La lumière du soleil ne suffit plus
On associe souvent la vitamine D à l’exposition au soleil. Pourtant, les médecins rappellent qu’il faut : 30 minutes d’exposition directe par jour (sans vitres, sans vêtements couvrants), avec un rayonnement ultraviolet suffisant, et des horaires précis généralement entre 10h et 15h.
Or, dans les grandes villes du Maroc, d’Algérie, de Côte d’Ivoire ou du Sénégal, les habitants passent en moyenne 90 % de leur temps en intérieur, selon une étude menée en 2025.
Ajoute à ça : la pollution atmosphérique qui réduit l’intensité des UV, le travail en bureaux fermés, les trajets en voiture ou tramway, les activités de loisirs essentiellement en intérieur, … et tu obtiens un cocktail parfait pour une carence généralisée.
Or, dans les grandes villes du Maroc, d’Algérie, de Côte d’Ivoire ou du Sénégal, les habitants passent en moyenne 90 % de leur temps en intérieur, selon une étude menée en 2025.
Ajoute à ça : la pollution atmosphérique qui réduit l’intensité des UV, le travail en bureaux fermés, les trajets en voiture ou tramway, les activités de loisirs essentiellement en intérieur, … et tu obtiens un cocktail parfait pour une carence généralisée.
Les symptômes explosent chez les jeunes actifs
Les médecins voient arriver une nouvelle génération de patients, souvent en bonne santé apparente, mais avec des signes de fatigue chronique : douleurs musculaires, nervosité, difficultés de concentration, baisse de l’immunité, somnolence en journée.
Le plus surprenant : la majorité n’imagine même pas que cela puisse venir d’une vitamine. Selon les endocrinologues, une partie de ces cas est directement liée au changement d’habitudes post-pandémie : télétravail, vie nocturne, horaires décalés, sédentarité et alimentation standardisée.
Le plus surprenant : la majorité n’imagine même pas que cela puisse venir d’une vitamine. Selon les endocrinologues, une partie de ces cas est directement liée au changement d’habitudes post-pandémie : télétravail, vie nocturne, horaires décalés, sédentarité et alimentation standardisée.
Les enfants aussi concernés
Les pédiatres alertent sur des taux “anormalement bas” chez les enfants scolarisés en zones urbaines. Entre les cours en intérieur, les écrans omniprésents et les activités parascolaires souvent pratiquées en salle, les enfants sortent moins d’une heure par jour en moyenne.
Résultat : des risques accrus de : retard de croissance, baisse de l’immunité, fragilité osseuse. Dans certains pays nord-africains, des campagnes de supplémentation en écoles primaires commencent à voir le jour.
Résultat : des risques accrus de : retard de croissance, baisse de l’immunité, fragilité osseuse. Dans certains pays nord-africains, des campagnes de supplémentation en écoles primaires commencent à voir le jour.
Une alimentation qui n’aide pas
Le régime urbain moderne est particulièrement pauvre en sources naturelles de vitamine D.
Les nutritionnistes pointent du doigt : la baisse de consommation de poissons gras, la quasi-disparition du foie et des abats dans l’alimentation des jeunes, l’augmentation des plats préparés, le manque d’aliments enrichis (faible pratique dans la région).
Résultat : la vitamine D alimentaire ne couvre même pas 15 % des besoins quotidiens.
Les nutritionnistes pointent du doigt : la baisse de consommation de poissons gras, la quasi-disparition du foie et des abats dans l’alimentation des jeunes, l’augmentation des plats préparés, le manque d’aliments enrichis (faible pratique dans la région).
Résultat : la vitamine D alimentaire ne couvre même pas 15 % des besoins quotidiens.
Les 3 facteurs qui aggravent la situation en 2025
1. Pollution et UV filtrés. Les particules fines bloquent une partie du rayonnement UVB, indispensable à la synthèse cutanée.
2. Crise immobilière. Les appartements modernes sont souvent mal orientés, avec peu de lumière directe, surtout dans les villes congestionnées.
3. Dépendance aux transports climatisés. Les habitants se déplacent désormais presque exclusivement en intérieur : voiture, bureau, centre commercial, salle de sport… Une journée entière peut se dérouler sans exposition directe au soleil.
2. Crise immobilière. Les appartements modernes sont souvent mal orientés, avec peu de lumière directe, surtout dans les villes congestionnées.
3. Dépendance aux transports climatisés. Les habitants se déplacent désormais presque exclusivement en intérieur : voiture, bureau, centre commercial, salle de sport… Une journée entière peut se dérouler sans exposition directe au soleil.
Un coût sanitaire croissant
Les endocrinologues insistent : laisser cette carence se généraliser ouvre la porte à une augmentation des fractures chez les seniors, un affaiblissement immunitaire généralisé, une hausse des maladies inflammatoires, des troubles de l’humeur (anxiété, irritabilité), et des complications pendant la grossesse.
Le coût financier pour les systèmes de santé pourrait devenir considérable d’ici 2030.
Le coût financier pour les systèmes de santé pourrait devenir considérable d’ici 2030.
Les solutions recommandées en 2025
Les autorités sanitaires préparent actuellement des stratégies urbaines. Les plus réalistes sont :
1. Supplémentation contrôlée (5 000 UI/semaine). Les médecins rappellent qu’elle doit être prescrite, car le surdosage existe.
2. Exposition programmée. Prendre l’air 20 à 30 minutes entre 11h et 14h, bras et visage découverts, 3 à 4 fois par semaine.
3. Aliments enrichis. L’Afrique du Nord et de l’Ouest commencent à importer davantage de produits enrichis (lait, céréales, boissons végétales).
4. Urbanisme repensé. Création d’espaces de pause en plein air dans les bureaux, terrasses ouvertes, toits-terrasses accessibles.
1. Supplémentation contrôlée (5 000 UI/semaine). Les médecins rappellent qu’elle doit être prescrite, car le surdosage existe.
2. Exposition programmée. Prendre l’air 20 à 30 minutes entre 11h et 14h, bras et visage découverts, 3 à 4 fois par semaine.
3. Aliments enrichis. L’Afrique du Nord et de l’Ouest commencent à importer davantage de produits enrichis (lait, céréales, boissons végétales).
4. Urbanisme repensé. Création d’espaces de pause en plein air dans les bureaux, terrasses ouvertes, toits-terrasses accessibles.
Une “carence moderne”, paradoxale mais réelle
La carence en vitamine D devient l’un des paradoxes sanitaires majeurs des pays ensoleillés. Le soleil est là, mais le mode de vie urbain coupe les habitants de la lumière.
Les médecins craignent que si rien n’est fait, cette situation devienne l’un des problèmes de santé publique dominants de la décennie à venir : invisible, silencieux, mais massivement répandu.
Les médecins craignent que si rien n’est fait, cette situation devienne l’un des problèmes de santé publique dominants de la décennie à venir : invisible, silencieux, mais massivement répandu.