui poursuivis par son successeur : l’Agence fédérale pour la Communauté des États indépendants, les compatriotes vivant à l'étranger et la coopération humanitaire internationale (Rossotrudnichestvo) », a rappelé le président Poutine, dans le message lu en son nom par son conseiller et président du Conseil présidentiel pour la société civile et les droits de l’homme, Valery Fadeyev.
« Ainsi, les efforts de diplomatie publique contribuent sans aucun doute à garantir les intérêts légitimes de la Fédération de Russie sur la scène internationale et à renforcer notre interaction avec nos partenaires et alliés partageant les mêmes valeurs afin de construire un monde juste, démocratique et multipolaire », a expliqué le président Poutine.
« Il y a exactement un siècle, la Société panrusse des relations culturelles à l'étranger était fondée, lançant des efforts systématiques pour renforcer l’amitié et la compréhension mutuelle avec les peuples d’autres pays. Ces efforts sont aujourd’hui poursuivis par son successeur : l’Agence fédérale pour la Communauté des États indépendants, les compatriotes vivant à l'étranger et la coopération humanitaire internationale (Rossotrudnichestvo) », a rappelé le président Poutine, dans le message lu en son nom par son conseiller et président du Conseil présidentiel pour la société civile et les droits de l’homme, Valery Fadeyev.
« Ainsi, les efforts de diplomatie publique contribuent sans aucun doute à garantir les intérêts légitimes de la Fédération de Russie sur la scène internationale et à renforcer notre interaction avec nos partenaires et alliés partageant les mêmes valeurs afin de construire un monde juste, démocratique et multipolaire », a expliqué le président Poutine.
La coopération plutôt que l’affrontement
La vague de russophobie qui secoue, depuis quelques années, les pays occidentaux a atteint un niveau tel que les Russes y voient une psychopathologie collective qui étouffe toute réflexion rationnelle.
Citant Poutine, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a tenu à souligner, dans un message vidéo adressé aux participants, les positions clairement affichées de la politique étrangère de la Russie. « Nous ne considérons aucune nation comme ennemie ou inamicale, ni à l’Ouest ni à l’Est. Nous restons toujours ouverts à un partenariat sincère et égalitaire avec tous ceux qui, comme nous, sont guidés par leurs propres intérêts nationaux et fondent la coopération interétatique sur les principes de la Charte des Nations Unies, dans leur intégralité, leur exhaustivité et leur interdépendance ».
D’où l’intérêt du thème de la diplomatie dite populaire ou publique, conçue comme un instrument de dialogue interculturel, un pont jeté directement entre les peuples, plus enclins à s’entendre, coopérer et échanger qu’à s’affronter militairement.
Citant Poutine, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a tenu à souligner, dans un message vidéo adressé aux participants, les positions clairement affichées de la politique étrangère de la Russie. « Nous ne considérons aucune nation comme ennemie ou inamicale, ni à l’Ouest ni à l’Est. Nous restons toujours ouverts à un partenariat sincère et égalitaire avec tous ceux qui, comme nous, sont guidés par leurs propres intérêts nationaux et fondent la coopération interétatique sur les principes de la Charte des Nations Unies, dans leur intégralité, leur exhaustivité et leur interdépendance ».
D’où l’intérêt du thème de la diplomatie dite populaire ou publique, conçue comme un instrument de dialogue interculturel, un pont jeté directement entre les peuples, plus enclins à s’entendre, coopérer et échanger qu’à s’affronter militairement.
La diplomatie publique, un outil efficace
« Le programme du Forum sera axé sur la diplomatie publique, qui demeure depuis un siècle un outil efficace pour instaurer la confiance entre les pays et promouvoir les échanges culturels et éducatifs, et qui revêt aujourd’hui une importance particulière face aux défis internationaux contemporains », a indiqué le conseiller du président Poutine et chef du groupe de travail interministériel pour la préparation et la mise en œuvre des événements célébrant le centenaire de la diplomatie publique, Anton Kobyakov.
« La véritable amitié naît des échanges humains, du désir des peuples de se comprendre, de partager leurs connaissances, d’enseigner et d’apprendre les langues, de respecter les traditions, d’apprécier les valeurs de chacun, tout en préservant leurs propres valeurs traditionnelles et nationales. (…) Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons bâtir un avenir radieux, juste et prospère », a déclaré Evgueni Primakov, directeur de l’Agence fédérale russe pour la coopération internationale (Rossotroudnitchestvo), département du ministère des affaires étrangères russes organisateur de l’évènement.
Parmi les autres intervenants de renom, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, la distinguée Maria Zakharova, le président de la commission des affaires étrangères du parlement russe, la Douma, Leonid Sloutski, le célèbre réalisateur serbe, Emir Kusturica, et l’écrivain égyptien, Ibrahim Daoud.
« La véritable amitié naît des échanges humains, du désir des peuples de se comprendre, de partager leurs connaissances, d’enseigner et d’apprendre les langues, de respecter les traditions, d’apprécier les valeurs de chacun, tout en préservant leurs propres valeurs traditionnelles et nationales. (…) Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons bâtir un avenir radieux, juste et prospère », a déclaré Evgueni Primakov, directeur de l’Agence fédérale russe pour la coopération internationale (Rossotroudnitchestvo), département du ministère des affaires étrangères russes organisateur de l’évènement.
Parmi les autres intervenants de renom, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, la distinguée Maria Zakharova, le président de la commission des affaires étrangères du parlement russe, la Douma, Leonid Sloutski, le célèbre réalisateur serbe, Emir Kusturica, et l’écrivain égyptien, Ibrahim Daoud.
Participation marocaine distinguée
Il est à souligner que le Maroc a été représenté à ce forum par Mohamed El Ferrane, directeur général-adjoint de la Fondation Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines à Casablanca, ainsi que les journalistes marocains, Mahtat Rakas , directeur de publication des quotidiens Al Bayane et Bayane Al Yaoum, Abdelhak Belchgar, directeur du site Alyoum24, ainsi qu’Ahmed Naji, journaliste à l’Odj.
Par ailleurs, parallèlement à la tenue du forum, il a été procédé, le 26 octobre à Moscou, à la cérémonie du 4ème Prix international des médias « Honest View » (Point de vue honnête), en présence de plus d’une centaine de journalistes venus de 75 pays d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Le Prix des médias 2025 a reçu le nombre record de 821 candidatures, démontrant l’intérêt pour ce concours journalistique et la symbolique de cette distinction.
« Face à des adversaires comme l’Occident, qui disposent d’une machine médiatique colossale, dotée d’une puissance, de ressources et d’une audience immenses, nous ne devons évidemment pas baisser les bras » a précisé Evgueni Primakov, directeur de Rossotrudnichestvo.
« Écrire et filmer avec honnêteté la Russie d’aujourd'hui exigent du courage. L’honnêteté, en général, exige du courage. Nous avons conçu ce reportage avec nos amis – les principaux médias russes, partenaires de ce concours – pour remercier les journalistes du monde entier de leur honnêteté et de leur intégrité ».
Votre humble serviteur, Ahmed Naji, a été primé dans la catégorie « Meilleur rapport de diplomatie publique », en seconde position après l’équipe de l’agence de presse chinoise Xinhua.
Par ailleurs, parallèlement à la tenue du forum, il a été procédé, le 26 octobre à Moscou, à la cérémonie du 4ème Prix international des médias « Honest View » (Point de vue honnête), en présence de plus d’une centaine de journalistes venus de 75 pays d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Le Prix des médias 2025 a reçu le nombre record de 821 candidatures, démontrant l’intérêt pour ce concours journalistique et la symbolique de cette distinction.
« Face à des adversaires comme l’Occident, qui disposent d’une machine médiatique colossale, dotée d’une puissance, de ressources et d’une audience immenses, nous ne devons évidemment pas baisser les bras » a précisé Evgueni Primakov, directeur de Rossotrudnichestvo.
« Écrire et filmer avec honnêteté la Russie d’aujourd'hui exigent du courage. L’honnêteté, en général, exige du courage. Nous avons conçu ce reportage avec nos amis – les principaux médias russes, partenaires de ce concours – pour remercier les journalistes du monde entier de leur honnêteté et de leur intégrité ».
Votre humble serviteur, Ahmed Naji, a été primé dans la catégorie « Meilleur rapport de diplomatie publique », en seconde position après l’équipe de l’agence de presse chinoise Xinhua.