Une conférence pour ingénieurs, décideurs, journalistes, étudiants et citoyens engagés face à une rupture civilisationnelle majeure.
L’intelligence artificielle : changement d’échelle et rupture civilisationnelle
Le 25 décembre 2025, à Casablanca l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens (AII) organise une grande conférence de réflexion consacrée à l’un des bouleversements majeurs de notre époque : l’intelligence artificielle. Intitulée « L’intelligence artificielle : changement d’échelle et rupture civilisationnelle », cette rencontre ambitionne de dépasser les discours convenus pour interroger, sans naïveté ni alarmisme, les transformations profondes induites par l’IA dans nos sociétés.
La conférence s’ouvrira par des mots de bienvenue de l’AII, qui reviendront sur le choix de la thématique et sur l’urgence de structurer un débat lucide autour d’une technologie devenue omniprésente. Cette ouverture sera suivie par l’allocution du Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, qui replacera l’IA dans une perspective politique et stratégique nationale, à l’heure où les décisions technologiques engagent durablement la souveraineté, l’emploi et la cohésion sociale.
Une rétrospective historique, présentée par Une IA, proposera ensuite un regard synthétique sur l’évolution de l’intelligence artificielle, des premières intuitions théoriques des années quarante à son déploiement massif en deux mille vingt-cinq. En quelques minutes, cette mise en perspective rappellera que l’IA n’est pas une apparition soudaine, mais le résultat d’une accumulation de choix scientifiques, industriels et géopolitiques.
La réflexion s’élargira ensuite à la géostratégie mondiale de l’intelligence artificielle, avec une intervention de Hicham El Aadnani, consultant en intelligence stratégique. États-Unis, Chine, Europe, Inde, Afrique : la course à l’IA redessine les rapports de puissance, structure de nouvelles dépendances et ouvre, pour certains pays, des fenêtres d’opportunité encore incertaines.
La conférence abordera ensuite, de manière sectorielle, les mutations concrètes induites par l’IA. Médecine et santé, enseignement et formation, productivité des services et de l’industrie, emploi et débat autour du revenu universel : autant de champs où l’IA promet des gains considérables, tout en soulevant des questions sociales et économiques encore largement ouvertes. Les médias et la presse feront l’objet d’un regard critique, porté par Abdallah Bensmaïn, écrivain et journaliste, pour interroger l’impact de l’IA sur l’information, la fabrique de l’opinion et la crédibilité des contenus.
Les enjeux politiques seront également au cœur des débats, notamment à travers une réflexion sur l’IA, la démocratie, les réseaux sociaux et les partis politiques, présentée par Salah Baiina, professeur à l’ENSIAS et spécialiste de la transformation digitale. Comment préserver le débat démocratique à l’ère des algorithmes d’influence et de la manipulation automatisée ?
Une séquence sera consacrée à l’IA émotionnelle et à la créativité culturelle – peinture, image, musique – avec Mohammed Yassir Mouline, afin d’explorer la frontière de plus en plus poreuse entre création humaine et production algorithmique. L’IA ne se contente plus d’optimiser : elle crée, imite, interprète, et oblige à redéfinir les notions mêmes d’auteur et d’œuvre.
Les questions de cybersécurité, de souveraineté technologique et d’éthique viendront compléter ce panorama. Qui protège quoi, contre qui, et selon quelles règles ? Et surtout, faut-il importer des cadres normatifs clés en main, ou inventer un modèle marocain de l’éthique de l’IA, adapté aux réalités nationales, aux valeurs sociales et aux priorités de développement du pays ?
En conclusion, Adnane Benchakroun proposera une prospective à l’horizon deux mille quarante, autour du thème provocateur du « Grand remplacement », non pas des peuples, mais des fonctions, des compétences et des repères sociaux. Les travaux se clôtureront par une synthèse générale, destinée à dégager des lignes de force, des alertes et des pistes d’action concrètes pour les ingénieurs, les décideurs publics, les responsables politiques et l’ensemble des acteurs concernés par cette mutation civilisationnelle.
Une soirée pour comprendre, débattre et, surtout, reprendre la main sur un futur qui s’écrit déjà.
La conférence s’ouvrira par des mots de bienvenue de l’AII, qui reviendront sur le choix de la thématique et sur l’urgence de structurer un débat lucide autour d’une technologie devenue omniprésente. Cette ouverture sera suivie par l’allocution du Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, qui replacera l’IA dans une perspective politique et stratégique nationale, à l’heure où les décisions technologiques engagent durablement la souveraineté, l’emploi et la cohésion sociale.
Une rétrospective historique, présentée par Une IA, proposera ensuite un regard synthétique sur l’évolution de l’intelligence artificielle, des premières intuitions théoriques des années quarante à son déploiement massif en deux mille vingt-cinq. En quelques minutes, cette mise en perspective rappellera que l’IA n’est pas une apparition soudaine, mais le résultat d’une accumulation de choix scientifiques, industriels et géopolitiques.
La réflexion s’élargira ensuite à la géostratégie mondiale de l’intelligence artificielle, avec une intervention de Hicham El Aadnani, consultant en intelligence stratégique. États-Unis, Chine, Europe, Inde, Afrique : la course à l’IA redessine les rapports de puissance, structure de nouvelles dépendances et ouvre, pour certains pays, des fenêtres d’opportunité encore incertaines.
La conférence abordera ensuite, de manière sectorielle, les mutations concrètes induites par l’IA. Médecine et santé, enseignement et formation, productivité des services et de l’industrie, emploi et débat autour du revenu universel : autant de champs où l’IA promet des gains considérables, tout en soulevant des questions sociales et économiques encore largement ouvertes. Les médias et la presse feront l’objet d’un regard critique, porté par Abdallah Bensmaïn, écrivain et journaliste, pour interroger l’impact de l’IA sur l’information, la fabrique de l’opinion et la crédibilité des contenus.
Les enjeux politiques seront également au cœur des débats, notamment à travers une réflexion sur l’IA, la démocratie, les réseaux sociaux et les partis politiques, présentée par Salah Baiina, professeur à l’ENSIAS et spécialiste de la transformation digitale. Comment préserver le débat démocratique à l’ère des algorithmes d’influence et de la manipulation automatisée ?
Une séquence sera consacrée à l’IA émotionnelle et à la créativité culturelle – peinture, image, musique – avec Mohammed Yassir Mouline, afin d’explorer la frontière de plus en plus poreuse entre création humaine et production algorithmique. L’IA ne se contente plus d’optimiser : elle crée, imite, interprète, et oblige à redéfinir les notions mêmes d’auteur et d’œuvre.
Les questions de cybersécurité, de souveraineté technologique et d’éthique viendront compléter ce panorama. Qui protège quoi, contre qui, et selon quelles règles ? Et surtout, faut-il importer des cadres normatifs clés en main, ou inventer un modèle marocain de l’éthique de l’IA, adapté aux réalités nationales, aux valeurs sociales et aux priorités de développement du pays ?
En conclusion, Adnane Benchakroun proposera une prospective à l’horizon deux mille quarante, autour du thème provocateur du « Grand remplacement », non pas des peuples, mais des fonctions, des compétences et des repères sociaux. Les travaux se clôtureront par une synthèse générale, destinée à dégager des lignes de force, des alertes et des pistes d’action concrètes pour les ingénieurs, les décideurs publics, les responsables politiques et l’ensemble des acteurs concernés par cette mutation civilisationnelle.
Une soirée pour comprendre, débattre et, surtout, reprendre la main sur un futur qui s’écrit déjà.