Cette reconnaissance met en lumière une tradition millénaire qui remonte à environ 3.000 ans, et qui continue d'être perpétuée dans la ville d'Alep, en Syrie. C'est un hommage à une pratique ancestrale qui a traversé les âges, malgré les tumultes de l'histoire et les défis contemporains.
La recette originale du savon d'Alep est à la fois simple et complexe. Elle repose sur l'utilisation d'ingrédients naturels : l'huile d'olive et l'huile de baies de laurier. Ces huiles sont mélangées dans de grands chaudrons où elles sont chauffées et brassées avec soin. Une fois la pâte obtenue, elle est laissée à refroidir avant d'être découpée à la main à l'aide d'un râteau. Chaque morceau est ensuite estampé, marquant ainsi son authenticité.
Les maîtres savonniers d'Alep, véritables gardiens de ce savoir-faire, insistent sur l'importance du dosage précis des ingrédients et de la patience nécessaire pour mener à bien le processus de fabrication. La cuisson de la pâte peut durer plusieurs heures, tandis que le séchage s'étend sur plusieurs mois pour permettre une saponification complète. Ce procédé minutieux confère au savon d'Alep son parfum caractéristique de laurier et d'olivier, ainsi que sa qualité exceptionnelle.
Cependant, la renommée mondiale du savon d'Alep a également attiré son lot de contrefaçons. Les artisans locaux mettent en garde contre ces imitations qui ne respectent pas les méthodes traditionnelles et qui peuvent contenir des additifs indésirables tels que des graisses animales ou des colorants. La reconnaissance par l'Unesco pourrait ainsi aider à protéger ce patrimoine contre les contrefaçons en sensibilisant le public à l'importance de préserver l'authenticité de ce produit emblématique.
En intégrant le patrimoine immatériel de l'Unesco, le savon d'Alep gagne une visibilité accrue sur la scène internationale. Cela pourrait non seulement renforcer la protection de ce savoir-faire unique mais aussi stimuler le tourisme culturel en Syrie, une région qui aspire à se reconstruire après des années de conflit. Cette reconnaissance est un pas important vers la valorisation et la pérennisation de l'artisanat syrien, tout en soulignant l'importance des traditions ancestrales dans notre monde moderne.
La recette originale du savon d'Alep est à la fois simple et complexe. Elle repose sur l'utilisation d'ingrédients naturels : l'huile d'olive et l'huile de baies de laurier. Ces huiles sont mélangées dans de grands chaudrons où elles sont chauffées et brassées avec soin. Une fois la pâte obtenue, elle est laissée à refroidir avant d'être découpée à la main à l'aide d'un râteau. Chaque morceau est ensuite estampé, marquant ainsi son authenticité.
Les maîtres savonniers d'Alep, véritables gardiens de ce savoir-faire, insistent sur l'importance du dosage précis des ingrédients et de la patience nécessaire pour mener à bien le processus de fabrication. La cuisson de la pâte peut durer plusieurs heures, tandis que le séchage s'étend sur plusieurs mois pour permettre une saponification complète. Ce procédé minutieux confère au savon d'Alep son parfum caractéristique de laurier et d'olivier, ainsi que sa qualité exceptionnelle.
Cependant, la renommée mondiale du savon d'Alep a également attiré son lot de contrefaçons. Les artisans locaux mettent en garde contre ces imitations qui ne respectent pas les méthodes traditionnelles et qui peuvent contenir des additifs indésirables tels que des graisses animales ou des colorants. La reconnaissance par l'Unesco pourrait ainsi aider à protéger ce patrimoine contre les contrefaçons en sensibilisant le public à l'importance de préserver l'authenticité de ce produit emblématique.
En intégrant le patrimoine immatériel de l'Unesco, le savon d'Alep gagne une visibilité accrue sur la scène internationale. Cela pourrait non seulement renforcer la protection de ce savoir-faire unique mais aussi stimuler le tourisme culturel en Syrie, une région qui aspire à se reconstruire après des années de conflit. Cette reconnaissance est un pas important vers la valorisation et la pérennisation de l'artisanat syrien, tout en soulignant l'importance des traditions ancestrales dans notre monde moderne.