Non, ce ne sont pas les idées qui manquent… mais notre capacité à les entendre
Il est fréquent d’entendre : “Je n’ai pas d’idées”, “Je ne suis pas créatif”, “Je ne trouve pas de solution”. Pourtant, le monde déborde d’idées. Elles passent devant nous, parfois même à travers nous. Ce n’est donc pas l’inspiration qui fait défaut, mais notre aptitude à capter.
C’est ici qu’intervient la notion d’idéation – ce processus vivant, chaotique et parfois fulgurant de génération d’idées – et sa jumelle oubliée : le mode radar, cette posture intérieure qui nous permet d’attraper au vol ce que d’autres laissent filer.
L’un ne va pas sans l’autre : sans captation, pas d’idéation. Sans idées, pas de changement. Il est temps de comprendre comment fonctionne cette fabrique intérieure.
L’idéation, dans sa définition la plus simple, est le processus de création d’idées. C’est la première étape de tout projet, toute innovation, toute œuvre. Elle commence souvent par une observation, une question, un inconfort. Et parfois… une étincelle.
Contrairement à ce que l’on croit, l’idéation n’est pas réservée aux créateurs de start-up, aux artistes ou aux philosophes. Elle est naturelle. L’enfant qui imagine un jeu à partir d’un caillou, l’enseignant qui cherche une nouvelle méthode d’apprentissage, le citoyen qui repense son quartier, tous sont des idéateurs en puissance.
Pourquoi alors avons-nous tant de mal à avoir des idées ?
Parce que notre société valorise la performance plus que la présence, l’action plus que l’observation, la certitude plus que le doute. Dans le brouhaha quotidien, notre esprit fonctionne en mode automatique. Il scrolle, il répond, il exécute. Mais il ne voit plus. Il n’écoute plus vraiment. Il ne relie plus les points.
Or, l’idéation est un art de la lenteur fertile. Une bonne idée ne surgit pas d’un esprit saturé. Elle naît souvent dans le silence, dans une conversation inattendue, dans une erreur, une rêverie, un détour.
Ici entre en jeu la posture du mode radar : ce n’est pas une technique, c’est une disposition mentale. C’est décider, chaque jour, de vivre les yeux ouverts. De repérer le détail qui cloche, le mot étrange, le regard qui change. D’interroger au lieu de juger. De ralentir au lieu de foncer. C’est aussi croire que chaque moment peut contenir une idée, une clé, une semence. Et pour cela, il faut :
Une idée qui ne se note pas est une idée perdue
Ce que beaucoup ignorent, c’est que le cerveau n’est pas un disque dur fiable. Il oublie, il reformule, il efface.
Une idée née sous la douche, dans un taxi ou en marchant peut être brillante... mais aussi éphémère. C’est pourquoi tout
idéateur en mode radar doit avoir son outil de captation :
Carnet de poche ou application dédiée (comme Notion, Evernote, Obsidian)
Dictée vocale pour les éclairs fugaces
Rituel d’écriture matinale ou vespérale
Tableaux d’inspiration (photos, citations, croquis)
Il ne s’agit pas d’avoir beaucoup d’idées pour briller, mais de leur donner une chance de survivre, d’évoluer, d’être transformées.
Une fois que les idées sont là, encore faut-il les travailler, les croiser, les tester. C’est là qu’interviennent des outils d’idéation :
Brainstorming libre, inversé ou en duo
Carte mentale pour déployer une pensée
SCAMPER pour modifier une idée existante
Roue des contraintes (et si on le faisait sans budget ? sans internet ?)
La règle d’or : générer en quantité d’abord, trier en qualité ensuite.
Une question d’attitude : entre veille, doute et curiosité
Le monde appartient à ceux qui savent voir autrement. Ceux qui ne se contentent pas du déjà-dit, du déjà-vu. Ceux qui ont appris à questionner ce qui semble évident.
L’idéation est donc aussi un état d’être : une forme d’insoumission douce, de liberté mentale. Une manière de dire : “Et si… ?”
Mais attention, cela demande :
De sortir de la peur du ridicule
De tolérer l’inachevé
De cohabiter avec l’incertitude
Le radar intérieur capte, mais il n’explique pas toujours tout de suite. Il faut apprendre à lui faire confiance.
Ne laissez plus passer les idées
Combien d’idées avons-nous perdues parce qu’on se disait "je m’en souviendrai plus tard" ? Combien de fois avons-nous vu quelqu’un lancer un projet que nous avions pensé… sans jamais l’avoir couché sur papier ?
Le génie ne réside pas dans la rareté de l’idée, mais dans la fidélité à l’inspiration. Capter, noter, retravailler, partager, tester.
Car chaque idée attrapée peut devenir une graine de changement.
C’est ici qu’intervient la notion d’idéation – ce processus vivant, chaotique et parfois fulgurant de génération d’idées – et sa jumelle oubliée : le mode radar, cette posture intérieure qui nous permet d’attraper au vol ce que d’autres laissent filer.
L’un ne va pas sans l’autre : sans captation, pas d’idéation. Sans idées, pas de changement. Il est temps de comprendre comment fonctionne cette fabrique intérieure.
L’idéation, dans sa définition la plus simple, est le processus de création d’idées. C’est la première étape de tout projet, toute innovation, toute œuvre. Elle commence souvent par une observation, une question, un inconfort. Et parfois… une étincelle.
Contrairement à ce que l’on croit, l’idéation n’est pas réservée aux créateurs de start-up, aux artistes ou aux philosophes. Elle est naturelle. L’enfant qui imagine un jeu à partir d’un caillou, l’enseignant qui cherche une nouvelle méthode d’apprentissage, le citoyen qui repense son quartier, tous sont des idéateurs en puissance.
Pourquoi alors avons-nous tant de mal à avoir des idées ?
Parce que notre société valorise la performance plus que la présence, l’action plus que l’observation, la certitude plus que le doute. Dans le brouhaha quotidien, notre esprit fonctionne en mode automatique. Il scrolle, il répond, il exécute. Mais il ne voit plus. Il n’écoute plus vraiment. Il ne relie plus les points.
Or, l’idéation est un art de la lenteur fertile. Une bonne idée ne surgit pas d’un esprit saturé. Elle naît souvent dans le silence, dans une conversation inattendue, dans une erreur, une rêverie, un détour.
Ici entre en jeu la posture du mode radar : ce n’est pas une technique, c’est une disposition mentale. C’est décider, chaque jour, de vivre les yeux ouverts. De repérer le détail qui cloche, le mot étrange, le regard qui change. D’interroger au lieu de juger. De ralentir au lieu de foncer. C’est aussi croire que chaque moment peut contenir une idée, une clé, une semence. Et pour cela, il faut :
Aiguiser son attention aux signaux faibles
Développer une écoute fine aux conversations, aux silences
Noter sans attendre
Se poser la bonne question : "Qu’est-ce que je peux faire de cette idée ?"
Une idée qui ne se note pas est une idée perdue
Ce que beaucoup ignorent, c’est que le cerveau n’est pas un disque dur fiable. Il oublie, il reformule, il efface.
Une idée née sous la douche, dans un taxi ou en marchant peut être brillante... mais aussi éphémère. C’est pourquoi tout
idéateur en mode radar doit avoir son outil de captation :
Carnet de poche ou application dédiée (comme Notion, Evernote, Obsidian)
Dictée vocale pour les éclairs fugaces
Rituel d’écriture matinale ou vespérale
Tableaux d’inspiration (photos, citations, croquis)
Il ne s’agit pas d’avoir beaucoup d’idées pour briller, mais de leur donner une chance de survivre, d’évoluer, d’être transformées.
Une fois que les idées sont là, encore faut-il les travailler, les croiser, les tester. C’est là qu’interviennent des outils d’idéation :
Brainstorming libre, inversé ou en duo
Carte mentale pour déployer une pensée
SCAMPER pour modifier une idée existante
Roue des contraintes (et si on le faisait sans budget ? sans internet ?)
La règle d’or : générer en quantité d’abord, trier en qualité ensuite.
Une question d’attitude : entre veille, doute et curiosité
Le monde appartient à ceux qui savent voir autrement. Ceux qui ne se contentent pas du déjà-dit, du déjà-vu. Ceux qui ont appris à questionner ce qui semble évident.
L’idéation est donc aussi un état d’être : une forme d’insoumission douce, de liberté mentale. Une manière de dire : “Et si… ?”
Mais attention, cela demande :
De sortir de la peur du ridicule
De tolérer l’inachevé
De cohabiter avec l’incertitude
Le radar intérieur capte, mais il n’explique pas toujours tout de suite. Il faut apprendre à lui faire confiance.
Ne laissez plus passer les idées
Combien d’idées avons-nous perdues parce qu’on se disait "je m’en souviendrai plus tard" ? Combien de fois avons-nous vu quelqu’un lancer un projet que nous avions pensé… sans jamais l’avoir couché sur papier ?
Le génie ne réside pas dans la rareté de l’idée, mais dans la fidélité à l’inspiration. Capter, noter, retravailler, partager, tester.
Car chaque idée attrapée peut devenir une graine de changement.