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​It goes wherever you do, break the cycle !

Ça te suit partout. Il est temps de briser le cycle !


We like to believe that what happens at work stays at work—but it doesn’t. That tight feeling in your chest when you wake up, that forced smile at dinner with friends, that numbness in your conversations with loved ones—it’s all the residue of a place that’s supposed to pay the bills, not steal your peace.



Written by par ​Basma ELHAJAMI

​It goes wherever you do, break the cycle !
Negative energy at work isn’t always loud. It’s not always a screaming boss or a public confrontation. Sometimes it’s the silent pressure to be constantly available. The lack of appreciation. The microaggressions. The colleague who drains the room with passive aggression. The absence of support. Or worse—the feeling that you are replaceable, invisible.

And over time, this starts to show. Not in dramatic breakdowns, but in subtle, creeping ways:
  You begin to isolate yourself, even from people you love. You wake up with anxiety, before the day even starts. Your confidence erodes—you doubt yourself in spaces that have nothing to do with work. You lose the energy to dream, to create, to enjoy. Your sleep becomes fragmented. Your body tenses, your mind races, and rest becomes a luxury.
 
We are taught that work should be productive—but no one warns us how emotionally expensive it can become.

The Reason ?
      Because we spend most of our waking hours at work.     Because emotions are not something we can turn off when we clock out.     Because humans are not machines—we absorb, we reflect, and we carry things with us.     Because stress becomes trauma when it’s sustained over long periods.
 
    And because somewhere along the way, many of us were conditioned to prioritize being useful over being well.

What are the consequences?

If left unacknowledged and unmanaged, negative energy at work can lead to:
  Burnout: not just physical exhaustion, but emotional emptiness. Depression or anxiety disorders. Irritability and strained relationships with partners, friends, or family. Chronic fatigue and other psychosomatic symptoms (headaches, stomach issues, sleep disorders). Loss of identity outside the job—especially if our worth is tied to performance.
 
The solution? Well....

Here’s the hard truth: if we can’t change the environment, we have to change our relationship to it.

    1- Name it.
    Call it what it is: toxic, draining, emotionally heavy. Naming the feeling gives it shape—and that makes it easier to manage.

    2- Set energetic boundaries.
    Not just physical ones like turning off notifications, but emotional ones. Learn how to say no, how to disengage from office gossip, how to protect your space. Not everything requires your energy.

    3- Create a transition ritual.
    The commute home can be sacred. Play music. Breathe. Journal. Take a walk. Let your body and mind understand: you’re leaving that world behind for today.

    4- Talk to someone. (yes, you should not bottle it in)
    Therapist, friend, mentor, even yourself in a voice memo. Get it out. Don’t let it pile up inside you like a storm waiting to happen.

    5- Reconnect with your non-working self.
    You are not your job title. Reclaim hobbies, passions, and parts of yourself that have nothing to do with productivity.

    6- Make an exit plan.
    If your workplace is actively harming your mental health and there’s no room for change—start plotting a way out. Quietly, wisely, strategically. You deserve more than survival.

We all want to believe that we’re strong enough to "tough it out"—but strength is not endurance. Strength is recognizing when something is hurting you and having the courage to choose better.

So if you’re reading this and feeling exhausted, numb, or on edge all the time—know this:
You’re not broken. You’re not weak.
You’re simply carrying too much.

Let that be your sign to start letting go—before your peace becomes just another dream that was built to be destroyed.
 
Lire l'article en français ==>

Rédigé par Basma ELHAJAMI : Ça te suit partout. Il est temps de briser le cycle !

On aime croire que ce qui se passe au travail reste au travail — mais ce n’est pas vrai. Cette boule au ventre au réveil, ce sourire forcé pendant le dîner entre amis, cette absence d’émotion quand tu parles à ceux que tu aimes... tout ça, c’est la trace laissée par un endroit censé payer tes factures, pas voler ta paix intérieure.

L’énergie négative au travail n’est pas toujours bruyante. Ce n’est pas forcément un patron qui crie ou un clash en réunion. Parfois, c’est une pression silencieuse pour être toujours disponible. Le manque de reconnaissance. Les micro-agressions. Le collègue qui plombe l’ambiance avec son agressivité passive. L’absence de soutien. Ou pire : cette impression d’être remplaçable, invisible.

Et petit à petit, ça se voit. Pas avec des explosions spectaculaires, mais par des signes qui s’installent lentement :

● Tu t’isoles, même des gens que tu aimes.
● Tu te réveilles déjà anxieux, avant même de commencer ta journée.
● Tu perds confiance en toi — même dans des contextes qui n’ont rien à voir avec le boulot.
● Tu n’as plus l’énergie de rêver, de créer, de profiter.
● Ton sommeil est saccadé. Ton corps se crispe, ton esprit tourne en boucle, et se reposer devient un luxe.

On nous apprend que le travail doit être productif — mais personne ne nous prévient à quel point il peut être émotionnellement coûteux.

Pourquoi ?

    Parce qu’on passe la majorité de nos heures éveillées au travail.
    Parce qu’on ne peut pas éteindre nos émotions en quittant le bureau.
    Parce que nous ne sommes pas des machines — on absorbe, on réfléchit, on emporte les choses avec nous.
    Parce que le stress, quand il dure, devient un traumatisme.
    Et parce que beaucoup d’entre nous ont appris à valoriser l’utilité plus que le bien-être.

Quelles conséquences ?

Si cette énergie négative n’est pas nommée ni gérée, elle peut entraîner :

● Un burn-out : pas juste de la fatigue, mais un vrai vide émotionnel.
● Une dépression ou des troubles anxieux.
● Une irritabilité et des tensions dans tes relations personnelles.
● Une fatigue chronique et des symptômes psychosomatiques (maux de tête, troubles digestifs, insomnies).
● Une perte d’identité hors du travail — surtout si ta valeur dépend de ta performance.

Alors, on fait quoi ?

Voilà la vérité difficile : si tu ne peux pas changer l’environnement, tu dois changer ta relation à cet environnement.

    Nommer les choses.
    Appelle-les par leur nom : toxique, épuisant, lourd. Mettre un mot dessus, c’est déjà commencer à reprendre le contrôle.
    Poser des limites énergétiques.
    Pas seulement couper les notifications, mais poser des limites émotionnelles. Dire non. Éviter les commérages. Protéger ton espace. Tout ne mérite pas ton énergie.
    Créer un rituel de transition.
   
Le trajet retour peut devenir sacré. Mets de la musique, respire, écris, marche. Aide ton corps et ton esprit à comprendre : tu laisses ce monde-là derrière toi, au moins pour aujourd’hui.

 Parler à quelqu’un

Un·e thérapeute, un·e ami·e, un mentor, ou même toi-même dans une note vocale. Vide ton sac. Ne laisse pas ça s’accumuler comme une tempête qui couve en silence.

    Reconnecter avec la personne que tu es hors travail.
    Tu n’es pas qu’un intitulé de poste. Reprends des passions, des activités, des plaisirs qui ne sont pas liés à la productivité.
    Préparer un plan de sortie.
   
Si ton travail te fait du mal et qu’aucun changement n’est possible — commence à préparer ta sortie. Discrètement. Stratégiquement. Tu mérites mieux que de survivre.

On veut tous croire qu’on est assez forts pour "tenir bon" — mais la force, ce n’est pas encaisser sans fin. C’est savoir reconnaître quand ça fait mal, et avoir le courage de chercher mieux.

Alors si tu lis ça en te sentant vidé·e, irritable, à bout — retiens bien ceci :
Tu n’es pas cassé·e. Tu n’es pas faible.
Tu portes juste trop de choses.

Et peut-être qu’il est temps de poser ce fardeau — avant que ta paix intérieure ne devienne un rêve brisé de plus.

Vendredi 9 Mai 2025



Rédigé par La Rédaction le Vendredi 9 Mai 2025
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