Une intox lamentable : quand Alger se ridiculise à force de vouloir nuire au Maroc


Rédigé par le Dimanche 22 Juin 2025

Un faux document algérien truffé d’erreurs tente de nuire au Maroc. Analyse d’un échec embarrassant pour un régime à bout de souffle :



Une fausse note dans une partition déjà dissonante

C’est une histoire qui aurait pu prêter à sourire si elle ne révélait pas, une fois de plus, l’état d’errance stratégique d’un régime algérien en mal de cap. Ces dernières heures, une prétendue “fuite confidentielle” a circulé sur les réseaux sociaux, sous forme de document classifié... à la crédibilité aussi friable qu’une rumeur de café. Étiqueté “SECRET”, mal positionné et criblé de fautes typographiques, le document aurait été jugé indigne d’un élève en stage dans une administration locale. Mais là, il s’agit bel et bien d’un produit “maison”, issu des officines algériennes spécialisées dans la désinformation. Une nouvelle fake news, grossière, mal rédigée, et symptomatique d’une machine étatique à bout de souffle.

Au-delà de la forme risible du document, c’est le fond qui interroge : pourquoi persister dans ce théâtre d’ombres, où le mensonge devient politique étrangère ? La réponse est tristement simple : faute de résultats visibles sur le plan interne, le régime algérien préfère créer de toutes pièces des récits paranoïaques, centrés sur un Maroc devenu l’obsession de ses stratèges fatigués.

Ce schéma est bien rodé. Créer une diversion, détourner l’attention des crises intérieures, masquer les faiblesses d’une gouvernance en panne de vision. Plutôt que d’écouter son peuple, Alger agite le spectre de l’ennemi extérieur. Le Maroc est alors instrumentalisé, caricaturé, diabolisé. Mais à force de répéter le même mensonge, même les oreilles les plus complaisantes finissent par décrocher.

Ce n’est pas la première fois qu’Alger tente le coup. Mais c’est peut-être l’une des plus pathétiques. Le document – truffé d’erreurs de forme et de contenu – est si mal ficelé qu’il a été démonté en quelques minutes par les internautes, journalistes et analystes. Ce qui aurait dû passer pour une preuve accablante se transforme en gifle médiatique infligée à ses propres auteurs.

Il ne s’agit pas d’une erreur ponctuelle. Il s’agit d’un symptôme. Celui d’un pouvoir qui, incapable de convaincre, tente de manipuler. Mais même là, il échoue. On ne parle plus d’amateurisme ici, mais d’un véritable renoncement à la dignité institutionnelle. À quoi bon créer des ennemis imaginaires quand on n’est même plus capable de cacher ses propres failles ?

Ce nouvel épisode s’inscrit dans une stratégie d’escalade sans fin. L’objectif n’est pas tant de nuire au Maroc que de maintenir une tension permanente pour fédérer l’opinion intérieure. Une vieille recette des régimes autoritaires, lassés des revendications sociales, et toujours prompts à dénoncer des “complots étrangers”.

Mais le monde a changé. L’opinion publique aussi. Ce qui passait dans les années quatre-vingt comme une “opération psychologique” bien huilée ne fait aujourd’hui que susciter moqueries et indignation. L’Algérie officielle donne désormais l’image d’un régime replié sur lui-même, en guerre contre les faits et les vérités.

 


Le Maroc, lui, avance et le peuple algérien mérite mieux

Pendant que certains s’épuisent à diffamer, le Royaume du Maroc trace sa route avec constance. La stabilité institutionnelle, la crédibilité diplomatique et les avancées économiques – malgré les défis – agacent profondément Alger. Et pour cause : le Maroc démontre qu’on peut réussir sans chercher des boucs émissaires à l’extérieur.

Face à cette provocation, Rabat garde le cap. Pas de réaction excessive. Pas de polémique. Pas de surenchère. La sérénité prévaut, fidèle à une diplomatie fondée sur le droit, la clarté et la légitimité. Le silence devient ici une forme d’élégance politique.

En définitive, ce type de manipulation n’insulte pas tant le Maroc que le peuple algérien lui-même. Car il révèle le mépris des élites dirigeantes à l’égard de l’intelligence de leurs concitoyens. Comme si ces derniers n’étaient pas capables de discerner le vrai du faux, le réel de l’inventé. Comme si un cachet “SECRET” mal placé suffisait à cacher la faillite morale d’un système.

Il est grand temps de tourner la page de la haine importée. Le Maghreb a besoin d’initiatives, de ponts, de coopérations régionales, pas de pamphlets mal photocopiés. L’avenir ne se construira pas dans les laboratoires de la désinformation, mais dans la confiance et la vision partagée.

Ce document falsifié est moins un acte de communication qu’un aveu : celui d’un pouvoir qui ne sait plus parler vrai, ni à ses citoyens, ni à ses partenaires. Le ridicule de la manœuvre dit tout du fossé entre un régime prisonnier de ses obsessions et un monde qui regarde ailleurs.

Au Maroc, personne ne s’en offusque vraiment. Mais tout le monde en prend note. Car dans la diplomatie comme dans la vie, il est des gestes qui comptent plus par ce qu’ils révèlent que par ce qu’ils prétendent démontrer.




Dimanche 22 Juin 2025
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